Cette section présente les résultats relatifs aux conditions d'emploi en général, selon les préposés au scrutin.
Plus de la moitié (54 %) des travailleurs électoraux ont trouvé leurs conditions d'emploi très bonnes, en plus des 38 % qui ont jugé leurs conditions assez bonnes. En tout, 93 % des préposés au scrutin ont donné une évaluation favorable de ce facteur. Le taux de satisfaction à l'égard des conditions d'emploi a peu changé au fil des ans (92 % en 2019 et 94 % en 2015 contre 93 % en 2021). La proportion de préposés qui répondent que leurs conditions sont très bonnes est la même qu'en 2019 (54 %), mais elle est inférieure que celle obtenue en 2015 (63 %).
Q66. En général, selon votre expérience, diriez-vous que les conditions d'emploi étaient…?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : répondants ayant fait au moins un quart de travail. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].
Ce diagramme à barres verticales montre l'appréciation des répondants quant à leurs conditions d'emploi. La répartition est la suivante :
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (92 %) et de l'Ontario (91 %) étaient moins susceptibles de trouver leurs conditions d'emploi assez ou très bonnes que les fonctionnaires électoraux du Manitoba (98 %), du Canada atlantique (98 %), de la Saskatchewan (96 %) et de l'Alberta (95 %). Les agents d'inscription (95 %) étaient plus susceptibles de considérer leurs conditions d'emploi comme étant assez ou très bonnes que les scrutateurs (92 %). Ceux qui travaillaient dans les communautés des Premières Nations (97 %) étaient plus susceptibles d'avoir cette même opinion que ceux qui travaillaient dans une résidence pour personnes âgées/un établissement de soins de longue durée (93 %) ou dans un autre lieu de vote (93 %).
Le personnel âgé de 25 à 34 ans est moins susceptible de considérer les conditions d'emploi comme assez ou très bonnes (88 % contre 94 % des 16-24 ans, 93 % des 35-54 ans, 94 % des 55-64 ans, 94 % des 65-74 ans et 95 % des 75 ans et plus).
Parmi les préposés au scrutin qui ont répondu que les conditions étaient mauvaises (n = 249), deux sur cinq (39 %, en baisse par rapport à 60 % en 2019, mais toujours en hausse par rapport à 29 % en 2015) ont donné pour raison le manque de pauses. Ensuite, 28 % (en baisse par rapport à 41 % en 2019, mais en hausse par rapport à 22 % en 2015) ont invoqué le grand nombre d'heures, 27 % ont déclaré qu'il fallait plus de personnel, et 25 % ont souligné les difficultés avec d'autres employés ou des superviseurs. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 53.
Q67. Pour quelles raisons? [Jusqu'à trois réponses acceptées].
Échantillon : n = 249. Répondants : répondants ayant déclaré que les conditions d'emploi étaient mauvaises [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 4 %].
Ce diagramme à barres horizontales montre les raisons pour lesquelles les répondants qui ont déclaré que les conditions de travail étaient mauvaises les considéraient comme telles. La répartition est la suivante :
Les personnes suivantes étaient plus susceptibles d'indiquer le manque de pauses comme raison des mauvaises conditions d'emploi :
La grande majorité des préposés au scrutin (91 %) ont dit ne pas avoir été victimes de harcèlement pendant leur emploi à l'élection fédérale de 2021, contre 8 % qui ont affirmé le contraire. Cela représente une très légère augmentation par rapport à 2019, où 5 % des fonctionnaires électoraux ont déclaré avoir été victimes de harcèlement.
Q74. Avez-vous subi du harcèlement pendant votre emploi à l'élection?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : répondants ayant fait au moins un quart de travail [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].
Ce diagramme circulaire montre les réponses des répondants quant à savoir s'ils ont subi du harcèlement pendant leur emploi à l'élection. La répartition est la suivante :
Par région, les préposés au scrutin de l'Alberta (12 %), de la Colombie-Britannique (11 %) et de l'Ontario (9 %) étaient plus susceptibles d'avoir subi du harcèlement que ceux du Canada atlantique (6 %), du Manitoba (5 %) et du Québec (4 %). Ce nombre était plus grand chez les superviseurs de centre de scrutin (11 %) et les préposés à l'information (11 %) que chez les agents d'inscription (7 %) et les scrutateurs (5 %).
Parmi les personnes qui ont été victimes de harcèlement pendant qu'ils travaillaient à l'élection fédérale (n = 314), 7 sur 10 (71 %) ont dit avoir été victimes d'abus verbal, de comportements humiliants ou de menaces. Ensuite, près de deux personnes sur cinq (39 %) ont dit avoir été victimes de harcèlement découlant des mesures de sécurité liées à la COVID-19, et 29 % ont déclaré avoir subi des microagressions. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 55.
Q75. Diriez-vous que vous avez subi…? [Réponses multiples acceptées].
Échantillon : n = 314. Répondants : répondants qui ont été victimes de harcèlement pendant leur emploi à l'élection. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %]
Ce diagramme à barres horizontales montre les types de harcèlement subis par les répondants qui en ont été victimes pendant leur emploi à l'élection. La répartition est la suivante :
Les préposés au scrutin de la Saskatchewan (90 %) étaient plus susceptibles de signaler des cas d'abus verbal, de comportements humiliants ou de menaces que ceux de l'Alberta (62 %) et de la Colombie-Britannique (58 %). Les agents d'inscription (82 %) étaient plus susceptibles que les préposés à l'information (65 %) d'être victimes d'abus verbal, de comportements humiliants ou de menaces.
