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À intervalles réguliers, nous afficherons ici certaines des questions les plus souvent posées au Premier ministre par courrier électronique. Nous y joignons la réponse du Premier ministre, qui vous indiquera notre position sur ces dossiers importants.

Les questions ne sont pas recopiées exactement à partir des messages reçus, mais elles représentent dans l’ensemble les sujets qui retiennent l’attention des Canadiennes et des Canadiens.


Q. L’avenir des soins de santé au Canada préoccupe toute la population, que comptez-vous faire pour être bien préparé à faire face adéquatement aux nouveaux défis qui se présenteront au cours du prochain siècle?

R. Tout d’abord, il est important de mentionner qu’en septembre 2000, les premiers ministres du Canada ont adopté à l’unanimité le Plan d’action en matière de santé et ont réaffirmé leur engagement envers les cinq principes de la Loi canadienne sur la santé, soit la transférabilité, l’accessibilité, l’universalité, l’intégralité et la gestion publique. Ce Plan d’action visait à soulager des pressions à court et à moyen terme dans le secteur de la santé au moyen de l’injection de 18,9 milliards de $ en nouveaux transferts fédéraux aux provinces et territoires pour la santé sur une période de cinq ans et de 2,3 milliards de $ en investissements fédéraux pour aider les provinces à parer à des besoins pressants, ainsi que d’une entente sur les priorités communes.

Par ailleurs, le temps est maintenant venu de construire sur cette base solide, c’est-à-dire de penser à la viabilité à long terme de notre régime public de soins de santé et de veiller à bien préparer le Canada à faire face aux innovations technologiques majeures et aux changements démographiques qui vont alourdir la tâche du réseau de la santé au cours des années à venir. C’est pourquoi notre gouvernement a annoncé, le 6 avril dernier, la création d’une Commission sur l’avenir des soins de santé au Canada qui sera présidée par l’ancien Premier ministre de la Saskatchewan, Monsieur Roy Romanow.

Cette Commission aura pour mandat d’engager un dialogue avec la population canadienne sur l’avenir du régime public de soins de santé au Canada et de recommander des politiques ou des mesures qui assureront à long terme la viabilité du système ainsi que des services de qualité pour tous les Canadiens et Canadiennes.

Évidemment, la mise sur pied de notre régime public de soins de santé a nécessité une coopération solide et créative de la part des gouvernements fédéral et provinciaux. De même, les provinces seront appelées à être des partenaires importants du processus que nous avons amorcé. En fait, la Commission s’inspirera des travaux de récentes commissions provinciales telles la Commission Clair au Québec et la Commission Fyke en Saskatchewan.

Notre régime public de soins de santé fait partie intégrante de notre identité. Les Canadiens ont travaillé fort pour le mettre en place, et nous avons le devoir de le préserver pour l’avenir. L’accès aux services de santé est une question qui les préoccupe vivement. Ils veulent participer au débat sur l’avenir de leur système de santé, et cette Commission leur donnera l’occasion de se faire entendre.

Notre gouvernement a la volonté ferme d’assurer à la population canadienne l’accès à des services de santé publics modernes, de qualité et adaptés aux besoins du XXIe siècle.

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Q. Qu’est-ce que le gouvernement du Canada a mis en place pour renforcer la lutte contre le crime organisé?

R. La lutte contre le crime organisé est l’une des grandes priorités du gouvernement du Canada. En effet, conformément à l’engagement pris dans le discours du Trône, notre gouvernement a annoncé récemment de nouvelles mesures dynamiques et l’affectation de nouveaux fonds qui feront du Canada un chef de file mondial dans la lutte contre le crime organisé.

Ces mesures contribueront à protéger la population canadienne contre les nouvelles formes de crimes au moyen de lois plus énergiques contre le gangstérisme, d’une nouvelle stratégie en matière de poursuites et d’un financement accru. Elles protégeront aussi les personnes associées au système judiciaire contre l’intimidation.

Plusieurs des dispositions du projet de loi améliorent les lois antigang promulguées en 1997. En effet, elles élargissent les pouvoirs d’enquête des policiers et s’attaquent aux piliers des organisations criminelles en ciblant ceux qui participent à leurs activités et en confisquant les profits tirés de ces activités.

