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HIV/sida Communiqué - Volume 4 Numéro 2 - automne 2005

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Sida 2006

Communiqué : XVIe Conférence internationale sur le sida, du 13 au 18 août 2006 (Toronto)

Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada, en collaboration avec plusieurs autres ministères et organismes du gouvernement fédéral, se préparent à la XVIe Conférence internationale sur le sida, qui aura lieu à Toronto du 13 au 18 août 2006. Les conférences bisannuelles internationales sur le sida, organisées par la Société internationale sur le sida (SIS), sont les conférences sur le VIH/sida les plus importantes et les plus connues du monde. Elles offrent une tribune unique où les scientifiques, les responsables communautaires et les dirigeants peuvent interagir dans le but d'améliorer la lutte contre le VIH dans le monde.

La conférence de 2006, dont le thème est Time to Deliver, devrait attirer plus de 19 000 délégués du monde entier et susciter beaucoup d'attention de la part des médias au pays et à l'étranger. Le fait que la conférence se tienne à Toronto offre une occasion extraordinaire de sensibiliser davantage les Canadiens au VIH/sida et de souligner la contribution du Canada à la lutte contre le VIH/sida au pays et dans le monde.

Le gouvernement du Canada s'est engagé à faire sa part pour assurer la réussite de la conférence de 2006. À ce titre, Santé Canada a mis sur pied un secrétariat fédéral pour coordonner la participation fédérale à la conférence. Ce groupe, qui comprend des représentants de près de 20 ministères et organismes du gouvernement fédéral, se réunit régulièrement pour planifier et préparer la conférence. Parmi les contributions du gouvernement fédéral à la conférence, mentionnons un soutien financier au programme général de la conférence ainsi qu'aux programmes de bourses nationales et internationales, la coorganisation ou le coparrainage d'événements pendant toute la durée de la conférence, et la participation de cadres supérieurs à divers comités de la conférence.

Pour obtenir des renseignements généraux au sujet de la Conférence et des activités connexes, veuillez consulter le site Web de la Conférence à www.aids2006.orgnouvelle fenêtre. Pour obtenir des réponses précises concernant la participation du gouvernement du Canada, veuillez communiquer avec Amy Arnold à amy_arnold@hc-sc.gc.ca.

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Planification et établissement de priorités en matière de recherche sur le VIH/sida à l'échelle nationale

L'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada s'engage à assurer la planification et l'établissement des priorités en matière de recherche sur le VIH/sida à l'échelle nationale d'une façon concertée et intégrée entre 2004 et 2009. Les fonds prévus pour cette activité, comme dans le cas de tous les fonds de l'Initiative fédérale, seront augmentés progressivement selon cet échéancier.

En 2004-2005, l'Agence de la santé publique du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont convenu de réaliser une série de petits projets, qui fourniront des renseignements généraux et les fondements de cette activité nationale de planification et d'établissement de priorités en matière de recherche au cours des prochaines années et éclaireront entre temps le Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida des IRSC (CCRVSI).

Les IRSC retiennent les services d'un expert-conseil pour réaliser un projet d'examen environnemental sur l'état de la recherche sur le VIH/sida au Canada. Ce projet comprend les éléments suivants :

  • repérer les sources canadiennes de recherche sur le VIH/sida dans les ministères et organismes fédéraux et provinciaux et les organismes communautaires sur le VIH/sida;
  • déterminer le niveau de soutien à l'endroit de la recherche sur le VIH/sida;
  • recueillir de l'information concernant les secteurs prioritaires de recherche actuels sur le VIH/sida et les dépenses en fonction de ces priorités;
  • faire la synthèse et l'analyse des données en fournissant un aperçu des forces et des faiblesses de la recherche canadienne sur le VIH/sida et relever les lacunes potentielles;
  • produire des données concernant de la recherche axée sur deux secteurs cibles : les microbicides et les vaccins.
Les IRSC comptent terminer ce projet avant le 31 octobre 2005.

L'Agence de la santé publique du Canada réalisera deux petits projets au cours des six prochains mois :