Les préposés au scrutin de l'Alberta (54 %) étaient plus susceptibles de signaler un harcèlement lié aux mesures de sécurité contre la COVID-19 dans les bureaux de vote, comparativement à ceux de l'Ontario (32 %) et du Québec (20 %).
Parmi ceux qui ont subi du harcèlement pendant leur emploi à l'élection fédérale (n = 314), plus des deux tiers (64 %) ont dit que ce harcèlement venait d'un électeur. Un préposé sur cinq (21 %) a pointé un supérieur, et 18 %, un collègue.
Q76. De la part de qui avez-vous été victime de harcèlement pendant l'élection? [Réponses multiples acceptées.]
Échantillon : n = 314. Répondants : répondants qui ont été victimes de harcèlement pendant leur emploi à l'élection [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %]
Ce diagramme à barres horizontales montre les sources de harcèlement des répondants qui en ont subi pendant leur emploi à l'élection. La répartition est la suivante :
Environ deux préposés au scrutin sur cinq (43 %) étaient très satisfaits de leur rémunération horaire, et 43 % étaient plutôt satisfaits. En tout, on peut donc dire que 86 % ont exprimé un degré élevé ou modéré de satisfaction à cet égard. Cela représente une légère augmentation depuis 2019 et 2015, où 80 % et 81 % des préposés étaient respectivement assez ou très satisfaits de leur salaire.
Q62. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de votre rémunération horaire?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous les répondants qui ont fait au moins un quart de travail. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %]
Ce diagramme à barres verticales montre le niveau de satisfaction des répondants à l'égard de leur rémunération horaire. La répartition est la suivante :
Les répondants du Canada atlantique (63 %) et du Manitoba (52 %) étaient plus susceptibles de se dire très satisfaits de leur rémunération horaire que ceux des autres provinces (dont les résultats varient de 38 % à 41 %). Les personnes de 16 à 24 ans étaient les plus susceptibles d'être satisfaites de leur rémunération horaire (54 %, contre 40 % à 45 % pour les personnes âgées de 25 à 74 ans).
Les scrutateurs (18 %) étaient plus susceptibles de se dire insatisfaits de leur rémunération horaire que les superviseurs de centre de scrutin (11 %), les préposés à l'information (10 %) et les agents d'inscription (9 %).
Au moment du sondage, 97 % des préposés au scrutin avaient reçu leur paie pour les heures travaillées pendant l'élection.
Q63. Avez-vous reçu une paie pour vos heures travaillées pendant l'élection?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous les répondants qui ont fait au moins un quart de travail.
Ce diagramme circulaire montre les déclarations des répondants quant à la réception ou non de leur chèque de paie pour les heures travaillées pendant l'élection. La répartition est la suivante :
Neuf préposés au scrutin qui ont répondu avoir reçu leur paie (n = 3 918) sur dix ont trouvé que le temps qu'il a fallu pour la recevoir était très raisonnable (49 %) ou assez raisonnable (41 %). Les avis à ce sujet sont plus positifs qu'en 2019 : 86 % avaient alors estimé ce temps raisonnable.
Q64. Le temps qu'il a fallu pour recevoir votre paie était-il…?
Échantillon : n = 3 918. Répondants : répondants qui ont dit avoir reçu leur paie. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 1 %].
Ce diagramme à barres verticales montre le niveau de satisfaction des répondants qui ont déjà reçu leur paie quant au temps qu'il a fallu pour le recevoir. La répartition est la suivante :
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (13 %) et de l'Alberta (12 %) étaient parmi les plus susceptibles de trouver que le temps nécessaire pour recevoir leur paie n'était pas raisonnable, contrairement à ceux du Canada atlantique (5 %), du Québec (8 %) et de l'Ontario (8 %), qui étaient parmi les plus susceptibles d'affirmer le contraire. Les préposés au scrutin ayant travaillé aux bureaux de scrutin situés dans des communautés des Premières Nations (17 %) étaient plus susceptibles de trouver que le temps nécessaire pour recevoir leur paie était déraisonnable que ceux ayant travaillé dans des résidences pour personnes âgées / établissements de soins de longue durée (6 %) ou dans d'autres lieux de vote (9 %).
En général, les jeunes employés étaient moins susceptibles de dire que le temps nécessaire pour recevoir leur paie était raisonnable; plus précisément, 81 % des personnes de 16 à 24 ans, 86 % des personnes de 35 à 54 ans et 87 % des personnes de 25 à 34 ans ont dit que le temps d'attente était raisonnable, contre 92 % des 55 à 64 ans, 96 % des 65 à 74 ans et 96 % des 75 ans et plus.
Trois préposés au scrutin qui n'avaient pas encore reçu leur paie sur cinq (60 %; n = 92) ont dit que le délai d'attente n'était pas très raisonnable (23 %) ou déraisonnable (38 %).
Q65. Le délai d'attente pour recevoir votre paie est-il…?
Échantillon : n = 92. Répondants : répondants ayant déclaré ne pas avoir reçu leur paie. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 5 %].
Ce diagramme à barres verticales montre le niveau de satisfaction des répondants qui n'ont pas reçu leur paie quant au délai d'attente pour la recevoir. La répartition est la suivante :
L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.