Résumé:
Bien qu’il puisse être valable de militer pour que des traducteurs compétents aident les étrangers vulnérables dans des contextes interculturels, tel que les auditions de la Convention canadienne sur le statut des réfugiés ou des tribunaux criminels, l’hypothèse qui oriente ce travail est qu’il est néanmoins trop tard pour marquer une différence, car la plupart des dommages incriminants ont déjà eu lieu dans les rencontres initiales entre le demandant/défendeur et les autorités. Entamer une discussion sur les mérites relatifs de la traduction par opposition à l’interprétation selon cette perspective, laquelle met l’emphase sur le temps où cette conversation se produit, suggérerait que l’acuité linguistique est plus importante dans les audiences formelles, alors que l’interprétation est déterminante durant les rencontres initiales, puisque c’est durant cette période de négociation qu’un interprète sensible et qualifié peut faire en sorte qu’un demandant ne s’incrimine pas ou qu’il n’y ait pas de malentendu sur sa situation avec l’autorité compétente.
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