Constatations détaillées – Incidence des mesures prises en raison de la COVID-19 - Sondage auprès des fonctionnaires électoraux à la suite de la 44e élection générale fédérale

8. Incidence des mesures prises en raison de la COVID-19

Cette section porte sur la connaissance qu'avaient les fonctionnaires électoraux des mesures de santé et de sécurité liées à la COVID-19 dans les lieux de vote, ainsi que sur l'incidence de ces mesures sur le processus électoral.

Presque tous connaissaient les conditions d'emploi mises en place en raison de la COVID-19

En raison de la pandémie de COVID-19, les préposés au scrutin pour cette élection ont dû se soumettre à l'obligation de porter en tout temps un masque et un écran facial à l'intérieur et d'informer le directeur du scrutin de toute éventuelle exposition à la COVID-19 comme conditions d'emploi.

Presque tous les répondants (96 %) ont été informés des conditions d'emploi liées à la COVID-19 au moment de leur embauche. Seuls 3 % ont dit ne pas avoir été mis au courant.

Figure 61 : Connaissance des conditions d'emploi liées à la COVID-19

Q3. Les conditions d'emploi liées à la COVID-19 vous ont-elles été expliquées au moment de votre embauche comme préposé au scrutin? [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ]
Échantillon : n = 2 051. Répondants : tous.

Figure 61 : Connaissance des conditions d'emploi liées à la COVID-19

Description de "Figure 61 : Connaissance des conditions d'emploi liées à la COVID-19"

Ce diagramme circulaire montre le niveau de connaissance des conditions d'emploi liées à la COVID-19 par les répondants au moment de leur embauche comme préposé au scrutin. La répartition est la suivante :

La grande majorité des préposés sont informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19

Lorsqu'on leur a demandé dans quelle mesure ils se sentaient informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19 en vigueur lorsqu'ils ont commencé à travailler au bureau de vote, la grande majorité (97 %) des répondants ont indiqué qu'ils se sentaient au moins plutôt bien informés. Plus précisément, 80 % ont dit se sentir bien informés, tandis que 17 % ont dit se sentir plutôt bien informés. Seuls 3 % ont déclaré se sentir pas du tout informés.

Figure 62 : Répondants informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19

Q40. Lorsque vous vous êtes présenté(e) au travail pour la première fois, à quel point vous sentiez-vous bien informé(e) des mesures de sécurité mises en place en raison de la COVID-19?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : <0,5 %].

Figure 62 : Répondants informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19

Description de "Figure 62 : Répondants informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19"

Ce diagramme à barres verticales montre dans quelle mesure les répondants se sentent bien informés des mesures de sécurité mises en place en raison de la COVID-19. La répartition est la suivante :

Les répondants de la région de l'Atlantique (92 %), suivis de ceux de la Saskatchewan (86 %), étaient plus susceptibles de se dire bien informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19 que ceux de la Colombie-Britannique (79 %), de l'Ontario (78 %), de l'Alberta (77 %) et du Québec (77 %). En général, plus les répondants sont âgés, plus ils sont susceptibles de se dire bien informés, passant de 75 % chez les 16 à 24 ans à 87 % chez les 75 ans et plus.

Les superviseurs de centre de scrutin étaient plus susceptibles (83 %) que les préposés à l'information (78 %) de dire qu'ils étaient bien informés des mesures de sécurité liées à la COVID-19. Ceux qui ont travaillé dans des bureaux de vote itinérants étaient plus susceptibles de se dire bien informés (85 %), par rapport à ceux qui ont travaillé dans un bureau de vote ordinaire le jour du scrutin (80 %) et dans les bureaux du vote par anticipation (78 %).

Presque tous estiment que les électeurs comprenaient les directives pour voter selon les protocoles liés à la COVID-19

Quatre-vingt-seize pour cent (96 %) des personnes interrogées (n = 2 038) ont déclaré que les électeurs avaient compris les instructions sur la façon de voter en toute sécurité, dont près des deux tiers (64 %) qui ont dit les avoir très bien comprises. Seuls 3 % ont déclaré que les électeurs n'avaient pas bien compris les instructions.

