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Liste des œuvres
Conversation avec le silence
Puis s'ouvre la fenêtre et enfin je respire...
Sacrârium
Ossuârium
Rerum natura
Oeuvre en cours : Anonyme #1
Oeuvre en cours : La chercheuse
Oeuvre en cours : L'impudique
Oeuvre en cours : Enracinée #1
Oeuvre en cours : Truncus

Conversation avec le silence 1997

Puis s'ouvre la fenêtre et enfin je respire..., 1997

Sacrârium, 1997


Rerum natura, 1998
Oeuvre en cours : Truncus, 2000

Oeuvre en cours : The seeker, 1998

Oeuvre en cours : Anonynous #1, 1998


Francine Gagnon entame l'an 2000 avec une exposition solo présentée à la Maison de la culture de la Ville d'Amos avec Peau d'âme 1996-1999 qui se poursuivra à Toronto au Art Gallery of Ontario en mai et juin 2000. Durant les années 90, on voit son travail sur les murs de la Morgan Gallery à Boston, des galeries Lilian Rodriguez et Mistral à Montréal, de la Galerie d'art du Parc à Trois-Rivières, et de l'Espace f: à Matane. Plusieurs fondations bénéficient de la vente aux enchères de ses oeuvres, dont à plus d'une reprises celle des amis du Musée d'art contemporain de Montréal.

C'est en 1991 que Gagnon propose un premier solo dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal. À cette même époque, elle débute une série de cours à la faculté des Beaux-arts de l'Université Concordia et au Centre des arts Saidye Bronfman.

Guidée par le désir de questionner la réalité en explorant la transparence inhérente au médium photographique, Gagnon explore différentes techniques de constructions de l'image. Le travail débute avec des mises en scène sophistiquées, pour se poursuivre avec des impressions manuelles à images multiples et des collages. En 1994, un bref détour l'amène vers l'ordinateur et le livre d'artiste. Imprimant ses propres épreuves, elle démontre une approche puriste et traditionnelle de la photographie par ses préoccupations de conservation et d'archivage. Au cours de la dernière décennie, Francine Gagnon crée cinq corpus bien distincts qui sont présentés lors de huit expositions solo et au moins 25 participations de groupes.

L'artiste est née, vit et travaille à Montréal.

Expositions solo: 2000 Maison de la culture, Ville d'Amos, Québec.
1999 Peau d'âme, Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, Québec.
1994 Galerie Espace f:, Matane, Québec.
1994 Centre culturel de Verdun, Verdun, Québec.
1993 Galerie Art et Arte, Le Mois de la Photo à Montréal, Québec.
1992 Galerie Art et Arte, Montréal, Québec.
1991 Espace Thérèse Cadrin Petit, Le Mois de la photo à Montréal, Québec.

Exposiitions de groupe et autres activités:
2000 CD-rom, Musée virtuel de la photographie contemporaine, Vox Populi, Montréal, Québec.
- Contact 2000, Art Gallery of Ontario, Vente et location, Toronto, Ontario.
- Passart 2000, Rouyn-Noranda, Québec.
1998-1999 D'amour et de danse, Centre Pierre Péladeau, Montréal,
- Juge invitée, Association des photographes artisans, Laval, Québec.
1997 Univers singuliers, Galerie Mistral, Montréal,
- Conférencière, Association des photographes artisans, Canada.
- La grande virée, Galerie Lilian Rodriguez, Montréal, Québec.
- Vie privée, vie publique, Galerie Entre-Cadre, Mois de la photo à Montréal, Québec.
- L'essence du lieu, Galerie 424, Le Mois de la Photo à Montréal,
- Art Sutton, Sutton, Québec.

Production: 2000- ... Corpus en développement non-titré. Tirages N/B et constructions sur papier fibre.
1996-1997-1998-1999 Peau d'âme. Tirages N/B et constructions sur papier fibre. Portraits de la psychée humaine par le questionnement du rapport entre l'humain et la nature.
1997 «Les apparences». Collages et tirages N/B sur papier fibre. Paysages surréalistes.

Démarche artistique :
Francine Gagnon questionne le rapport que nous entretenons entre le corps, soi-même et la nature. L'humain étant devenu un animal dénaturé par sa propre intelligence, son travail rappelle l'importance du savoir inné, des sens et de l'instinct. Elle propose dans son imagerie l'ouverture indispensable pour passer d'un espace à un autre, d'un état à un autre. Tout en utilisant les symboles, les métaphores et les analogies comme porte d'entrée sur le monde de l'inconscient, Gagnon fait appel à l'universalité de l'expérience personnelle pour ramener le spectateur à une époque primitive.

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