La santé publique englobe les efforts organisés de la société pour maintenir les personnes en santé et prévenir les blessures, les maladies et les décès prématurés. Elle allie des programmes, des services et des politiques conçus pour protéger et promouvoir la santé des Canadiens. La santé publique englobe également des activités comme la vaccination, des programmes sur les saines habitudes alimentaires et l’activité physique, des mesures de lutte contre les infections nosocomiales ainsi que le dépistage des analyses de laboratoires et une réglementation qui soutient ces activités. En aidant les Canadiens à rester en santé, la santé publique peut alléger certaines pressions qui pèsent sur le système de soins de santé.
Les soins de santé, appelés parfois le système public de soins de santé, visent principalement le traitement des personnes, alors que la santé publique cible des populations entières et vise à éviter que les personnes tombent malades ou que leur état de santé se détériore. Les deux cherchent à limiter les conséquences de la maladie et de l’invalidité.
Dans le système de santé publique, comme dans le système de soins de santé, on retrouve des médecins, des infirmiers et divers professionnels de la santé. Le système de santé publique fait toutefois appel aux services d’autres personnes, notamment les suivantes :
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a été créée en 2004 en réponse aux préoccupations croissantes relativement à la capacité du système de santé publique du Canada de planifier et de réagir efficacement aux menaces à la santé publique. La création de l’ASPC est le résultat d’une vaste consultation menée auprès des provinces, des territoires, des intervenants et de l’ensemble des Canadiens. Elle fait également suite aux recommandations d’éminents experts en santé publique – notamment le rapport du Dr David Naylor, Leçons de la crise du SRAS - Renouvellement de la santé publique au Canada, et d’autres rapports canadiens et internationaux – qui préconisent une prépondérance du gouvernement fédéral dans les questions de santé publique et une collaboration accrue au sein des provinces et entre elles. L’ASPC fait partie des six ministères et organismes du portefeuille de la santé du gouvernement canadien.
L’Agence et l’administrateur en chef de la santé publique servent de point de liaison du leadership et de la responsabilité du gouvernement fédéral dans la gestion des situations d’urgence en santé publique.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) fait partie du portefeuille de la Santé du Canada, qui inclut Santé Canada et les deux organismes collaborent étroitement. Le portefeuille de la santé est dirigé par le ministre de la Santé. L’ASPC s’occupe de la promotion de la santé, de la prévention et de la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques et les blessures et la préparation et l’intervention en cas d’urgence, avec le soutien du Réseau pancanadien de santé publique.
Santé Canadavise des résultats concrets pour les Canadiens sur les plans suivants :
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) fait partie du portefeuille de la santé du Canada, tandis que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) fait partie du portefeuille de l’agriculture du gouvernement canadien. Cependant, étant donné que les deux organismes contribuent à la santé et au bien-être des Canadiens, ils collaborent étroitement dans plusieurs domaines.
D’une façon générale, l’ASPC s’occupe de la santé humaine — promotion de la santé, prévention et lutte contre les maladies infectieuses et chroniques et les blessures et préparation et intervention en cas d’urgence, avec le soutien du Réseau pancanadien de santé publique.
L’ACIA s’assure que tous les produits, de la ferme à l’assiette, sont sûrs pour la population. Ainsi, elle préserve la salubrité des aliments, de même que celle des végétaux et des animaux, facteur inhérent à la consommation d’aliments salubres et de qualité supérieure.
L’ACIA collabore avec l’ASPC, Santé Canada et d’autres autorités responsables de la santé publique à l’échelle fédérale, provinciale et municipale afin de vérifier et d’analyser les éclosions de maladies liées aux aliments et les dangers potentiels dans la filière alimentaire et pour prévenir la transmission de zoonoses aux êtres humains. Lorsqu’une éclosion d’intoxication alimentaire est signalée dans plusieurs provinces ou territoires, l’ASPC peut fournir un soutien coordonné en recueillant et en communiquant des données à l’échelle nationale ou en offrant des conseils en santé aux personnes qui manipulent les aliments en question.
Les chercheurs de l’ASPC étudient également la transmission des zoonoses (p. ex. variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou « maladie de la vache folle »). En fait, les deux agences ont des laboratoires à Winnipeg au Centre scientifique canadien de santé humaine et animale (le Laboratoire national de microbiologie de l’ASPC et le Centre national des maladies animales exotiques de l’ACIA).