Figure 63 : Mesure dans laquelle les électeurs ont bien compris les instructions sur la façon de voter en toute sécurité

Q41a. Selon votre expérience au lieu de vote, diriez-vous que les électeurs ont compris les instructions pour voter en toute sécurité? [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ]
Échantillon : n = 2 038. Répondants : préposés au scrutin [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 63 : Mesure dans laquelle les électeurs ont bien compris les instructions sur la façon de voter en toute sécurité

Description de "Figure 63 : Mesure dans laquelle les électeurs ont bien compris les instructions sur la façon de voter en toute sécurité"

Ce diagramme à barres verticales montre l'évaluation que font les répondants de la façon dont les électeurs ont compris les instructions sur la façon de voter en toute sécurité. La répartition est la suivante :

Les répondants de la Saskatchewan (76 %), suivis de ceux du Canada atlantique (72 %), avaient plus tendance à dire que les électeurs avaient très bien compris les instructions que ceux de la Colombie-Britannique (62 %), de l'Ontario (61 %) et de l'Alberta (58 %).

Ceux qui travaillaient dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée étaient moins susceptibles (54 %) que ceux qui travaillaient dans des communautés des Premières Nations (70 %) ou d'autres communautés (64 %) de dire que les électeurs avaient très bien compris les instructions.

Très peu ont dû demander aux électeurs de mettre leur masque

On a demandé à la moitié (n = 1 994) des préposés au scrutin à quelle fréquence ils ont dû demander aux électeurs de mettre leur masque pendant qu'ils travaillaient. Très peu (3 %) ont répondu qu'ils ont souvent ou très souvent dû le faire. La plupart (86 %) ont dit l'avoir rarement fait, voire jamais (58 %). En outre, 10 % ont déclaré qu'ils ont dû parfois demander aux électeurs de mettre leur masque.

Figure 64 : Fréquence à laquelle on a dû demander aux électeurs de mettre leur masque

Q42a. Lorsque vous travailliez au lieu de vote, à quelle fréquence, le cas échéant, avez-vous dû demander à un électeur de mettre son masque? [ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ]
Échantillon : n = 1 984. Répondants : préposés au scrutin [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 64 : Fréquence à laquelle on a dû demander aux électeurs de mettre leur masque

Description de "Figure 64 : Fréquence à laquelle on a dû demander aux électeurs de mettre leur masque"

Ce diagramme à barres verticales montre la fréquence à laquelle les répondants ont déclaré avoir dû demander aux électeurs de mettre leur masque. La répartition est la suivante :

Les répondants du Canada atlantique (65 %) et du Québec (64 %) étaient plus susceptibles que ceux de l'Ontario (57 %), de l'Alberta (51 %) et de la Colombie-Britannique (49 %) de dire qu'ils n'avaient jamais eu à demander aux électeurs de mettre leur masque.

Les personnes âgées de 16 à 24 ans (39 %) étaient moins susceptibles que tous les autres groupes d'âge (dont les résultats varient de 55 % à 62 %) de dire qu'elles n'avaient jamais eu à faire cette demande. Ceux qui ont travaillé à un bureau de vote par anticipation (41 %) étaient moins susceptibles de rappeler cette consigne aux électeurs que ceux qui ont travaillé à un bureau de vote ordinaire le jour du scrutin (62 %) ou à un bureau de vote itinérant (57 %).

Les préposés à l'information (39 %) et les superviseurs de centre de scrutin (46 %) étaient moins susceptibles de dire qu'ils n'avaient jamais eu à faire cette demande, contrairement aux agents d'inscription (63 %) et aux scrutateurs (72 %).

Presque tous sont satisfaits de l'équipement de protection personnel fourni

Quatre-vingt-quatorze pour cent (94 %) des répondants se sont dits satisfaits, dans une certaine mesure, de l'équipement de protection personnel fourni aux travailleurs du scrutin par Élections Canada, dont 73 % qui se sont dits très satisfaits. Seulement 5 % ont déclaré ne pas être satisfaits.

Figure 65 : Satisfaction à l'égard de l'équipement de protection personnel

Q43. Dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) de l'équipement de protection personnel fourni par Élections Canada pour utilisation au lieu de scrutin?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 65 : Satisfaction à l'égard de l'équipement de protection personnel

Description de "Figure 65 : Satisfaction à l'égard de l'équipement de protection personnel"

Ce diagramme à barres verticales indique le niveau de satisfaction des répondants à l'égard de l'équipement de protection personnel qui leur a été fourni par Élections Canada pour utilisation au lieu de scrutin. La répartition est la suivante :

Les préposés au scrutin du Canada atlantique (82 %) étaient plus susceptibles de se dire très satisfaits de l'équipement de protection personnel fourni que ceux des autres provinces (dont les résultats varient de 67 % à 73 %), à l'exception du Manitoba. Ceux qui travaillaient dans les communautés des Premières Nations (89 %) étaient plus enclins à se dire très satisfaits que ceux qui travaillaient dans des résidences pour personnes âgées ou des établissements de soins de longue durée (73 %) et dans les autres communautés (72 %).

