Janvier/Février 2004
Vol. 36, n^o 1
ISSN 1492-4684

Des étudiantes envoyées en renfort

Elizabeth A. Morton, coordonnatrice du 50^e anniversaire

Dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de la Bibliothèque nationale du Canada en 2003, quatre étudiantes en bibliothéconomie sont venues à Ottawa, du 26 au 29 juin, pour travailler comme bénévoles au Forum international sur la littérature canadienne pour la jeunesse : Lire me sourit. À cette occasion, elles ont rencontré des conférenciers, des délégués et des membres du personnel de Bibliothèque et Archives Canada (BAC), l’organisme qui a assumé leurs frais de déplacement et de séjour. BAC a grandement bénéficié de leur excellent travail au forum, en plus d’avoir eu l’occasion de tisser des liens avec la prochaine génération de professionnels.

Le voyage à Ottawa suivait la conférence annuelle conjointe de l’American Library Association et de la Canadian Library Association, qui s’est déroulée du 19 au 24 juin à Toronto, et à laquelle ont également participé les étudiantes dans le cadre du programme « Students to CLA 2003 ». (Tous les ans, la Canadian Library Association parraine un étudiant ou une étudiante de chacune des écoles de bibliothéconomie au Canada pour faire du bénévolat à la conférence annuelle.)

Les heureuses élues étaient Anwen Boyd, au programme de maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information à l’Université de l’Alberta; Avril Belfon, à la faculté des sciences de l’information de l’Université de Toronto; Shannon D’Agnone, au programme de maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information à la faculté des sciences de l’information et des médias de l’Université Western Ontario; enfin, Victoria Wei Zhang, de l’École supérieure de bibliothéconomie et de sciences de l’information à l’Université McGill.

« Le voyage à Ottawa m’a permis d’apprendre certaines choses inattendues », raconte Shannon D’Agnone. « Le clou a sans aucun doute été de prêter main forte au bazar international. J’ai trouvé formidable de passer du temps avec les exposants et, grâce aux femmes bangladaises, la majorité des bénévoles sont repartis cette journée-là avec de jolis tatouages au henné. »

« Je me suis sentie à la fois privilégiée et reconnaissante d’avoir pu non seulement participer à la conférence, mais également observer un peu comment tout cela a été organisé », commente Avril Belfon. « J’écoutais, émerveillée, l’anglais se fondre dans le français et vice-versa, alors qu’on tentait tous de se comprendre. Mais cette expérience m’a surtout permis de renforcer ma profession en constatant la joie et la satisfaction qu’éprouvent les spécialistes qui exercent leur métier depuis plusieurs années. »

Au moment où nous avançons vers un avenir tout aussi stimulant qu’il y a 50 ans, lors de la création de la Bibliothèque nationale du Canada, il est emballant de constater que les jeunes professionnels de la bibliothéconomie et de l’information d’aujourd’hui manifestent l’enthousiasme et le dynamisme typiques aux pionniers de la bibliothéconomie au Canada.