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L'HONORABLE STÉPHANE DION DÉCLARE QUE LES ALBERTAINS
ONT BIEN RAISON D'ÊTRE OPTIMISTES À PROPOS DE LEUR AVENIR
EDMONTON (ALBERTA), le 12 avril 2001 – Tout indique que
les Albertains sont optimistes et ont d'excellentes raisons de l'être. C'est ce
qu'a déclaré aujourd'hui l'honorable Stéphane Dion, Président du Conseil
privé et ministre des Affaires intergouvernementales, à l'Université de
l'Alberta. « Je crois que vous avez raison d'être optimistes et j'ai trois
exemples pour vous le démontrer », a affirmé d'emblée le Ministre.
Il a tiré son premier exemple de son expérience des
négociations intergouvernementales. Il a montré à quel point le gouvernement
albertain est influent lors de ces négociations en décrivant les
circonstances qui ont mené à l'entente du 11 septembre 2000 sur le
renouveau du système de soins de santé. Le premier ministre Klein a exercé
une « influence déterminante » pour convaincre ses collègues que le
plan conjoint fédéral-provincial ne comportait aucune ingérence dans un champ
de compétence provinciale, a expliqué M. Dion.
« Quand le premier ministre de l'Alberta décide de faire
sien un consensus, la réussite n'est pas loin. Nous savons ce que cela prend
pour travailler avec l'Alberta », a ajouté le Ministre.
Son deuxième exemple, M. Dion l'a tiré des efforts de
l'Alberta pour obtenir la maîtrise de ses ressources naturelles. S'il est vrai,
a-t-il dit, que les provinces des Prairies ont dû attendre jusqu'à 1930 pour
disposer d'un contrôle sur leurs ressources naturelles semblable à celui des
autres provinces, elles exercent un plus grand contrôle que leurs contreparties
dans les fédérations ayant de semblables richesses énergétiques, telles que
l'Australie et les États-Unis.
De plus, a ajouté le Ministre, avec la Loi
constitutionnelle de 1982, l'Accord de l'Ouest de 1985 et les commentaires
du Premier ministre de vendredi dernier (lorsqu'il a écarté, sans équivoque,
la possibilité d'une taxe à l'exportation de l'énergie), « notre
gouvernement fédéral limite considérablement l'utilisation de ses propres
pouvoirs d'imposition en matière de ressources naturelles »
comparativement à ce qui se passe dans les autres fédérations.
« Je ne connais aucune autre entité fédérée qui, comme
l'Alberta, allie une telle abondance en ressources naturelles à un contrôle
aussi étendu sur celles-ci », a déclaré M. Dion, en ajoutant que les
objectifs énergétiques du Canada exigeront une forte collaboration entre le
gouvernement fédéral et celui de l'Alberta.
C'est pour aider à atteindre ces objectifs que le Premier
ministre a mis sur pied le Groupe de référence sur les questions
énergétiques, a-t-il expliqué : « Ce sera une autre occasion fascinante
pour moi de travailler encore davantage aux côtés des Albertains et de votre
gouvernement provincial. »
C'est la diversification de l'économie albertaine qui a servi
au Ministre Dion de troisième exemple pour illustrer le bien-fondé de
l'optimisme albertain. « Les Canadiens de l'extérieur de l'Alberta ont
l'impression que si les Albertains sont "riches", c'est uniquement
parce qu'ils ont du pétrole, alors qu'en réalité, ce que vous avez fait pour
diversifier votre économie est impressionnant », a-t-il déclaré. Il a
notamment insisté sur la forte scolarisation de la population albertaine, sa
grande diversité, ainsi que la qualité de ses universités et l'essor de ses
villes.
« Le Canada contribue à montrer au monde entier que la
diversité est une force et non une faiblesse. L'Alberta en est un exemple
frappant », a conclu M. Dion.
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Pour information :
André Lamarre
Conseiller spécial
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