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Le moi secret: Une exploration de la littérature de jeunesse canadienne
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Introduction
Livres et imaginaire
Lire et grandir (lien inactif)
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Index et liste de livres

 

 


« ... en faisant de la recherche pour mes livres, j'ai toujours découvert qu'en même temps qu'il y avait des personnages véridiques qui étaient stupides, faibles et cruels, il y avait des femmes et des hommes véridiques qui s'opposaient au mal, qui étaient courageux et braves, et qui répondaient aux besoins des gens ou étaient contre les cruautés de la guerre, de la révolution, de l'esclavage et de l'injustice. Leurs histoires personnelles étaient des flammes lumineuses dans les ténèbres environnantes. J'en inclus autant que je peux le faire. Ils apportent l'espoir. » (Trad.)

Barbara Claassen Smucker, « Border Crossings », discours à la cérémonie de remise des diplômes, 29 mai 1986, Université de Waterloo, p. 5-6.

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« ... où aurais-je trouvé ailleurs si tôt dans la vie l'idée que les mots peuvent vous changer? » (Trad.)

Margaret Atwood, « Margaret Atwood : A Childhood Fascination with Some Grimm Tales », Ottawa Citizen, septembre 1987, p. C2.

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Montgolfière
Lire et grandir

Le pouvoir de l’influence des livres pour enfants n’est pas resté inconnu. En fait, les adultes qui connaissent la force de ce pouvoir se sont fréquemment tournés vers la littérature de jeunesse comme moyen d’enseigner et de communiquer des messages.

L'enseignement dans les livres est quelque chose que les enfants n’ont pas toujours bien accueilli. En témoigne ce lecteur canadien qui se plaignait d'un roman : « Ça semblait un livre de faits plutôt qu'un livre fait pour le plaisir1. » (Trad.) Ce n’est pas non plus quelque chose dont les résultats sont garantis, comme l'a mis en évidence une enfant de six ans qui expliquait que la leçon apprise dans un certain livre portait sur la façon de « cacher les choux de Bruxelles dans sa robe pour les jeter aux toilettes plus tard2 ». (Trad.)

Néanmoins, l’enseignement a toujours fait partie de la littérature de jeunesse. Ce premier livre de Caxton était intitulé The Book of Courtesy. Le premier livre canadien connu pour enfants s'intitulait An Abstract of the Douay Catechism, publié en 1778. Au siècle suivant, les enfants d'expression anglaise étaient invités à lire The Snow Drop, un magazine qui offrait des histoires portant des titres comme « Heedless Helen », « Example of Christian Charity », « The Mourner », et qui ne contenait jamais le moindre texte qui n’ait quelque but moral non déguisé. Pendant ce temps, on offrait aux enfants d'expression française des éditions édifiantes racontant la vie de divers saints.

La tendance à moraliser s'est poursuivie au vingtième siècle. Toutefois, les temps changent. Les messages qui semblaient autrefois justes et appropriés ne semblent plus l'être à l'heure actuelle. Les vieux messages visaient principalement à appuyer le statu quo. Les messages d'aujourd'hui ont tendance à prendre racine dans une prise de conscience de domaines où nous avons besoin de mieux faire les choses, des domaines où nous nous sommes trompés.

En cela, le mouvement féministe a exercé une influence. En réponse aux sentiments que les lectures de jeunesse ont éveillés chez les femmes, cette influence a créé le climat pour effectuer des études détaillées sur les moyens par lesquels les livres destinés à la jeunesse renforçaient les stéréotypes.

Cette nouvelle prise de conscience des stéréotypes des rôles sexuels a donné naissance aux premières publications de The Women's Press, comme Fresh Fish... and Chips de Jan Andrews. Un nombre croissant d'héroïnes fortes, actives, autosuffisantes, telles que nous les retrouvons dans les pages de La Varicelle de Ginette Anfousse, ou dans One Proud Summer de Marsha Hewitt et Claire Mackay, ont commencé à paraître.

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