Les personnes âgées de 16 à 24 ans (64 %) et de 25 à 34 ans (63 %) étaient moins susceptibles de se dire très satisfaites de l'équipement de protection personnel que les autres groupes d'âge. En outre, ceux qui ont travaillé dans un bureau de vote par anticipation (68 %) ont été moins nombreux à se dire très satisfaits que ceux qui ont travaillé dans des bureaux de vote itinérants (76 %) et le jour du scrutin (73 %).

La grande majorité s'est sentie en sécurité dans les bureaux de vote

La plupart des préposés au scrutin (95 %) ont dit se sentir en sécurité grâce aux mesures mises en place pour lutter contre la COVID-19 pendant qu'ils travaillaient dans le bureau de vote, dont 64 % qui ont déclaré se sentir très en sécurité. Seuls 4 % d'entre eux ont déclaré se sentir en danger dans une certaine mesure.

Figure 66 : Mesure dans laquelle les préposés au scrutin se sont sentis en sécurité grâce aux mesures liées à la COVID-19

Q44. Selon votre expérience de travail au lieu de vote, diriez-vous que les mesures mises en place en raison de la COVID-19 vous ont donné le sentiment d'être…? Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 66 : Mesure dans laquelle les préposés au scrutin se sont sentis en sécurité grâce aux mesures liées à la COVID-19

Description de "Figure 66 : Mesure dans laquelle les préposés au scrutin se sont sentis en sécurité grâce aux mesures liées à la COVID-19"

Ce diagramme à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants se sentent en sécurité grâce aux mesures mises en place en raison de la COVID-19. La répartition est la suivante :

Les répondants du Canada atlantique (75 %) étaient plus susceptibles de dire qu'ils se sentaient très en sécurité grâce aux mesures mises en place en raison de la COVID-19 que ceux des autres provinces (dont les résultats varient de 59 % à 67 %), à l'exception du Manitoba. Les agents d'inscription (67 %) étaient plus enclins à se dire très en sécurité que les scrutateurs (62 %). Les répondants qui travaillaient dans les communautés des Premières Nations (74 %) étaient plus susceptibles de dire qu'ils se sentaient très en sécurité, comparativement à ceux qui travaillaient dans les bureaux de vote des autres communautés (64 %).

Le sentiment d'être très en sécurité en travaillant dans les bureaux de vote augmente généralement avec l'âge : de 56 % des personnes de 25 à 34 ans à 74 % des personnes de 75 ans et plus.

Les répondants qui ont travaillé dans un bureau de vote par anticipation (57 %) ont moins souvent répondu qu'ils se sentaient très en sécurité en présence des mesures mises en place en raison de la COVID-19 que ceux qui ont travaillé dans un bureau de vote ordinaire le jour du scrutin (65 %) ou dans un bureau de vote itinérant (71 %).

Le manque d'espace est la principale raison pour laquelle on ne se sent pas en sécurité

Parmi les rares répondants qui ont dit se sentir en danger (n = 144), près de la moitié (48 %) estiment qu'il n'y avait pas assez d'espace pour assurer l'éloignement social dans le bureau de vote. Ensuite, environ un quart (27 %) d'entre eux ont déclaré que les employés/électeurs ignoraient les protocoles liés à la COVID-19, 18 % ont indiqué que les surfaces, les documents et les crayons n'étaient pas désinfectés, et 15 % ont trouvé que l'équipement de protection personnel était insuffisant. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 67.

Figure 67 : Raisons pour lesquelles on ne s'est pas senti pas en sécurité

Q45. Pourriez-vous décrire brièvement les raisons pour lesquelles vous ne vous sentiez pas en sécurité?
Échantillon : n = 144. Répondants : répondants qui ne se sont pas sentis en sécurité malgré les mesures mises en place en raison de la COVID-19 [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 67 : Raisons pour lesquelles on ne s'est pas senti pas en sécurité

Description de "Figure 67 : Raisons pour lesquelles on ne s'est pas senti pas en sécurité"

Ce diagramme à barres horizontales montre les raisons pour lesquelles les répondants ne se sentent pas en sécurité. La répartition est la suivante :

L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.

