Le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a été désigné centre d’excellence. Un centre collaborateur est un établissement désigné par l’OMS pour faire partie d'un réseau international de collaboration afin d’échanger de l’information et d’établir une collaboration technique avec d’autres établissements. Ce centre collaborateur est unique puisqu’il est le seul au monde à se consacrer aux politiques liées aux maladies chroniques et qu’il est reconnu mondialement comme étant une autorité mondiale en matière d’analyse de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation de politiques sur les maladies chroniques.
À l’échelle de la population, les maladies chroniques – aussi appelées maladies non transmissibles – sont une épidémie croissante à l’échelle mondiale. Les maladies chroniques comme l’arthrite, le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires ainsi que les maladies mentales représentent la principale cause de décès évitable au Canada et dans le monde. Les maladies chroniques constituent aussi le plus lourd fardeau évitable pour le système public de soins de santé.
Il est essentiel de travailler ensemble partout dans le monde afin d’aider à prévenir et à contrôler les maladies chroniques. Le Canada partage avec le reste du monde les mêmes facteurs de risque : une grande consommation d’aliments transformés riches en gras et en sucre, un mode de vie sédentaire ainsi que la consommation de tabac et de produits alcoolisés.
La politique en matière de santé publique est la feuille de route qui indique les meilleures mesures à adopter pour réduire l’incidence des maladies chroniques. Les politiques nationales en matière de santé éclairées par des « pratiques exemplaires » mondiales entraînent la prise de mesures directes à l’échelle communautaire et influencent les choix que font les individus. Il est dans l’intérêt du Canada que les gouvernements améliorent la vie des gens grâce à des politiques sanitaires mondiales efficaces.
La présente ressource en ligne est une pierre angulaire servant à partager des connaissances et des outils avant‑gardistes pour aider à prévenir et à réduire les maladies chroniques. Dans ce document, les décideurs en matière de santé publique et les praticiens du monde entier peuvent trouver des renseignements essentiels au sujet de la politique de la santé, la recherche, la formation, l’évaluation, le renforcement de la capacité et les initiatives en matière de partenariats liés aux maladies chroniques.
Les maladies chroniques, parfois appelées maladies non transmissibles ou MNT, sont les principales causes de décès au Canada et dans le monde. Elles englobent une gamme de maladies chroniques comme l’arthrite, le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies mentales.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) soutient le Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles. L’ASPC fournit aux praticiens de la santé publique canadiens et du monde des données, des analyses, des outils sur le Web ainsi que des conseils techniques qui appuient les politiques, les programmes et les interventions en santé publique afin de prévenir les maladies chroniques.
Le Plan stratégique de l’ASPC pour 2007 à 2012 favorise une solide infrastructure de santé publique internationale et aide à réduire les facteurs de risque qui entraînent les maladies chroniques en partageant le leadership et l’expertise du Canada relativement à l’élaboration de politiques sanitaires en matière de MNT. Grâce à des partenariats mondiaux stratégiques, à une coopération internationale et au dialogue, il est aussi possible d’en apprendre davantage sur les initiatives efficaces des autres pays.
Le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles répond aux objectifs de l’ASPC en travaillant dans un contexte international au partage de l’expertise du Canada afin de promouvoir la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques sanitaires pour lutter contre les MNT à l’échelle mondiale. Désigné pour la première fois en 1994, [et renouvelé avec succès par la suite tous les quatre ans par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ], le Centre est reconnu partout dans le monde comme un centre d’excellence en matière d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques de santé publique sur les MNT. Le Centre collaborateur de l’OMS rapporte chaque année ses activités à l’administration centrale de l’Organisation mondiale de la Santé et à l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) [anglais et espagnol seulement], son organisme régional, pour faire évoluer les politiques en matière de prévention et de contrôle des MNT au Canada et partout dans le monde.
Par l’entremise d’initiatives stratégiques de l’ASPC, qui est un membre actif de l’OMS, les décideurs et les praticiens en santé publique du Canada et de l’étranger peuvent trouver des renseignements essentiels au sujet des politiques sanitaires concernant les maladies chroniques, la recherche, la formation, l’évaluation, le renforcement de la capacité et les initiatives de partenariat.
À l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), le Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles encourage le leadership et l’innovation pour combattre les maladies non transmissibles grâce aux activités de planification, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en santé publique.
Au Canada et ailleurs dans le monde, le Centre collaborateur de l’OMS partage des connaissances avant‑gardistes et des outils pratiques concernant la surveillance, la recherche et la formation en matière de politiques ainsi que le renforcement de la capacité, le dialogue sur les politiques, les initiatives de partenariat stratégique, la diffusion des politiques et l’élaboration de politiques et de lois.
