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Annexe B — Modèle de profil


Titre du poste : Président
Organisation : Conseil économique du Canada
Lieu : Région de la capitale nationale
Date du profil : 1er janvier 1988

Objet premier

Faire des recommandations et prodiguer des conseils professionnels sur la façon dont le Canada peut atteindre les plus hauts niveaux possible d’emploi et de production, et un taux élevé et uniforme de croissance économique dont tous les Canadiens peuvent jouir.

Responsabilités précises

  1. Assurer un leadership efficace au sein du Conseil, c.-à-d. orienter le programme de recherche, gérer et mener cette recherche, examiner de près et améliorer les résultats, et dégager un consensus en tenant compte de la dimension régionale, politique et économique des enjeux clés, afin de formuler des conclusions et des recommandations de qualité.
  2. Établir et entretenir une relation consultative constructive avec des groupes et des représentants des secteurs public et privé afin d’identifier les tendances économiques et les domaines méritant l’attention du Conseil, servir les intérêts de celui-ci et mieux faire comprendre son rôle.
  3. Veiller à ce que les études annuelles du Conseil sur les perspectives économiques à moyen et à long terme abordent des thèmes importants pour la croissance et le renforcement de l’économie canadienne, à ce qu’elles soient produites dans les délais et à ce que les données soient complètes et utiles.
  4. Faire en sorte que les conclusions et les recommandations du Conseil sur les dossiers et les problèmes économiques soient bien communiquées, selon le cas, au ministre, au Cabinet et au Parlement.
  5. Représenter le Conseil sur diverses tribunes (p. ex. conférences de presse) pour mieux renseigner le public sur son rôle et consolider ses appuis.
  6. Veiller à la bonne marche gestionnelle et professionnelle du Conseil en administrant efficacement les ressources disponibles et en prévoyant les besoins.

Rapports hiérarchiques

Le titulaire rend des comptes :

au Parlement, par l’entremise du ministre de l’Industrie, des Sciences et de la Technologie

Il relève directement :

du Comité de gestion du Conseil

des membres du Conseil

du vice-président, Opérations de recherche

du secrétaire exécutif

du Groupe performance et perspectives

du conseiller principal en politiques

Dimensions

Équivalents temps plein : 124
Budget de fonctionnement : 10,5 millions $
PIB : 551,291 millions $
Budget de fonctionnement (gouv. féd.) : 125,335 millions $

Défis, enjeux et initiatives

Réagissant à de multiples événements intérieurs et décisions étrangères, l’économie canadienne est dynamique. Le titulaire doit manifester le leadership intellectuel qui permettra au Conseil de choisir les indicateurs pertinents, de réaliser des analyses pointues et d’aider le gouvernement à formuler la politique macroéconomique du pays.

Conditions et environnement de travail

i. Pressions

D’énormes pressions sont exercées sur le titulaire, celui-ci étant appelé à fournir au gouvernement des analyses et des avis critiquant sa gestion de l’économie. En tant que principal porte-parole du Conseil, le titulaire doit savoir convaincre les clients du Conseil et répondre aux critiques sur les produits de celui-ci. Les conclusions des études suscitent souvent la controverse et peuvent être jugées menaçantes par certains groupes d’intérêt.

ii. Habiletés sensorielles

Le titulaire doit être très attentif aux publications destinées au gouvernement et au public. Les données et les analyses doivent être impeccables et jeter les assises d’un débat stimulant et décisif sur l’orientation économique du pays.

iii. Exigences

Le titulaire est appelé à beaucoup voyager pour rencontrer des clients et des représentants de différents secteurs économiques (hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux, porte-parole d’entreprises, de syndicats, d’organisations internationales et de groupes de recherche) partout au pays.

Compétences de base

i. Réflexion innovatrice/conceptuelle

Le titulaire doit trouver des solutions avant-gardistes et factuelles fondées sur l’analyse, l’interprétation et l’évolution des données et d’autres renseignements fournis afin de réagir à des situations ou de donner des conseils. Il doit établir des modèles économiques qui reflètent avec exactitude l’état de l’économie canadienne ainsi que des modèles conceptuels incluant divers scénarios et l’impact des changements intervenant dans les multiples variables de l’économie canadienne.

ii. Leadership

Le titulaire doit faire preuve de leadership intellectuel et stratégique au sein du Conseil, c.-à-d. orienter les études macroéconomiques et le plan de recherche, gérer et mener cette recherche, examiner de près et améliorer les résultats, et dégager un consensus en tenant compte de la dimension régionale, politique et économique des enjeux clés, afin de formuler des conclusions et des recommandations concernant la politique économique. De même, il doit exercer un leadership gestionnel en veillant à ce que le Conseil ait les moyens professionnels nécessaires pour réaliser des analyses de qualité.

iii. Souplesse

Le titulaire doit savoir concilier des vues divergentes, notamment celles des membres du Conseil, concernant la viabilité et la santé de l’économie canadienne. Il doit faire preuve de souplesse pour rapprocher les régions, les opinions politiques et les intentions des membres du Conseil, afin de conseiller judicieusement l’État. L’efficacité du Conseil tient à la capacité du président à rallier tous ces points de vue et à dégager un consensus.

iv. Impact et influence

Pour exercer une influence, le titulaire doit élaborer des stratégies et établir des contacts afin d’attirer l’attention du gouvernement, des décideurs et des Canadiens sur les véritables enjeux de l’économie du pays.

v. Écoute, compréhension et réaction

Le titulaire doit être capable de décoder les messages livrés par les membres durant les délibérations du Conseil afin de bien prendre le pouls de celui-ci et de pouvoir dégager un consensus. Pour ce faire, il doit consulter régulièrement hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux, représentants d’entreprises, de syndicats, d’organisations internationales et d’autres groupes de recherche à travers le pays et être capable d’assimiler et de concilier les multiples vues exprimées par ceux-ci, pour s’assurer que la recherche est équilibrée et suffisamment poussée.

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