  1. Modèles de planification et d'établissement de priorités en matière de recherche : l'objet de ce contrat est de rendre compte des initiatives précédentes en matière de planification de la recherche de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida, de leurs forces, de leurs faiblesses, et aussi de rassembler des modèles clairs et globaux de planification et d'établissement de priorités en matière de recherche qui pourraient s'appliquer à la recherche sur le VIH/sida effectuée au Canada. Les modèles retenus devraient concerner des domaines pertinents où la recherche est large et multidimensionnelle et comprend des secteurs aussi diversifiés que la recherche de nature biologique, clinique, sociologique, psychologique, comportementale, juridique, économique et relative aux droits de la personne. De plus, les modèles choisis devraient englober des domaines où la recherche est effectuée par une gamme de participants qui pourraient comprendre des organismes communautaires, des cliniciens ou des éducateurs, ainsi que des chercheurs indépendants et des chercheurs universitaires.
  2. Priorités en matière de recherche trouvées dans des documents clés et établies par des informateurs et des intervenants clés : l'objet de ce contrat est d'examiner les documents découlant de réunions, d'examens et d'évaluations où on a établi l'orientation de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida, ainsi que de l'Initiative fédérale et du document pancanadien intitulé Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan. De plus, on réalisera des entrevues avec un nombre limité d'informateurs et d'intervenants clés afin de recueillir leurs commentaires sur les domaines de recherche sur lesquels il faut se pencher pour aller au devant de l'épidémie de VIH au Canada. Parmi ces informateurs, on comptera les organisations qui représentent des chercheurs comme les ACRS, la Fondation canadienne de recherche sur le sida, le Réseau canadien pour les essais VIH, l'OHTN, le centre d'excellence de la Colombie-Britannique, toutes les grandes ONG qui s'intéressent au VIH, ainsi que plusieurs organisations représentant les personnes vivant avec le VIH, en particulier celles qui représentent des populations précises vulnérables au VIH, notamment les hommes gais, les utilisateurs de drogues injectables, les Autochtones, et les ressortissants de pays où le VIH est endémique.

Ces trois projets, tout en éclairant entre temps le CCRVSI, fourniront une information importante quant à la manière de procéder en ce qui concerne le processus de planification et d'établissement de priorités en matière de recherche sur le VIH/sida à l'échelle nationale. Le projet concernant les modèles et les méthodes intégrera l'expérience passée en matière de planification de la recherche canadienne sur le VIH/sida tout en misant sur les leçons apprises dans d'autres domaines. On jettera ainsi les bases d'un processus de collaboration visant à mobiliser tous les intervenants concernant la planification et l'établissement des priorités en matière de recherche au Canada.

Le projet concernant les priorités en matière de recherche repérées dans les documents clés et établies par des intervenants clés et l'examen du milieu de la recherche actuel fournissent une information essentielle qui nourrira le travail de planification et d'établissement de priorités dès qu'il sera mis en place, tel qu'il est énoncé ci-dessus.

Prochaines étapes

Les résultats de ces trois projets seront diffusés largement auprès des intervenants tout au long de 2006, et on concevra un processus visant l'élaboration d'un plan de recherche national qui sera fondé sur la collaboration, intégré, complet, évalué et renouvelé de façon régulière.

IRSC

Le 1er novembre 2004 , l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC, en partenariat avec l'Institut de la santé des Autochtones des IRSC, a annoncé la première ronde d'appels de demandes (AD) dans le cadre du nouveau Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida. Le Programme apporte un soutien aux promoteurs de projets supposant la participation des communautés à la recherche en matière de santé sur le VIH/sida en offrant à ces dernières la possibilité de prendre en charge la promotion de la santé et les pratiques visant à réduire le risque et l'incidence de l'infection à VIH/sida dans tous les milieux. La première ronde d'appels de demandes comprenait six catégories de subventions et de bourses : subventions de fonctionnement, subventions de perfectionnement, subventions pour assistants techniques de recherche, ateliers de renforcement des capacités, bourses de recherche au doctorat et bourses de recherche à la maîtrise.

Au cours du transfert, les IRSC ont travaillé avec acharnement afin de respecter les principes du Programme et ont consulté la communauté pour s'assurer que sa précieuse contribution ne serait pas perdue. Pour assurer la continuité et maintenir l'esprit dans lequel le Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida a été conçu, on a formé deux comités d'examen du mérite. Les comités étaient composés de chercheurs et de membres des communautés qui ont mis leur expertise en recherche communautaire, leur connaissance des IRSC, leur expérience en ce qui concerne le programme de Santé Canada et une représentation culturelle unique au profit des comités. Ces derniers se sont réunis au début de mars pour examiner les projets.

En tout, 53 demandes ont été reçues en réaction aux six appels de demandes : 32 dans le cadre des concours généraux, et 21 pour les concours visant les Autochtones. Quinze projets ont été approuvés à des fins de financement dans les concours généraux, et 11 autres projets, dans le cas des concours visant les Autochtones, ce qui représente un taux de réussite très impressionnant de 50 %.

Les résultats finaux de ce premier lancement nous réjouissent beaucoup. Le grand nombre de demandes reçues illustre le besoin d'initiatives communautaires et le rôle de plus en plus important que jouent les contributions communautaires.

