La présente section porte sur la rétroaction des préposés au scrutin concernant les exigences d'identification des électeurs.
Quatre-vingt-dix-sept pour cent (97 %) des préposés au scrutin ont rapporté que le processus d'identification des électeurs à leur bureau de scrutin s'était plutôt bien déroulé (24 %) ou très bien déroulé (73 %). Les résultats sont similaires à ceux de 2019 (où 99 % avaient déclaré que ce processus s'était au moins plutôt bien déroulé), bien qu'une proportion légèrement plus faible de préposés au scrutin ait déclaré que le processus d'identification s'était très bien déroulé en 2021 (73 % contre 79 % en 2019). Toutefois, cette proportion est encore plus élevée qu'en 2015, où seulement 68 % avaient déclaré que le processus s'était très bien déroulé.
Q48. En général, dans quelle mesure diriez-vous que le processus d'identification des électeurs s'est bien déroulé à votre lieu de vote?
Échantillon : n = 4 042. Répondants : tous. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 2 %].
Ce diagramme à barres verticales montre l'évaluation des répondants quant au déroulement du processus d'identification des électeurs à leur lieu de vote. La répartition est la suivante :
Les fonctionnaires électoraux suivants étaient plus susceptibles de dire que le processus d'identification s'était très bien déroulé à leur bureau de scrutin :
Les préposés à l'information, les agents d'inscription et les scrutateurs (n = 3 302) ont été invités à dire s'ils ont vu des électeurs avoir de la difficulté à prouver leur adresse ou leur identité. Le quart des répondants (26 %) ont dit que des électeurs avaient effectivement eu du mal à le faire.
Q50. Avez-vous observé que des électeurs avaient de la difficulté à prouver leur adresse ou leur identité?
Échantillon : n = 3 302. Répondants : préposés à l'information, agents d'inscription et scrutateurs.
Ce diagramme circulaire montre les réponses des répondants quant à savoir s'ils ont observé que des électeurs avaient de la difficulté à prouver leur adresse ou leur identité. La répartition est la suivante :
Les préposés à l'information, les agents d'inscription et les scrutateurs de l'Alberta (32 %) et du Canada atlantique (31 %) étaient plus susceptibles d'avoir observé cette situation que ceux du Manitoba (21 %) et du Québec (18 %). Les agents d'inscription, suivis des préposés à l'information, étaient parmi les plus susceptibles de signaler ce problème relatif à l'adresse (37 % et 31 % respectivement), comparativement aux scrutateurs (18 %). Il n'y a pas de différences appréciables entre les types de bureaux de scrutin.
La majorité des préposés au scrutin (96 %) étaient d'accord pour dire que la carte d'information de l'électeur avait facilité l'identification des électeurs, et les trois quarts (76 %) étaient fortement d'accord que c'était le cas.
Q52. Êtes-vous fortement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord ou fortement en désaccord pour dire que la carte d'information de l'électeur a facilité l'identification des électeurs?
Échantillon : n = 2 004; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ. Répondants : tous. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 2 %].
Ce diagramme à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants sont d'accord ou non pour dire que la carte d'information de l'électeur a facilité l'identification des électeurs. La répartition est la suivante :
Les préposés au scrutin qui travaillaient dans les communautés des Premières Nations (78 %) et dans d'autres bureaux de vote (76 %) étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que la carte d'information de l'électeur facilitait l'identification des électeurs, comparativement à ceux qui travaillaient dans des résidences pour personnes âgées ou des établissements de soins de longue durée (62 %).
Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des préposés au scrutin n'ont jamais vu de cas où un candidat ou un représentant de candidat a mis en doute l'identité d'un électeur, et 10 % supplémentaires ont dit en avoir été rarement témoins. Il s'agit d'une légère diminution par rapport à l'élection de 2019, où 92 % ont déclaré n'avoir jamais été témoins d'une contestation de l'identité d'un électeur, tandis que 6 % ont dit l'avoir rarement été. Bien que la différence soit faible, il convient de noter qu'en raison de la pandémie de COVID-19, les membres du personnel électoral ont reçu pour instruction en 2021 de permettre aux électeurs portant un masque de s'inscrire et de voter sans avoir à retirer le masque ou à suivre des procédures supplémentaires. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles une proportion légèrement plus élevée de préposés au scrutin a pu être rarement témoin de contestations de l'identité d'un électeur, au lieu de ne jamais en être témoin.
Q53. À quelle fréquence, le cas échéant, avez-vous été témoin d'une situation où un candidat ou un représentant de candidat a mis en doute l'identité d'un électeur?
Échantillon : n = 2 038; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ. Répondants : tous. [Ne sait pas/Préfère ne pas répondre : 2 %].
Ce diagramme à barres verticales montre la fréquence à laquelle les répondants ont été témoins d'une situation où un candidat ou son représentant a mis en doute l'identité d'un électeur. La répartition est la suivante :
Les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'ils n'avaient jamais été témoins d'une situation où un candidat ou un représentant de candidat a mis en doute l'identité d'un électeur :