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Rapport 2003 du Canada sur le VIH/sida

Perspectives d'avenir : AU coeur de l'intervention

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Table des matières

Remerciements

Notre mission est d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir à améliorer leur état de santé.

- Santé Canada

Le Rapport du Canada sur le VIH/SIDA 2003 a été élaboré par Santé Canada en collaboration avec les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux de la Stratégie canadienne sur le VIH/SIDA. Un comité de rédaction a livré de précieux commentaires au sujet du ton et de l'orientation du rapport. Les personnes suivantes faisaient partie de ce comité :

  • M. Christopher Armstrong, Agence canadienne de développement International
  • Mme Cat Baron, Association canadienne de santé publique
  • M. John Bissonnette, John Bissonnette & Associates Ltd.
  • Mme Denyse Boxell, Réseau canadien d'info-traitements sida
  • Mme Shannon Brunton Stephens, Santé Canada
  • Mme Lina Chang, Santé Canada
  • Mme Eileen Clarkin, Santé Canada
  • M. Fernand Comeau, Santé Canada
  • Mme Nancy Connor, Santé Canada
  • M. Mark Creighan, Société canadienne du sida
  • Mme Dionne A. Falconer, Conseil ministériel sur le VIH/SIDA
  • Mme Rosemay Forbes, Coalition interagence sida et développement
  • Mme Marene Gatali, Santé Canada
  • Mme Karen Gittens, Santé Canada
  • Mme Jennifer Gunning, Instituts de recherche en santé du Canada
  • Mme Blaize Mumford, Santé Canada
  • Mme Nena Nera, Santé Canada
  • Mme Samar Sarkesh, Service correctionnel du Canada

Santé Canada aimerait aussi remercier Anne Marie DiCenso, le Dr. Alan Li et Jenny Saarinen pour avoir partagé leurs expériences et perceptions de l'épidémie du VIH/SIDA avec d'autres canadiens.

La présente publication peut être reproduite par un organisme ou un individu à l'extérieur de l'administration fédérale s'il demande une autorisation au préalable par écrit. Elle est également accessible sur le site Web de Santé Canada, à http://www.hc-sc.gc.ca Nouvelle fenetre

Pour obtenir des copies supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Le Centre canadien d'information sur le VIH/SIDA
1565, avenue Carling, pièce 400
Ottawa (Ontario) K1Z 8R1
Tél : 1-877-999-7740

© Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2003

Cat. H39-456/2003
ISBN 0-662-67810-9

Message de la ministre

La journée mondiale du SIDA est un moment qui nous permet de faire le point sur l'état de l'épidémie et de nous souvenir de ceux et celles que nous avons perdus à cause de cette maladie dévestatrice. C'est également une occasion de nous tourner vers l'avenir et d'examiner la façon dont l'intervention du Canada peut être renforcée et comment elle peut être plus efficace et plus inclusive.

Le Canada peut revendiquer plusieurs réussites tant sur le plan national qu'international - nous n'avons cependant pas encore réussi à enrayer l'épidémie. Nombre de témoignages récents nous indiquent que plusieurs Canadiens et Canadiennes en sont venus à ne plus considérer le VIH/SIDA comme une menace et que les pratiques sexuelles sécuritaires ne sont pas utilisées de façon constante. En conséquence, le taux de nouvelles infections par VIH au Canada demeure inchangé et le nombre de personnes atteintes du VIH/SIDA continue de croître.

La Stratégie canadienne sur le VIH/SIDA (SCVS) est conçue pour s'adapter continuellement aux nouvelles réalités émergentes de l'épidémie et se concentrer sur les personnes atteintes du VIH/SIDA et celles qui risquent d'être infectées par le VIH. Elle fournit un cadre pancanadien unique grâce auquel plusieurs partenaires élaborent en collaboration des approches innovatrices pour la prévention, les soins et le traitement du VIH/SIDA. Cinq ans après le lancement de la SCVS, il est temps de renouveler encore une fois notre approche.

Le Canada doit renforcer ses efforts pour prévenir la propagation du VIH et pour fournir les soins, les traitements et le soutien aux personnes infectées.

Nous devons axer notre attention particulièrement sur celles qui sont marginalisées et qui n'ont pas accès aux services et à l'information dont elles auraient besoin. Nous devons élargir l'intervention canadienne pour accroître davantage l'implication des personnes atteintes du VIH/SIDA. Il est également important d'accrôitre nos efforts de collaboration avec les autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux, le secteur privé, les organisations autochtones et ethnoculturelles et les groupes communautaires. Il est nécessaire de créer des liens plus étroits entre les interventions canadiennes sur les plans national et international à l'égard du VIH/SIDA.