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ressemble beaucoup aux Centres for Disease Control and Prevention (CDC) du gouvernement américain. Les deux organismes servent de point de contact en matière de leadership et de responsabilité sur les enjeux nationaux de santé publique et traitent les mêmes problèmes de santé publique. L’ASPC collabore avec les CDC ainsi qu’avec d’autres organismes similaires dans le monde pour améliorer la santé publique des habitants du Canada, mais aussi celle des personnes du monde entier.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) est principalement située dans deux endroits : Ottawa et Winnipeg, qui abrite également le Laboratoire national de microbiologie. L’ASPC compte également du personnel et des experts dans six régions du Canada :
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) emploie actuellement environ 2 400 personnes au Canada, qui occupent divers postes opérationnels, scientifiques, techniques et administratifs.
À l’instar de tous les ministères et organismes fédéraux, l’Agence de la santé publique du Canada doit produire un rapport ministériel annuel sur le rendement. Ce rapport est le principal instrument de reddition de comptes au Parlement et aux Canadiens. Comparé aux résultats escomptés présentés dans le Rapport sur les plans et les priorités de chaque ministère ou organisme, il est généralement présenté au Parlement à l’automne.
Rôle de l’ACSP :
L’Agence de la santé publique du Canada fournit des connaissances et des outils fondés sur des données probantes et une expertise afin d’améliorer le système de santé publique du Canada. Avec la collaboration de ses partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux et autres, l’Agence de la santé publique du Canada élabore et met à la disposition des experts de la santé publique des mécanismes et des pratiques exemplaires, et s’efforce de créer un consensus sur des ententes communes d’échange de renseignements et sur les questions d’intérêt commun entre les administrations.
L’Agence développe les connaissances sur la santé publique de diverses façons. En voici quelques exemples :
L’Agence réalise des activités de surveillance dans les deux catégories principales suivantes :
À l’intérieur de ces deux catégories, l’Agence a mis sur pied des programmes et les systèmes correspondants pour divers types de maladies, notamment :
Une agence de la santé publique
La présence d’un administrateur en chef de la santé publique (ACSP) permet d’assurer un leadership fédéral clair en cas d’urgence en santé publique qui touche plusieurs provinces ou territoires. L’ACSP donne également des conseils sur les questions de santé publique directement au ministre de la Santé.
L’Agence de la santé publique du Canada dirige les travaux du gouvernement fédéral en matière de promotion de la santé, de prévention des maladies chroniques et des blessures, de lutte contre les maladies infectieuses et de préparation et d’intervention en cas de catastrophes et d’urgences en santé humaine. L’Agence participe à des activités qui vont de la recherche sur les antiviraux et les vaccins à la planification en cas de pandémie et de l’établissement de réseaux internationaux de la santé publique et la participation à des exercices internationaux de sécurité à l’échange de renseignements et de savoir avec ses nombreux partenaires de tous les ordres du gouvernement au Canada.
En ce qui a trait à la santé publique au Canada, divers ordres du gouvernement sont chargés de divers aspects; toutefois, tous les ordres de gouvernement collaborent pour améliorer la santé publique de l’ensemble des Canadiens.
C’est avant tout en collaborant pour régler les problèmes et les questions de santé publique que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux partagent leurs responsabilités en santé publique. Ils se servent pour cela du Réseau pancanadien de santé publique (RPSP). Le RPSP est composé de chefs de file de la santé publique à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale et de certains partenaires de la santé publique (p. ex. l’Association canadienne de santé publique) et se réunit régulièrement pour échanger des connaissances, de l’expertise et des pratiques exemplaires en santé publique, ainsi que pour élaborer et mettre en œuvre des approches de collaboration efficaces. Le RPSP a notamment pour priorité de déterminer les indicateurs requis pour mesurer, surveiller et signaler les disparités en matière de santé qui existent entre les Canadiens afin de suivre l’évolution et de procéder aux ajustements requis pour améliorer les résultats.
Les administrations municipales jouent également un rôle dans la santé publique. La méthode d’interaction en cas d’urgence en santé publique est une autre façon dont les différents paliers du gouvernement partagent la responsabilité en santé publique :
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