Le financement mis à la disposition de la recherche communautaire augmentera; il passera de 1,8 million de dollars actuellement à 3,3 millions de dollars d'ici 2008-2009. La prochaine occasion de présenter une demande de financement pour la recherche communautaire se présentera en juin 2006. Pour obtenir plus d'information, veuillez consulter le site Web: Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII)nouvelle fenêtre

Surveiller plus attentivement l'épidémie de VIH : Surveillance de deuxième génération du VIH au Canada

Soucieuse de se tenir au courant de la situation changeante de l'épidémie de VIH au Canada et conformément aux dernières recommandations de l'OMS et de l'ONUSIDA sur la surveillance du VIH/sida, l'Agence de la santé publique du Canada a mis sur pied un système de surveillance sentinelle qui assure le suivi des comportements à risque associés au VIH et aux infections connexes comme les autres ITS et l'hépatite C chez les populations à risque élevé. Cela se fait en collaboration avec les autorités de la santé provinciales, régionales et locales, les intervenants communautaires et les chercheurs. Le système de surveillance fournira de l'information essentielle à ceux qui participent à la planification et à l'évaluation de la lutte au VIH, aux ITS et à l'hépatite C chez les populations à risque élevé comme les utilisateurs de drogues injectables (UDI) et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSAH). Grâce à ce système, on peut évaluer les tendances nationales et, jusque dans une certaine mesure, les tendances provinciales et locales en ce qui a trait à l'injection de drogues et aux comportements sexuels à risque. De plus, les données sur les tendances comportementales amélioreront les données sur la surveillance actuelles ainsi que les estimations nationales concernant l'incidence et la prévalence dans la surveillance de la situation du VIH et des épidémies connexes. Il est également possible d'utiliser les données en même temps que d'autres sources de données afin d'évaluer les effets des efforts et des politiques en matière de prévention sur les plans national et provincial.

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M-Track: Surveillance de deuxième génération du VIH chez les HRAH au Canada : Surveiller les tendances aux chapitres de la prévalence du VIH, de l'hépatite virale, des ITS et des comportements à risque associés

Depuis le commencement de l'épidémie de VIH/sida au début des années 80, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes ont été gravement touchés par la propagation du VIH au Canada. Ils comptent le plus grand nombre de cas de sida et de tests de dépistage du VIH positifs. Des données récentes sur l'incidence du VIH et les comportements à risque portent à croire que les HRSAH continuent d'être à risque en ce qui concerne l'infection à VIH et les autres infections transmises sexuellement lorsqu'ils adoptent des comportements sexuels à risque élevé.

L'Agence de la santé publique du Canada s'affaire actuellement à mettre sur pied M-Track, un système de surveillance de deuxième génération des HRSAH au Canada. À Montréal, l'étape 1 de M-Track a été récemment réalisée en collaboration avec l'équipe responsable de l'étude ARGUS, au cours de laquelle plus de 2 000 HRSAH ont rempli un questionnaire et fourni des échantillons de sang desséché. Des négociations sont en cours afin d'entreprendre des études pilotes sur M-Track à Toronto et à Ottawa en vue d'évaluer la faisabilité des procédures de collecte de données, y compris l'administration du questionnaire et la collecte d'échantillons biologiques. De concert avec d'autres centres, l'Agence examine également la possibilité d'élargir le réseau de M-Track. Les études relatives à M-Track ont aussi fourni une plateforme permettant d'entreprendre de nouveaux essais en laboratoire comme la méthode modifiée de dosage immunoenzymatique (fondée sur des échantillons de sang desséché) pour évaluer l'incidence du VIH. En plus des tests de dépistage du VIH et du virus de l'hépatite C, les échantillons de sang desséché recueillis à Montréal feront aussi l'objet de tests pour la syphilis.

Pour obtenir plus d'information concernant M-Track, veuillez communiquer avec Dana Paquette, à Dana_Paquette@phac-aspc.gc.ca, ou avec Rhonda Kropp, à rhonda_kropp@phac-aspc.gc.ca.

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I-Track : Surveillance améliorée des comportements à risque chez les utilisateurs de drogues injectables au Canada

Les utilisateurs de drogues injectables (UDI) risquent d'être infectés par le VIH et d'autres infections hématogènes comme l'hépatite C par l'entremise de matériel d'injection contaminé et de pratiques sexuelles non protégées. L'ASPC a mis sur pied un système de surveillance des comportements à risque associés au VIH et à l'hépatite C dans divers centres sentinelles du Canada grâce à la collaboration des autorités de la santé provinciales, régionales et locales, d'intervenants communautaires et de chercheurs. L'étape de la mise à l'essai de ce système de surveillance a été entreprise au cours de l'automne 2002, et un rapport sur les résultats de cette étape a été rendu public en février 2004 :
I-Track : Surveillance améliorée des comportements à risque chez les utilisateurs de drogues injectables au Canada. Rapport sur l'enquête pilote.