La surveillance des politiques de santé publique liées aux MNT renforce la feuille de route nationale et mondiale qui indique les meilleures mesures à adopter pour réduire l’incidence des maladies chroniques sur le plan pratique.
La recherche sur les politiques augmente l’ensemble des connaissances concernant les pratiques exemplaires tout en réduisant les MNT. Elle peut comprendre des recherches primaires ou secondaires (ou une synthèse de l'un ou l'autre), l’élaboration de scénarios, une modélisation des prévisions, des méthodes de recherche qualitatives et quantitatives ainsi que des leçons apprises à partir d’expériences pratiques au cours de l’élaboration et de la mise en œuvre d’approches méthodologiques novatrices et d’outils technologiques.
La formation en matière de politiques et le développement de la capacité élargissent le champ d’expertise afin de prévenir et de contrôler les MNT grâce à la diffusion d’approches méthodologiques et d’outils techniques.
Le dialogue sur les politiques est une méthode qui permet d’examiner des données de recherche en tenant compte des opinions, des expériences et des connaissances des personnes qui seront concernées ou touchées par certaines décisions politiques. Il encourage l’échange continu de nouveaux renseignements sur les politiques de santé publique liées aux MNT et les initiatives à l’échelle nationale et infrarégionale (p. ex. les Caraïbes, l’Amérique centrale) pour aider les décideurs et les praticiens à concevoir, mettre en œuvre et évaluer des stratégies efficaces pour réduire les MNT.
Les initiatives de partenariat stratégique favorisent le partage des connaissances et des ressources entre les partenaires participants et préconisent les perspectives interdisciplinaires, intersectorielles et interculturelles en vue de stimuler l’adoption de mesures modifiant les risques pour les populations ainsi que les déterminants de la santé.
Par l’entremise d’activités de sensibilisation, comme des présentations et des publications, le Centre collaborateur de l’OMS communique les événements récents concernant la recherche sur les politiques en matière de maladies chroniques et les pratiques exemplaires. Les connaissances avant‑gardistes qui sont partagées aident les décideurs à prendre des décisions efficaces et éclairées sur les politiques de santé publique, au Canada et dans le monde.
Les lois favorisent l’utilisation de politiques de santé publique exigeant l’adoption de mesures précises afin de prévenir et de contrôler les maladies chroniques ou non transmissibles. L’entrée en vigueur de mesures sanitaires favorables, comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics, et les conséquences en cas d’infraction sont essentielles au contrôle des facteurs de risque qui contribuent au développement des maladies chroniques.
Le Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’Agence de la santé publique du Canada ASPC travaille à l’échelle nationale et internationale par le truchement d’initiatives de collaboration, de cadres de partenariat et de contributions pour soutenir la recherche et le partage de nouvelles connaissances sur les politiques en matière de maladies chroniques.
Les politiques en santé publique sont la feuille de route qui indique les meilleures mesures concrètes à adopter pour réduire l’incidence des maladies chroniques. Les politiques en santé publique éclairées par des « pratiques exemplaires » mondiales encouragent l’adoption de mesures individuelles et communautaires efficaces. L’amélioration de la vie des gens grâce à des politiques sanitaires mondiales efficaces constitue un avantage pour la santé au Canada.
Les Canadiens vivent dans une société où la mondialisation est de plus en plus présente en raison des économies interreliées et des enjeux en santé. Nos partenariats donnent accès à des recherches scientifiques révolutionnaires et à des découvertes dans le domaine de la prévention et du traitement des maladies chroniques. Des mesures coopératives multilatérales sont primordiales pour lutter contre les nombreux facteurs qui contribuent au développement des maladies chroniques.
Les Amériques sont et demeureront une priorité de la politique étrangère du Canada (Gouvernement du Canada, Le Canada dans les Amériques: Priorités et progrès, 2009). Le Canada, en tant que pays des Amériques, joue un rôle particulier en matière de leadership par l’entremise du Centre collaborateur de l’OPS de l’ASPC et en tant que co-responsable avec l’Organisation panaméricaine de la santé de l'Observatoire CARMEN en matière de politiques sur les maladies non transmissibles. Depuis longtemps, le rôle joué par le Canada dans les domaines du commerce, des investissements, du développement, de l’aide militaire, de l’immigration et de la promotion des valeurs démocratiques lui a valu sa réputation de partenaire fiable et gouverné par des principes, dont l’opinion et l’influence pèsent dans la balance. (CARMEN est un réseau de 32 pays de la région de l’OPS qui s’engagent à partager des solutions pour la réduction des maladies chroniques par des programmes de prévention et de contrôle intégrés et fondés sur des données probantes).
