Constatations détaillées – Profil des fonctionnaires électoraux – Sondage auprès des fonctionnaires électoraux à la suite de la 44e élection générale fédérale
1. Profil des fonctionnaires électoraux
Cette section contient des renseignements sur certaines caractéristiques des fonctionnaires électoraux qui ont participé au sondage.
Beaucoup ont dit avoir pris connaissance de la possibilité de travailler à l'élection par le bouche-à-oreille ou du fait d'une expérience électorale antérieure
Les fonctionnaires électoraux étaient plus susceptibles d'avoir appris qu'il était possible de travailler à l'élection fédérale de 2021 par le bouche-à-oreille d'amis, de parents ou de collègues (35 %) ou parce qu'ils avaient travaillé lors d'une élection précédente (33 %). Ils sont moins nombreux à avoir pris connaissance de cette possibilité sur le site Web d'Élections Canada (13 %) ou à avoir été contactés par un directeur du scrutin ou un bureau local d'Élections Canada (11 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 1 ci-dessous.
Les fonctionnaires électoraux de la région de l'Atlantique (41 %) étaient plus susceptibles que ceux de la Saskatchewan (36 %), de la Colombie-Britannique (33 %), du Québec (33 %), de l'Ontario (32 %), de l'Alberta (28 %) et du Manitoba (30 %) d'avoir appris la possibilité de travailler à l'élection fédérale du fait d'avoir travaillé à une élection précédente.
Les préposés à l'information (42 %) étaient plus susceptibles que les fonctionnaires occupant d'autres postes d'avoir appris la possibilité de travailler à l'élection fédérale par le bouche à oreille. Les superviseurs de centre de scrutin (47 %) étaient plus susceptibles d'avoir appris la possibilité de travailler à l'élection fédérale du fait d'avoir travaillé à une élection précédente.
Les fonctionnaires électoraux travaillant dans les bureaux de scrutin situés dans des communautés des Premières Nations (22 %) étaient moins susceptibles que ceux travaillant dans des résidences pour personnes âgées ou des établissements de soins de longue durée (33 %) ou dans d'autres communautés (33 %) d'avoir appris cette possibilité du fait d'avoir travaillé à une élection précédente.
La probabilité d'avoir pris connaissance de cette possibilité par le bouche à oreille était la plus élevée chez les 16 à 24 ans (60 %) et la plus faible chez les 75 ans et plus (22 %). À l'inverse, la probabilité d'avoir pris connaissance de cette possibilité du fait d'avoir travaillé à une élection précédente augmente généralement avec l'âge, passant de 14 % parmi les 16 à 24 ans à 54 % parmi les 7 ans et plus.
La plupart ont postulé sur le site Web d'Élections Canada
Six fonctionnaires électoraux sur dix (62 %) ont dit avoir postulé sur le site Web d'Élections Canada. Parmi les quatre autres, deux (20 %) ont dit avoir postulé parce qu'un membre du personnel du bureau local d'Élections Canada lui a demandé de travailler dans un lieu de vote. Les autres façons de postuler ont été moins souvent mentionnées, comme le démontre la figure 2.
La probabilité de postuler sur le site Web d'Élections Canada diminue généralement avec l'âge, passant de 75 % des personnes âgées de 16 à 24 ans à 44 % des personnes âgées de 75 ans et plus.
Les superviseurs de centre de scrutin (53 %) étaient moins susceptibles que les personnes occupant d'autres postes d'avoir postulé sur le site Web d'Élections Canada.
Près de la moitié n'avaient jamais travaillé comme fonctionnaire électoral
Quarante-sept pour cent (47 %) des fonctionnaires électoraux n'avaient jamais travaillé à une élection fédérale ou provinciale. En revanche, 24 % ont dit avoir une telle expérience de travail, 22 % ont dit n'avoir travaillé qu'à une élection provinciale et 7 % ont dit n'avoir travaillé qu'à une élection fédérale.
La majorité des fonctionnaires électoraux sont des femmes
La majorité des fonctionnaires électoraux sont des femmes (65 %), alors qu'environ le tiers (34 %) sont des hommes et moins de 1% sont d'un autre genre.
De nombreux fonctionnaires électoraux avaient entre 55 et 74 ans
Cinquante-neuf pour cent (59 %) des fonctionnaires électoraux avaient entre 55 et 74 ans (28 % avaient de 55 à 64 ans et 31 % avaient de 65 à 74 ans). Le tiers des répondants (34 %) avaient moins de 55 ans et quelques-uns (7 %) avaient 75 ans et plus.
Près de la moitié d'entre eux sont à la retraite
La moitié (49 %) des fonctionnaires électoraux sondés ont dit être à la retraite. Viennent ensuite les employés à temps plein (14 %) et ceux à temps partiel (11 %).
Beaucoup d'entre eux ont fait des études postsecondaires
De nombreux fonctionnaires électoraux ont terminé des études postsecondaires : 21 % ont un diplôme d'études collégiales, 24 %, un diplôme universitaire et 12 %, un diplôme universitaire de cycle supérieur. Dix-sept pour cent (17 %) ont fait certaines études postsecondaires, 17 % ont terminé le secondaire et 7 % n'ont pas terminé le secondaire.
Le revenu familial varie, mais la majorité des répondants indiquent un revenu sous les 60 000 $
Quarante-et-un pour cent (41 %) des fonctionnaires électoraux ont fait état d'un revenu familial de moins de 60 000 $ par année, alors que 16 % gagnaient entre 20 000 $ et 39 999 $ et que 17 % gagnaient entre 40 000 $ et 59 999 $ annuellement. Un peu plus du tiers (36 %) des fonctionnaires ont indiqué un revenu annuel familial égal ou supérieur à 60 000 $.
Un fonctionnaire électoral sur 5 a un handicap
Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient l'un des problèmes de santé suivants, 20 % des fonctionnaires fédéraux ont répondu oui à au moins un problème de santé, indiquant qu'ils ont un certain niveau de handicap, tandis que 77 % n'avaient aucun des problèmes énumérés. La liste complète des conditions est présentée à la figure 9.
La plupart des fonctionnaires électoraux parlent principalement l'anglais
La majorité des fonctionnaires électoraux (68 %) parlent le plus souvent l'anglais à la maison. Environ le quart des répondants (24 %) parlent le français, et 7 % parlent une autre langue que l'anglais ou le français.
Quatre répondants sur cinq sont nés au Canada; près de quatre sur cinq sont blancs
Quatre fonctionnaires électoraux sur cinq (82 %) sont nés au Canada, et 17 % sont nés à l'extérieur du Canada. Quatre pour cent (4 %) des répondants s'identifient comme membres des Premières Nations, Métis ou Inuits.
Parmi ceux qui ne se sont pas Autochtones, quatre répondants sur cinq (79 %) ont déclaré que leur origine ethnique ou culturelle était blanche. Toute la gamme d'origines est illustrée à la figure 11 ci-dessous.