L'étape I de l'enquête a été réalisée à Victoria, Sudbury, Toronto, Winnipeg, Regina et Edmonton, et est liée avec l'étude SurvUDI à Québec et à Ottawa. Un rapport concernant l'étape I de l'enquête est en voie de production. Des négociations sont en cours pour élargir l'enquête I‑Track afin qu'elle inclue d'autres endroits. Les échantillons recueillis dans le cadre du projet I-Track ont aussi fourni l'occasion d'étudier les génotypes de virus de l'hépatite C en circulation au Canada. Des intervenants se sont réunis à Montréal les 20 et 21 septembre 2005 afin de discuter de l'élargissement de l'enquête, de perfectionner les méthodes et de discuter de façons d'utiliser l'information pour la planification d'un programme axé sur des données probantes.

Pour obtenir plus d'information concernant I-Track, veuillez communiquer avec le D r Yogesh Choudhri, à yogesh_choudhri@phac-aspc.gc.ca.

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Autochtones

CNAVS

Le Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS) a tenu des rencontres en mars et juillet derniers. À la suite de l'évaluation de 2004 et des recommandations issues du Sommet autochtone (avril 2004), le CNAVS a revu son mandat. Son nouveau mandat est le suivant : « Jouer le rôle d'organisme consultatif national en fournissant des conseils stratégiques à Santé Canada et à l'Agence de la santé publique du Canada ainsi qu'à d'autres intervenants concernés au sujet du VIH/sida et des questions connexes concernant tous les Autochtones du Canada (Inuits, Métis et Premières nations) ».

Le CNAVS a adopté son premier plan stratégique (2005-2010) et quatre priorités en ce qui concerne les conseils stratégiques en matière de soutien :

  • examiner les programmes et les politiques en matière de VIH/sida, constater le fait qu'il faut adopter une approche plus appropriée (définie par le CNAVS) pour répondre à la diversité des besoins au sein des communautés autochtones et conseiller l'Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada à ce sujet;
  • formuler des conseils sur des questions qui sont importantes pour assurer un accès équitable aux ressources et fournir de l'information qui soutient les services et les programmes de prévention, d'éducation, de soins, de traitement et d'aide liés au VIH/sida au sein des communautés autochtones et dans un contexte plus large;
  • permettre aux organismes autochtones qui assurent actuellement les services en matière de VIH/sida ainsi qu'aux nouveaux organismes d'accroître leur capacité de répondre à des besoins encore plus complexes et difficiles;
  • obtenir l'appui des dirigeants autochtones, du Réseau canadien autochtone du sida, du Conseil ministériel sur le VIH/sida, du Comité consultatif FPT sur le VIH/sida, de l'ASPC, de Santé Canada, des gouvernements et organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux, ainsi que du public canadien afin qu'ils consentent à travailler en collaboration pour lutter contre l'épidémie croissante chez les Autochtones.

Le CNAVS a préparé un plan de travail détaillé pour 2005-2007. Parmi les activités clés proposées, mentionnons les suivantes : formuler des conseils concernant les nouvelles questions; améliorer les communications; participer aux examens des programmes et des politiques de l'ASPC et de la DGSPNI; renforcer les liens avec d'autres organismes de consultation et de coordination; commander de la recherche sur les problèmes des Métis liés au VIH/sida.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Tanya Lary à l'adresse suivante : tanya_lary@phac-aspc.gc.ca.

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DGSPNI : Mise à jour

Le Programme sur le VIH/sida de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada a mis l'accent sur quatre activités au cours des mois d'été : consultations régionales en vue de l'élaboration du compendium de programmes sur le VIH/sida; création de partenariats; lignes directrices sur les soins infirmiers liés au VIH/sida et à l'hépatite C; et Conférence internationale sur le sida, qui aura lieu en 2006.

Compendium de programmes
En avril, la deuxième version du compendium de programmes sur le VIH/sida a été examinée par le sous-groupe de travail sur le VIH/sida, le comité régional de la DGSPNI. À ce moment-là, on a convenu que chaque région soumettrait le document provisoire aux membres de sa communauté à des fins d'examen et de rétroaction. Le Bureau national a terminé en juin son examen communautaire avec ses organismes partenaires nationaux (le RCAS, Pauktuutit Inuit Women's Association et l'APN). Les consultations régionales se sont échelonnées tout au long des mois d'été, dont un grand nombre à la fin d'août. La rétroaction issue de ces consultations éclairera la troisième version du compendium. La DGSPNI espère que son Comité exécutif approuvera le document à la fin de l'automne.

Création de partenariats
Le Programme sur le VIH/sida a mis l'accent sur le renforcement des partenariats au sein de la DGSPNI de deux façons. Premièrement, à l'occasion de chaque visite régionale effectuée par le gestionnaire du programme national, des représentants des secteurs des services infirmiers, de la médecine communautaire, ainsi que des toxicomanies et de la santé mentale ont assisté à des séances d'information d'une demi-journée concernant l'Initiative fédérale. Deuxièmement, au Bureau national, le gestionnaire du programme national s'affaire à nouer des relations de travail dans les secteurs des services infirmiers, des toxicomanies et de la santé mentale.