Le fait de travailler sans tenir compte des limites politiques et professionnelles grâce à des collaborations intersectorielles favorise une solide base de connaissances et de nouvelles approches pour la réduction de la mortalité et des taux de morbidité associés aux maladies chroniques.
Le fait de contribuer à l’élaboration et à la diffusion de pratiques exemplaires reconnues à l’échelle internationale aide à améliorer le rapport coût‑efficacité en favorisant des investissements sensés dans des interventions ayant d’importantes retombées. La collaboration aide à renforcer les approches relatives à la réduction du fardeau des maladies chroniques au Canada tout en garantissant un bon rapport coût-efficacité.
Le Canada est reconnu pour avoir un des systèmes de santé publique les plus avancés au monde et joue un rôle de leader dans la lutte contre les maladies chroniques pour les Canadiens et le reste du monde. La conception de techniques de surveillance des politiques liées aux maladies chroniques, de recherche, d’intervention et d’évaluation avancées par l’entremise de réseaux mondiaux dans le domaine de la santé est dans le plus grand intérêt du Canada.
Le Canada soutient des valeurs canadiennes essentielles, comme l’accès équitable aux soins de santé, par sa participation à des organismes internationaux. La promotion de modes de vie sains et la réduction des maladies chroniques sont des priorités du Canada en santé publique. Le pays s’est engagé à concevoir et à partager des outils et des pratiques exemplaires pour aider à renforcer la capacité de toutes les nations par le truchement de son partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé .
D’ici 2015, plus de 40 millions de personnes devraient mourir chaque année d’une maladie chronique. Les maladies chroniques imposent un fardeau beaucoup plus lourd aux pays pauvres et aux populations pauvres qu’aux pays plus riches et il faut s’attaquer à cet obstacle au développement.
Le défi que représentent les maladies chroniques partout dans le monde exige la réduction des disparités économiques entre les citoyens à l’échelle mondiale et l’accès efficace à des modes de vie sains et des soins médicaux préventifs. La nouvelle priorité urgente mondiale consiste à lutter contre les maladies chroniques et les facteurs de risque qui empêchent la réduction efficace et le contrôle, notamment la pauvreté, les famines, l’exclusion sociale, la discrimination et les inégalités. Afin d’habiliter les populations grâce à la promotion de modes de vie positifs, il faut garantir un accès durable à l’éducation, aux services de santé et à un choix d’aliments sains pour les consommateurs.
Une approche de collaboration est aussi requise entre les décideurs de la santé publique, les organismes non gouvernementaux et les groupes du secteur privé. De récentes discussions politiques de haut niveau – et les engagements ultérieurs en matière de collaboration multisectorielle pour s’attaquer au nombre croissant de maladies chroniques – ont stimulé l’importante lancée internationale.
Le Canada travaille en première ligne par l’entremise du Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’Agence de la santé publique du Canada par sa participation à des points critiques de l’émergence de l’approche consistant à traiter les maladies chroniques comme une priorité mondiale.
Les chefs de 13 gouvernements nationaux des Caraïbes se sont réunis à Port of Spain à Trinité-et-Tobago, sous la direction du secrétariat de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) en septembre 2007 pour travailler ensemble de façon stratégique en partageant des connaissances et des ressources dans le but de combattre les effets des maladies chroniques et des facteurs de risque sur leurs populations respectives.
Le sommet a été organisé en partenariat avec l’Unité des maladies chroniques de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) [anglais et espagnol seulement], en collaboration avec l'Observatoire politique CARMEN en matière de politiques et avec le soutien du Centre collaborateur de l’ OPS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC. (CARMEN – action intégrée pour la lutte multifactorielle contre les maladies non transmissibles – est un réseau de 32 pays des Amériques qui constituent l’une des cinq régions géographiques principales de l’Organisation mondiale de la santé).
Le sommet couronné de succès représentait la convergence de plusieurs composantes. Il a d’abord été la conséquence directe de l’avènement d’une approche collective de l’initiative Caribbean Cooperation in Health visant à partager les priorités en santé entre les États membres de CARICOM en vertu d’un cadre d’intégration des politiques. Il reposait aussi sur la reconnaissance du fait que les populations caribéennes sont les plus durement touchées par le fardeau social et économique des maladies chroniques des sous‑régions du réseau CARMEN de l’OPS.