On consulte actuellement les Canadiens qui participent à lutte antisida au sujet d'un nouveau plan d'action pour dynamiser les efforts du Canada. Ce plan améliorera la capacité du Canada de mettre en oeuvre la Déclaration d'engagement sur le VIH/SIDA des Nations Unies. J'ai bon espoir que ce plan, une fois terminé, nous donnera des points de repère pour mieux lutter contre le VIH/SIDA.

Aujourd'hui, et dans les mois à venir, j'invite cordialement tous les Canadiens et Canadiennes à unir leurs efforts pour assurer que l'intervention canadienne à l'égard du VIH/SIDA soit axée sur la compassion, qu'elle soit efficace et globale.

Signature A. Anne McLellan

A. Anne McLellan
Ministre de la Santé
Décembre 2003

Message du conseil ministériel sur le vih/sida

Plus de Canadiens que jamais sont atteints du VIH/SIDA - quelque 56 000 personnes selon les plus récentes évaluations de Santé Canada. Malgré cela, plusieurs témoignages récents suggèrent que le VIH/SIDA est devenu une « maladie du passé » dans l'esprit de la population. Cette constatation est alarmante en raison du fait que le VIH continue à se propager à un rythme aussi rapide qu'auparavant et que le VIH/SIDA cause toujours des décès prématurés, inutiles et tragiques partout au Canada et dans le monde entier.

La complaisance du public à l'égard du VIH/SIDA a été confirmée lors d'une enquête commanditée par Santé Canada et complétée au début de 2003. La plupart des Canadiens ne croient pas qu'il existe pour eux un risque important d'être infectés par le VIH et une personne sur cinq croit que le VIH/SIDA peut être guéri s'il est traité à temps. La même enquête a mis en évidence l'ampleur déroutante des stigmates et de la discrimination entourant le VIH/SIDA : près de la moitié des Canadiens croient qu'on ne devrait pas permettre aux personnes vivant avec le VIH/SIDA de travailler auprès du public.

Malgré les meilleurs efforts de milliers de travailleurs bénévoles et dévoués pour tenter d'enrayer l'épidémie, le VIH/SIDA continue de prélever sont terrible tribut. Ceci est également vrai au Canada où des personnes continuent de succomber au VIH/SIDA en raison de co-infections, des effets secondaires des traitements ou d'un manque d'accès aux traitements et au soutien de même que dans les pays en développement où l'épidémie a atteint des proportions stupéfiantes et où elle continue de croître. Il est évident qu'il faut en faire plus.

Le Conseil ministériel sur le VIH/SIDA joint sa voix à celle des autres, incluant les principaux intervenants nationaux, les groupes communautaires, les chercheurs, les fournisseurs de soins de santé et le Comité permanent de la Santé de la Chambre des communes, pour demander une augmentation urgente des investissements fédéraux dans la SCVS. Le Conseil ministériel soutient également le développement d'un plan d'action pour l'intervention canadienne à l'égard du VIH/SIDA, une stratégie qui vise à renforcer et à accroître l'engagement des nouveaux participants et qui reconnaît l'importance de la collaboration multisectorielle, interministérielle et intergouvernementale en matière de VIH/SIDA. Le Conseil est d'avis que ce plan doit permettre de mieux adapter les interventions nationales et internationales en regard du VIH/SIDA.

Au cours de la dernière année, le Conseil a conseillé la ministre fédérale de la Santé au sujet de ces questions et d'autres incluant l'engagement des citoyens, une intervention culturelle appropriée en regard de l'épidémie qui sévit au sein des peuples autochtones et des nouveaux arrivants de pays du monde où le VIH est à l'état endémique, le développement d'initiatives cruciales et le cadre global pour la SCVS. Les travaux du Conseil dans ces domaines ont fait l'objet d'une documentation détaillée dans le rapport annuel 2002-2003 .

Le Conseil, qui compte parmi ses membres des personnes vivant avec le VIH/SIDA, des travailleurs de première ligne, des chercheurs et des spécialistes en droits de la personne, continuera de contribuer à l'intervention du Canada en regard du VIH/SIDA, tant au Canada que dans le monde, au cours de l'année cruciale qui vient. Le Conseil ministériel sur le VIH/SIDA invite expressément tous les Canadiens et Canadiennes à participer à ses travaux essentiels

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