Lignes directrices sur les soins infirmiers liés au VIH/sida et à l'hépatite C
Les responsables du Programme sur le VIH/sida ont commencé à mettre à jour les lignes directrices sur le VIH/sida à l'intention des infirmiers et infirmières qui travaillent avec les communautés des Premières nations. Une partie de ce travail consistera à inclure les questions relatives à l'hépatite C. La DGSPNI a formé un comité d'examen composé d'infirmiers et d'infirmières dans les domaines de la santé publique et des soins communautaires. Ce comité s'est réuni en août, et a formulé un certain nombre de recommandations quant à la meilleure façon de procéder dans ce projet. Les prochaines étapes supposeront donc une description plus complète de la pratique des soins infirmiers dans les communautés ainsi qu'un processus stratégique concernant la publication et la mise en œuvre.

Conférence internationale sur le sida de 2006
La DGSPNI appuie l'organisation d'une conférence internationale des Autochtones d'une journée au moyen d'un accord de contribution avec 2-Spirited People of the 1st Nations, organisme autochtone de services liés au sida de Toronto. Un comité international composé de représentants des États-Unis, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie, et bien sûr, du Canada travaille à son élaboration. La conférence attirera des centaines d'Autochtones de l'Amérique du Nord et de l'Amérique centrale ainsi que de l'hémisphère du Pacifique Sud. Il s'agit du premier événement d'une telle envergure à avoir lieu en même temps qu'une conférence internationale sur le sida, laquelle aura lieu à Toronto en août 2006.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Ron Clarke à l'adresse suivante : ron_clarke@hc-sc.gc.ca.

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Fonds nationaux

Programmes de financement sous forme de subventions et de contributions nationales pour les projets sur le VIH/sida dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada

L'Agence de la santé publique du Canada procède à la restructuration de ses programmes de financement sous forme de subventions et de contributions (S et C) nationales pour les projets sur le VIH/sida, qui sont administrés par la Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida (Division du VIH/sida).

La restructuration fait suite aux recommandations découlant d'un examen national des programmes effectué au printemps 2005. L'examen avait pour but de déterminer si les programmes de financement sous forme de S et C nationales de l'ASPC pour les projets sur le VIH/sida étaient en mesure de contribuer efficacement aux nouveaux objectifs et aux nouvelles orientations stratégiques de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale). L'examen comprenait une évaluation de dossiers de projets nationaux et des consultations avec des intervenants clés, y compris des organisations non gouvernementales, des associations professionnelles, des provinces et des territoires, d'autres ministères fédéraux et d'autres divisions au sein de l'ASPC.

Cinq fonds de S et C nationales pour les projets sur le VIH/sida

La restructuration entraînera une réduction du nombre de fonds pour les projets sur le VIH/sida de l'ASPC, qui passeront de sept (dans le cadre de l'ancienne Stratégie canadienne sur le VIH/sida) à cinq (voir le tableau ci-dessous).

Un autre aspect des nouveaux fonds est qu'ils seront axés sur les résultats. Pour chaque fonds, on prévoit des résultats stratégiques qui correspondent aux résultats généraux de l'Initiative fédérale. Tous les fonds serviront à appuyer des activités et des résultats précis qui contribueront à l'obtention des résultats liés au fonds.

Fonds Priorité
(Remarque : L'objectif stratégique de chaque fonds sera défini de manière plus détaillée au cours du processus d'élaboration des demandes de propositions.)
Fonds national pour l'intervention du secteur bénévole dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida Susciter et maintenir une réaction efficace du secteur bénévole à l'épidémie de VIH/sida au Canada.
Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida Donner suite aux priorités nationales en matière de politiques et de programmes pour les personnes vivant avec le VIH/sida et les groupes les plus vulnérables au VIH/sida au Canada.
Fonds national pour l'échange d'informations et de connaissances concernant le VIH/sida Faire en sorte que des renseignements fiables et pertinents sur le VIH/sida soient offerts aux individus, aux professionnels, aux organisations et aux communautés pour renforcer les mesures de lutte contre le VIH/sida partout au Canada.
Fonds national de mise à l'essai sur le VIH/sida Démontrer et mettre en évidence l'efficacité d'initiatives de première ligne particulières en vue d'établir la base de données probantes et de renforcer la réaction des programmes au VIH/sida.
Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis

(Un examen du Fonds pour les projets des communautés hors-réserve est presque terminé. Les recommandations issues de l'examen guideront les modifications apportées au Fonds afin de renforcer sa contribution à l'Initiative fédérale.)

Accroître la capacité des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis de réagir efficacement au VIH/sida.