Environ quatre répondants sur cinq estiment que les mesures liées à la COVID-19 n'ont pas rendu leur travail difficile

À la question de savoir si les mesures mises en place en raison de la COVID-19 ont rendu leur travail difficile au bureau de vote, quatre répondants sur cinq (82 %) estiment que cela n'a pas été le cas. Une personne sur cinq (17 %) a répondu que les mesures ont rendu son travail difficile.

Figure 68 : Degré de difficulté du travail en raison des mesures de sécurité liées à la COVID-19

Q46. Les mesures de sécurité mises en place en raison de la COVID-19 ont-elles rendu votre travail difficile?
Échantillon : n = 4 030. Répondants : tous.

Figure 68 : Degré de difficulté du travail en raison des mesures de sécurité liées à la COVID-19

Description de "Figure 68 : Degré de difficulté du travail en raison des mesures de sécurité liées à la COVID-19"

Ce diagramme circulaire montre les réponses des répondants quant à savoir si les mesures de sécurité mises en place en raison de la COVID-19 dans les bureaux de vote ont rendu leur travail difficile. La répartition est la suivante :

Les préposés au scrutin de l'Alberta (21 %) étaient plus enclins à dire que les mesures de sécurité mises en place en raison de la COVID-19 rendaient leur travail difficile, comparativement à ceux du Manitoba (13 %), du Québec (15 %) et des provinces de l'Atlantique (9 %). Les agents d'inscription (11 %) ont moins tendance à faire cette affirmation que les titulaires d'autres postes (dont les résultats varient de 16 % à 19 %). Les préposés qui ont travaillé dans un bureau de vote par anticipation (23 %) étaient plus susceptibles de dire que ces mesures de sécurité ont rendu le travail difficile, comparativement à ceux qui ont travaillé dans un bureau de vote ordinaire le jour du scrutin (15 %) ou dans un bureau de vote itinérant (18 %).

Les répondants âgés de 25 à 54 ans étaient plus susceptibles de dire que les mesures rendaient leur travail difficile (21%) par rapport aux répondants plus jeunes âgés de 18 à 24 ans (14%) et aux répondants plus âgés de 55 ans et plus (15%).

Le port du masque est la mesure de sécurité liée à la COVID-19 qui a le plus compliqué le travail en raison de la difficulté de comprendre les gens et de se faire entendre

Parmi les répondants qui trouvent que les mesures de sécurité liées à la COVID-19 rendaient leur travail difficile (n = 654), un sur cinq (19 %) a déclaré que le masque rendait difficile de comprendre les gens ou de se faire entendre. Ensuite, les raisons les plus souvent citées pour expliquer pourquoi les mesures ont rendu leur travail difficile sont : le nettoyage ou l'organisation supplémentaires (15 %); les masques rendent la respiration difficile ou sont difficiles à porter toute la journée (14 %); le vote est ralenti ou plus difficile (14 %); le fait qu'il n'y ait qu'un scrutateur à chaque table pour faire un travail qui était auparavant effectué par deux personnes (14 %), et la nécessité d'avoir suffisamment d'espace pour assurer un éloignement physique (14 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 69.

Figure 69 : Raisons pour lesquelles les mesures liées à la COVID-19 ont rendu le travail difficile

Q47. Comment les mesures de sécurité liées à la COVID-19 ont-elles rendu votre travail difficile?
Échantillon : n = 654. Répondants : répondants ayant dit que les mesures de sécurité liées à la COVID-19 ont rendu leur travail difficile. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].

Figure 69 : Raisons pour lesquelles les mesures liées à la COVID-19 ont rendu le travail difficile

Description de "Figure 69 : Raisons pour lesquelles les mesures liées à la COVID-19 ont rendu le travail difficile"

Ce diagramme à barres horizontales montre les raisons pour lesquelles les mesures de sécurité liées à la COVID-19 ont rendu le travail difficile pour les répondants qui ont estimé que c'était le cas. La répartition est la suivante :

Les agents d'inscription (36 %) et les scrutateurs (23 %) étaient plus susceptibles de dire que les masques rendaient difficile la tâche de comprendre les gens ou de se faire entendre que les superviseurs de centre de scrutin (10 %) ou les préposés à l'information (11 %).

Les préposés qui ont travaillé le jour du scrutin (23 %) ont plus tendance à dire qu'il était difficile de comprendre les gens ou de se faire entendre que ceux qui ont travaillé à un bureau de vote par anticipation (9 %).