C ette sculpture a été exécutée en France au 14^e siècle. À l'image d'une mère gracieuse, la Vierge tient son fils du bras gauche et l'enveloppe du prolongement de son voile. Le drapé souple du manteau accentue son déhanchement tout en conférant des rythmes linéaires à la composition. Dans sa main droite, elle tient un bout de la tige d'une fleur maintenant disparue. Était-ce un lys ou une rose ? Ces fleurs, fréquemment utilisées dans les représentations de la Vierge, servent à symboliser la pureté ou la royauté. Malgré les pertes de matières subies au niveau des bras de l'enfant, les vestiges d'une petite patte laissent penser qu'un oiseau se trouvait jadis sur ses genoux.

Loin de la sobriété esthétique qu'on aurait pu lui prêter, cette statue de la Vierge était recouverte à l'origine de couleurs vives comme le vert et le rouge. Ces couleurs devaient lui conférer une présence quasi réelle, propice à charmer l'âme des fidèles.

C ette statue aux formes lisses et épurées a été réalisée par Gaëtan Therrien, artiste né à Drummondville en 1927. Therrien n'utilise aucun attribut particulier qui permette d'identifier sa sculpture. Bien que sa forme générale rappelle une silhouette de femme, le traitement plus sommaire de la pierre laisse à chacun le soin de parachever, mentalement, les formes suggérées par l'artiste.

La sculpture porte le titre : Méditation. Ce thème n'étant pas exclusif à une religion ou à une doctrine particulière, la sculpture de Therrien se rapproche davantage de l'attitude ou du sentiment associé à la méditation plutôt qu'à une réalité précise. Néanmoins, il est possible de trouver en cette Méditation quelque lien de parenté avec les multiples représentations de la Vierge, produites depuis des siècles.

A ttribuée à Tilman RiemenSchneider, cette œuvre, de composition sobre et sans polychromie, révèle, à travers l'action retenue des personnages, tout le pathétique de cette expiation rituelle que représente la circoncision.

Ce thème tenait dans l'art du 15^e siècle autant de place que dans la liturgie. Il était destiné à rappeler que le Fils de Dieu, venu pour apporter la Loi nouvelle, s'était d'abord soumis à la Loi ancienne.

Ce bas-relief montre un enfant craintif présenté au Grand prêtre par sa mère, livré nu et sans défense à ce sacrifice. Cette scène rappelle la Passion que connaîtra le Christ et le sacrifice combien plus grand de sa vie.