Demandes de propositions à venir

La Division du VIH/sida diffusera des demandes de propositions (DP) pour tous les nouveaux fonds à partir de cet automne.

Toutes les demandes de propositions seront diffusées dans le site Web de l'ASPC sur le VIH/sida . Surveillez les mises à jour dans le site Web.

Pour obtenir plus d'information concernant le Fonds national sur le VIH/sida, veuillez communiquer avec Neil Burke à l'adresse suivante : neil_burke@phac-aspc.gc.ca.

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Rapports

Rapport 2006 de l'UNGASS : Réaction du Canada au VIH/sida – Processus

Après avoir signé la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida des Nations Unies, le Canada a soumis des rapports bisannuels sur la mise en œuvre au pays de la Déclaration de la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur le VIH/sida. La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida de l'Agence de la santé publique du Canada est chargée de préparer le rapport de 2005, qui sera soumis aux Nations Unies en mars 2006.

C'est la deuxième fois que des pays rédigent un rapport à l'aide d'une série d'indicateurs mis au point par les Nations Unies qui formaient les grandes lignes du rapport de 2003. Le Canada présentera un rapport qui tiendra compte des principaux indicateurs portant sur l'engagement national et les mesures prises au pays, le programme national et le comportement de la population et leurs conséquences. Dans ce processus, l'ASPC essaiera de dresser un portrait global de la réaction canadienne, sur les plans fédéraux, provincial et territorial. L'ASPC essaiera également de montrer la cohérence des processus de reddition de comptes de l'Initiative fédérale et du document Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan : un plan d'action sur le VIH/sida. Si possible, nous utiliserons l'information fournie par des partenaires dans l'élaboration du rapport sur la Journée mondiale de lutte contre le sida afin d'étoffer la rédaction du rapport de l'UNGASS.

Une équipe responsable du projet du gouvernement fédéral, dont des représentants des principaux ministères, a été formée afin qu'elle fournisse des conseils exhaustifs et des commentaires en vue de la rédaction du rapport.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Tanya Lary à l'adresse suivante : tanya_lary@phac-aspc.gc.ca.

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Rapport sur la Journée mondiale de lutte contre le sida

Le 1er décembre est la Journée mondiale de lutte contre le sida. Chaque mois de décembre, nous portons un ruban rouge en l'honneur de ceux qui mènent le combat contre le VIH/sida et pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés.

Le thème de la Journée mondiale cette année est « Stop au sida. Tenir sa promesse. »

Chaque 1er décembre, le Rapport du Canada sur le VIH/sida est pulié, lequel rend compte de la façon dont l'argent consacré à l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada a été dépensé au cours de la dernière année.

La rédaction du rapport avance de façon constante. Grâce à la collaboration et à l'apport de tous les partenaires et intervenants de l'Initiative fédérale, ainsi que du comité de rédaction de cette année, une version finale a été mise au point. Le rapport de cette année est très différent des précédents rapports; le principal changement tient à la structure du rapport. Cette année, le rapport contient trois grandes sections consacrées à la collaboration gouvernementale, aux populations vulnérables et au renforcement des bases.

La dernière version a été mise au point grâce au processus d'examen, et le processus de conception est actuellement en cours.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Shannon Brunton à l'adresse suivante : shannon_brunton@phac-aspc.gc.ca.

Au premier plan: le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2005 - 2010)

La version finale du document intitulé Au premier plan: le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2002 - 2010) sera bientôt prête. On y a apporté des changements afin de s'assurer que certains énoncés fondés sur des données probantes sont plus clairs et que le document est plus convivial. La première traduction française est terminée et est en voie de révision. Une révision est déjà terminée. Le travail de conception graphique et d'impression est en cours, et on prévoit procéder bientôt à la publication. On s'attend à ce que le document soit rendu public au 5e Symposium national de perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida, qui aura lieu du 27 au 30 octobre à Montréal.

Le « groupe provisoire », qui comprend des gens de la collectivité, du gouvernement et du monde scientifique, s'est réuni à deux reprises. Il travaille à la rédaction du mandat du futur groupe champion qui supervisera l'avenir du document Au premier plan: le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2002 - 2010).

Il y aura une séance consacrée au document pendant le Symposium de perfectionnement des compétences.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Fernand Comeau à l'adresse courriel suivante : fernand_comeau@phac-aspc.gc.ca.

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Campagne de marketing social

La Division du VIH/sida collabore avec un groupe de travail interne de l'ASPC afin de recueillir, de synthétiser et d'analyser des données probantes dans le but de définir les publics cibles potentiels et les objectifs de la stratégie de marketing social nationale que dirige l'ASPC afin de lutter contre les préjugés et la discrimination liés au VIH/sida.