En particulier, les modifications proposées :

  • instaurent trois nouvelles infractions et des peines rigoureuses qui portent sur divers degrés de participation à des gangs;
  • améliorent la protection des personnes qui jouent un rôle dans le système judiciaire contre certains actes d’intimidation à leur endroit et à celui de leurs familles. La peine maximale serait de 14 ans d’emprisonnement;
  • simplifient la définition actuelle d’ « organisation criminelle » du Code criminel;
  • élargissent les pouvoirs des personnes chargées de faire respecter les lois de confisquer les produits de la criminalité, en particulier les profits des organisations criminelles, et de saisir les biens utilisés dans la perpétration d’un crime;
  • établissent un processus d’imputabilité pour protéger les agents chargés d’appliquer les lois de toute responsabilité pénale lorsqu’ils commettent des actes, au cours d’une enquête ou d’une infiltration d’une organisation criminelle, qui seraient autrement jugés illégaux.

Notre gouvernement élaborera également une nouvelle Stratégie fédérale en matière de poursuites contre le crime organisé pour faire en sorte qu’il y ait une coordination accrue entre les enquêteurs et les procureurs et que les enquêtes et les poursuites soient plus efficaces.

Par ailleurs, nous allons injecter une somme additionnelle de 200 millions de $ au cours des cinq prochaines années dans la mise en oeuvre des mesures législatives et des stratégies connexes liées aux poursuites et à l’application de la loi. Ces fonds viendront s’ajouter aux 584 millions de $ affectés dans le dernier budget fédéral et aux plus de 300 millions de $ consacrés au cours des années antérieures aux activités de la GRC.

Ces annonces renforcent les progrès accomplis par notre gouvernement dans ses actions contre le crime organisé. Au cours des quatre dernières années seulement, le gouvernement fédéral a déposé pas moins de huit projets de loi et une série d’autres mesures qui ont renforcé la capacité des autorités responsables de faire respecter la loi de poursuivre les organisations criminelles et rehaussé notre capacité de protéger nos frontières.

Nous croyons que des communautés fortes et sûres sont une composante essentielle du tissu de notre société, et notre gouvernement est déterminé à les préserver.

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Q: Qu’est-ce que votre gouvernement a fait au chapitre de la réduction des impôts?

R: Nous croyons pouvoir rehausser le niveau de vie des Canadiens en allégeant les impôts. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé dans l’Énoncé économique et mise à jour budgétaire de 2000 qu’il accélérera les baisses d’impôt prévues dans le Budget de 2000. Les mesures fiscales contenues dans le Budget de 2000 et la Mise à jour accordent, de loin, la plus importante réduction d’impôt de toute l’histoire du Canada – soit des allégements fiscaux cumulatifs d’environ 100 milliards de dollars d’ici 2004-2005.

Cependant, il ne convient pas de réduire les impôts à tort et à travers. L’approche est équitable et responsable. Équitable, parce que la part du lion des réductions profite aux Canadiens à revenu modeste ou moyen. En effet, 52 % des baisses d’impôt iront aux Canadiens qui gagnent moins de 60 000 $.

Quel impact auront ces réductions?

L’an prochain, un parent sans conjoint qui a un enfant et gagne 25 000 $ verra ses avantages fiscaux nets passer de 800 $ à 2 200 $.

L’an prochain, un parent sans conjoint qui a un enfant et qui gagne 33 000 $ aura droit à une baisse d’impôt de 100 %, soit 900 $.

L’an prochain, une famille monoparentale ayant deux enfants et un revenu de 40 000 $ économisera 32 % sur ses impôts, soit une somme de 1 100 $. D’ici quatre ans, ses impôts auront diminué de 59 %.

L’an prochain, une famille de quatre personnes à deux revenus totalisant 60 000 $ verra ses impôts réduits de 18 % – c’est-à-dire de 1 000 $. En moins de quatre ans, cette réduction passera à 34 %.

Grâce à une économie plus vigoureuse qu’elle ne l’a été depuis des décennies, les Canadiens sont entrés dans une ère de prospérité et de croissance. Les excédents budgétaires que nous enregistrons nous permettent à la fois de renforcer le tissu social du Canada et de laisser aux Canadiens une plus grande part de l’argent qu’ils gagnent, cette année, l’an prochain et au cours des années à venir.

 


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