Marie Rollet-Hébert Pierre-Esprit Radisson Sir Alexander Mackenzie
John Ware Sir Sandford Fleming Capitaine Robert Bartlett

Encore de nos jours, nous ne sommes jamais bien loin de la nature sauvage. L'essence même de l'identité canadienne, on se plaît à le répéter, réside dans le mystère des terres nouvelles et le défi posé par la survie dans un pays démesuré, qui garde jalousement ses secrets.

Parmi ceux (blancs?) qui ont aidé à défricher et à explorer ce pays, beaucoup sont devenus des héros. On a exalté les mérites des explorateurs du Nord, des coureurs des bois, des colons et des prospecteurs qui ont tenté de conquérir le territoire.

Samuel de Champlain et Étienne Brûlé se complétaient dans leur façon d'aborder le Nouveau Monde. Champlain était un visionnaire qui rêvait de coloniser le continent. On l'a même baptisé le père de la Nouvelle-France. Par contre, Étienne Brûlé a été le premier nord-américain d’origine européenne à vivre loin des sentiers battus. Il parcourut les régions sauvages, apprit plusieurs langues indiennes et servit de guide à Champlain et à ceux qui désiraient s'établir au pays.

On a glorifié tous ces pionniers canadiens qui ont traversé maintes épreuves pour fonder des villages en pays étranger. Ils sont arrivés d'abord en petits groupes sur la côte est, puis sont partis s’établir en vagues successives plus à l’ouest et au nord.

L’exploration de l’Arctique a fasciné le monde entier. La tentative de John Franklin d’y vivre en utilisant des moyens de survie européens se termina dans le drame. Les explorateurs d'une époque plus récente apprirent des Inuit comment survivre dans le Grand Nord.

Sir Sandford Fleming fut responsable de la construction du chemin de fer du Canadien pacifique. Il supervisa cette entreprise colossale qui permit de relier les côtes est et ouest du pays, et qui prit une grande importance symbolique pour les Canadiens.