Parmi les méthodes utilisées, mentionnons les suivantes : un examen des tendances actuelles en matière d'épidémiologie et de surveillance, une analyse des données quantitatives secondaires tirées de récents sondages comme l'Enquête attitudinale de 2003 et l'Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada de 2003, des études de surveillance pendant la peine, un examen de la documentation de recherche sur les préjugés et la discrimination liés au VIH/sida, un sommaire des campagnes internationales contre les préjugés et la discrimination et un plan de marketing.

En septembre, un comité d'experts s'est réuni pendant une journée pour examiner, valider et cerner les lacunes au chapitre des connaissances des tactiques et des publics cibles proposés pour la stratégie de marketing social. La stratégie fera l'objet de consultations auprès des principaux intervenants avant sa mise en application en avril 2006.

Contexte
L'Agence de la santé publique du Canada coordonne la lutte globale et intégrée du gouvernement du Canada au VIH/sida énoncée dans l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. L'un des cinq domaines dans lequel on souhaite une présence plus grande du gouvernement fédéral est celui des activités nationales et de première ligne en matière de communication et de marketing social susceptibles d'améliorer la connaissance qu'ont les Canadiens du VIH, de corriger les attitudes de la collectivité et de la société et de réduire les préjugés et la discrimination qui aggravent l'épidémie. Les nouvelles ressources allouées aux activités de communication et de marketing social sont progressivement augmentées à partir de 2005-2006; d'ici 2008-2009, on investira chaque année quelque 4 millions de dollars de ressources nouvelles et actuelles.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Patti Murphy à l'adresse suivante : patti_murphy@phac-aspc.gc.ca.

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Divers

Mise à jour du Conseil ministériel

Parmi les questions récemment soulevées par le Conseil ministériel, mentionnons l'importance d'accomplir des progrès dans la lutte contre le VIH/sida dans les prisons, notamment l'établissement d'un programme d'échange de seringues. Des représentants de SCC rencontreront le Conseil à sa prochaine réunion en octobre, ici, à Ottawa. À propos de la question du dépistage du VIH auprès des femmes enceintes, le Conseil ministériel s'est dit préoccupé par la position adoptée par l'Association médicale canadienne selon laquelle toutes les femmes enceintes devraient régulièrement subir des tests de dépistage du VIH, et a recommandé fortement au ministre de rendre facultatif le test de dépistage dans toutes les provinces, compte tenu d'un consentement éclairé faisant suite à du counselling pré-test. Le Conseil ministériel a aussi proposé que l'on insiste davantage sur la prévention du VIH et les soins destinés aux hommes gais, a souhaité une meilleure éducation dans les écoles concernant la santé sexuelle et les infections transmises sexuellement (ITS) et s'est dit préoccupé par le dépistage du VIH chez les immigrants potentiels lorsqu'ils rencontrent des agents de Citoyenneté et Immigration Canada. À la suite des discussions entre Citoyenneté et Immigration Canada, l'hôte local de la Conférence internationale sur le sida à Toronto et le Conseil ministériel, on a révisé les formulaires de visa pour les visiteurs qui entrent au pays afin que ceux-ci soient dispensés de l'obligation de divulguer inutilement leur état immunologique.

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec Nina Elkin B l'adresse courriel suivante: nina_elkin@phac-aspc.gc.ca .

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Mise à jour des bureaux régionaux de l'ASPC

Mise à jour des bureaux régionaux de l'ASPC et du Réseau régional sur le VIH/sida de l'ASPC

Le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS) est un des volets propres aux régions de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida. Le PACS est un programme de financement qui fournit des fonds aux organismes communautaires locaux, régionaux, et provinciaux et territoriaux qui luttent contre les problèmes liés au VIH/sida à l'échelle du Canada. Il est géré par les sept bureaux régionaux de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) : Atlantique, Québec, Ontario, Manitoba/Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et le Secrétariat du Nord (Territoires du Nord-Ouest, Yukon et Nunavut).

Le Réseau régional sur le VIH/sida de l'ASPC, qui est formé d'employés du programme PACS de tout le pays, s'affaire actuellement à la préparation de trois documents de travail essentiels et complémentaires qui devraient être terminés d'ici le 31 mars 2006 : Évaluation nationale du PACS, Répartition des ressources régionales sur le VIH et Examen du PACS.

Évaluation nationale du PACS : Au moment du lancement de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida (SCVS), on avait mis en place un processus pour l'évaluation nationale du PACS. Malheureusement, en raison d'un certain nombre de difficultés, le processus n'a pas connu de succès, ce qui a entraîné un certain nombre d'évaluations régionales et provinciales distinctes du PACS dans l'ensemble du pays. Même si ces évaluations ont fourni de l'information utile au sujet des initiatives financées par le PACS dans une province ou une région particulière, elles n'ont pas permis de dresser un portrait national des réalisations et des leçons apprises. Dans le cadre de l'Initiative fédérale, on élabore un cadre d'évaluation national qui permettra à l'ASPC de mesurer les progrès réalisés par les initiatives financées par le PACS dans l'obtention des résultats prévus de l'Initiative fédérale.

