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Bannière : Les presses particulières canadiennes
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Origine de l'impression par des presses particulières

Il y a eu des moments où «  l'excentricité et l'obstination ont largement pavé la scène des presses particulières. Mais, tellement d'individus « ont monté leur propre presse particulière 1 », tout au long de la période de l'imprimerie, qu'il est maintenant clair qu'ils forment un sous-courant séparé dont l'importance a été continue bien que variable au cours des 500 dernières années 2  ». [Traduction libre]

Élément graghique de la lettrine I destinée à représenter un usage traditionnel en imprimerie et utilisée ici comme première lettre du mot IL

l est généralement reconnu que le mouvement contemporain des presses particulières a commencé en Angleterre avec William Morris et la Kelmscott Press (1891-1898). Concepteur respecté, Morris était un maître dans plusieurs domaines : les matières textiles, le vitrail, le mobilier et l'architecture. Il était également le fondateur du mouvement de l'art et de l'artisanat, qui résistait aux changements dans la conception apportés par la révolution industrielle en Angleterre.

Gravure sur bois de bout tirée du livre THE WORKS OF GEOFFREY CHAUCER Gravure sur bois de bout tirée du livre THE WORKS OF GEOFFREY CHAUCER
« Troilus and Cresyde  », gravure sur bois de bout tirée de The Works of Geoffrey Chaucer
Droit d'auteur/Source

La révolution industrielle du XIXe siècle, en Angleterre, a changé la manière de fabriquer les choses. Dans bien des cas, des machines de production en série ont remplacé l'habileté des artisans. William Morris a été profondément troublé de voir le manque de considération pour la qualité et l'artisanat dans la typographie, dans l'imprimerie et dans la production de livres. Il a réagi en ouvrant sa Kelmscott Press et en se lançant dans la production de livres comme s'ils étaient des œuvres d'art. Il a conçu des caractères spéciaux, a cherché les meilleures encres les plus permanentes ainsi que les plus beaux papiers à imprimer et a prodigué ses conseils en matière de conception, pour la mise en pages et l'impression des livres. À travers son travail, William Morris a posé les bases des développements futurs dans l'art de l'imprimerie.

Frontispice et page de titre du livre THE WORKS OF GEOFFREY CHAUCER Frontispice et page de titre du livre THE WORKS OF GEOFFREY CHAUCER
Frontispice et page de titre de The Works of Geoffrey Chaucer, livre imprimé par la Kelmscott Press
Droit d'auteur/Source

La tradition commencée avec la Kelmscott Press a continué en Angleterre avec la Ashendene (1894-1935), la Eragny (1896-1914), la Doves (1900-1916), la Golden Cockerell (1920-1930) et les presses Gregynog (1923). L'influence de William Morris s'est également fait sentir aux États-Unis où elle a influencé la naissance des premières presses particulières américaines comme la Cranbrook (1900-1902), la Elston (1900-1904), la Mountain House (1915), la Oriole (dans les années 1920) et la Overbrook (1930).


Pages tirée du premier chapitre du livre CHILD CHRISTOPHER AND GOLDILIND THE FAIR Pages tirée du premier chapitre du livre CHILD CHRISTOPHER AND GOLDILIND THE FAIR
Début du premier chapitre de Child Christopher and Goldilind the Fair
Droit d'auteur/Source
Pages tirées du chapitre XI du livre CHILD CHRISTOPHER AND GOLDILIND THE FAIR Pages tirées du chapitre XI du livre CHILD CHRISTOPHER AND GOLDILIND THE FAIR
Chapitre XI, Child Christopher and Goldilind the Fair
Droit d'auteur/Source


1.  Cave (voir note 2) cite Bernard von Mallinckrodt dans De Ortu ac Progressu Artis Typographicae, Dissertiatio Historica, 1639.

2.  Roderick Cave. The Private Press, New York, R. R. Bowker, 1983, p. 4.


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