Afin de réduire le fardeau du travail imposé aux groupes communautaires, l'évaluation nationale du PACS est réalisée en même temps qu'une autre évaluation en cours, et les deux fourniront des résultats et des indicateurs communs pour plusieurs programmes financés par l'ASPC; elle est également coordonnée avec certaines évaluations provinciales et régionales. On créera et lancera un outil à l'automne 2006 afin de recueillir de l'information commune auprès de quatre programmes financés par l'ASPC, dont le PACS. Par la suite, des questions supplémentaires propres au PACS seront ajoutées à cet outil. On élaborera un processus de validation et de participation des communautés à ces évaluations ou à ces activités.

Répartition des ressources régionales sur le VIH : En janvier 2005, le gouvernement du Canada a annoncé la création de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), qui a remplacé la SCVS. D'ici 2008-2009, le financement accordé à l'Initiative fédérale passera des 42,2 millions de dollars versés annuellement au début à 84,4 millions de dollars. Le dernier examen de la répartition des ressources régionales a été effectué en 1998-1999 à l'occasion de la deuxième étape de la Stratégie nationale sur le VIH/sida. Compte tenu des limites constatées en ce qui concerne ce processus et de la disponibilité de meilleures données, on révise et met à jour le modèle de répartition utilisé afin de s'assurer que la répartition de ce cycle de financement est fondée sur les meilleures données probantes. Cela comprend les données épidémiologiques et de surveillance sur le VIH/sida, l'hépatite C et d'autres infections transmises sexuellement, des indicateurs axés sur les populations pour celles qui sont le plus à risque de contracter le VIH/sida, et d'autres facteurs qui saisissent la spécificité de la région concernant l'épidémie de VIH/sida au Canada. La nouvelle formule de répartition entrera en vigueur le 1er avril 2006.

Examen du PACS : On entreprendra cet automne un examen du PACS. Cet examen vise à évaluer la mesure dans laquelle le PACS est conforme aux orientations stratégiques et aux résultats de l'Initiative fédérale et à s'assurer que les futurs investissements de l'ASPC dans le travail communautaire sur le VIH/sida effectué dans les sept régions contribuent à renforcer et à faire évoluer, à l'échelle du Canada, la lutte contre l'épidémie de VIH/sida.

Les trois initiatives dirigées par le Réseau régional sur le VIH/sida sont entreprises à ce moment-ci afin de s'assurer que le PACS participe vraiment à la réalisation des résultats visés par l'Initiative fédérale. L'ASPC cherchera à obtenir des conseils auprès d'intervenants clés de l'intérieur et de l'extérieur du gouvernement fédéral, de divers secteurs et de régions à l'échelle du Canada, à propos de ces travaux et en tiendra compte. Les cadres de consultation et les outils de collecte de données sont en voie d'élaboration.

Pour obtenir plus d'information sur ces travaux, veuillez communiquer avec votre consultant en programme régional.

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Étude tripartite

L';Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande conjuguent leurs efforts pour effectuer de la recherche sur la santé des autochtones

L';Agence de la santé publique du Canada s';est jointe aux chercheurs issus du monde universitaire et communautaire de l';Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande pour mener à bien un projet de recherche concerté destiné à améliorer la santé des Autochtones. En vertu d';un accord trilatéral conclu en 2002 par le National Health and Medical Research Council (NHMRC), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Health Research Council (HRC) de la Nouvelle-Zélande, les trois pays financeront des recherches complémentaires afin d';essayer d';améliorer la santé des Autochtones dans chaque pays.

Dans le cadre du programme, l';Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) dirigera le programme de collaboration d';une durée de cinq ans et travaillera avec des scientifiques du Canada et de la Nouvelle-Zélande pour examiner la prévention et le traitement du VIH/sida, d';autres infections transmises sexuellement et l';hépatite C dans les communautés autochtones.

L';équipe canadienne est dirigée par le Dr Neil Andersson, du Centre de cadres de développement de la capacité autochtone de recherche en santé de l';Université d';Ottawa, assisté de co-chercheurs de l';Université d';Ottawa (Bev Shea, George Sioui), du Réseau canadien autochtone du sida (Kevin Barlow, Randy Jackson) et de l';Agence de la santé publique du Canada (Drs Chris Archibald et Tom Wong). Ce projet offrira aussi l';occasion à des chercheurs autochtones des trois pays d';acquérir et d';améliorer des compétences en matière de recherche dans ce domaine et permettra aux communautés touchées de mettre en commun leurs connaissances et leur expérience.

Pour obtenir plus d';information, veuillez communiquer avec Chris Archibald à l';adresse suivante : chris_archibald@phac.aspc.gc.ca.