Le sommet reposait aussi sur un modèle de collaboration entre les secteurs de la santé, des services sociaux, des services législatifs, de l’éducation, de l’agriculture, du commerce et des finances qui présente des initiatives globales liées à des politiques en santé publique pour lesquelles la collaboration demeure la clé de la réussite de l’intervention.
Lors de la cinquième réunion des pays membres des Amériques, une nouvelle Déclaration d’engagement a été ébauchée comprenant deux articles importants concernant l’engagement à réduire le fardeau des maladies chroniques.
L’article 28 prône la promotion de stratégies complètes et intégrées de prévention et de contrôle à l’échelle individuelle, familiale, communautaire, nationale et régionale. Il réitère aussi le besoin essentiel d’instaurer une collaboration novatrice du secteur public, du secteur privé, des médias, des organismes de la société civile, des collectivités ainsi que des partenaires régionaux et internationaux.
L’article 29 exige précisément que les ministres de la Santé des Amériques collaborent avec l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour intégrer la surveillance des maladies chroniques et des facteurs de risque connexes aux systèmes nationaux de déclaration de l’information sur la santé d’ici 2015.
La Réunion des chefs du gouvernement du Commonwealth est un rassemblement de 54 pays membres du Commonwealth représentant 2 milliards de personnes. Elle a lieu tous les deux ans afin d’examiner les événements généraux, politiques et économiques ainsi que de réaliser un aperçu stratégique des travaux du Commonwealth favorisant les intérêts des pays membres.
En novembre 2009, la réunion avait pour thème « Partnering for a more Equitable and Sustainable Future » (un partenariat pour un avenir plus équitable et plus durable). Même si le sujet principal de la discussion était les changements climatiques en tant qu’enjeu mondial, les maladies chroniques à titre de « tsunami mondial en santé menaçant le développement économique et social de nombreux pays du Commonwealth » ont été désignées comme une priorité mondiale en santé. Une déclaration spéciale a été faite pour affirmer l’engagement des chefs à s’attaquer à l’incidence croissante des maladies non transmissibles et à accroître la capacité des pays à répondre à cette crise émergente en santé.
Lors de la réunion des ministres de la Santé du Commonwealth, il a été convenu de parler des indicateurs des maladies chroniques pendant le Sommet d'évaluation des Objectifs du Millénaire (OMD) de 2010, qui aura lieu dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre en vue de préparer le sommet de haut niveau sur la prévention des maladies chroniques en 2011. La réunion visait à déterminer les éléments d’un possible programme d’action du Commonwealth, conformément à la demande des chefs de gouvernement d’examiner la possibilité d’organiser un sommet de l’ONU sur les MNT. Elle donnait aussi l’occasion aux pays d’examiner l’état des OMD dans le Commonwealth ainsi que les obstacles et les occasions que rencontrent les nations membres.
En préparation pour le sommet de l’ONU de 2011 sur les maladies chroniques, les membres de l’OPS, y compris le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC en tant que membre principal, se se sont réunis afin de se préparer à garantir la participation des chefs d’État (par l’entremise des ministères de la Santé) en partageant des exemples de contribution de l’OPS et de l’OMS à l’élaboration de politiques pour lutter contre les maladies chroniques et en appuyant l’OMS dans la coordination du sommet. L’OPS assurera le leadership en montrant comment des approches « pangouvernementales » et « concernant l’ensemble de la société » favorisent une collaboration multisectorielle efficace.
La visibilité croissante des maladies chroniques en tant que principale cause de décès dans le monde, et même principale cause de décès évitables, a entraîné l’adoption d’une résolution de l’ONU consistant à considérer la discussion de stratégies comme étant une grande priorité pendant la réunion de 2011.
La résolution se concentre sur l’objectif no 1 du Plan d’action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles , qui demande la mise en place d’initiatives mondiales de développement afin de prendre en considération la prévention et le contrôle des maladies chroniques et d’accroître l’intérêt porté aux travaux de développement à l’échelle nationale et mondiale.
Tous les pays membres de l’ONU participent maintenant à la préparation des activités de surveillance, d’intervention et d’évaluation des politiques en vue du sommet mondial sur la lutte contre les maladies chroniques. Ce sera la première fois que les chefs de gouvernement internationaux discuteront précisément de l’augmentation pandémique des maladies non transmissibles partout dans le monde.
La santé est grandement déterminée par des facteurs n’appartenant pas au domaine des soins de santé. Il est généralement reconnu que les décisions prises par bon nombre de secteurs peuvent influencer les conditions qui façonnent la santé de la population. Des initiatives visant à intégrer des mesures de santé à la prise de décisions sociétales dans le but d’améliorer la santé de la population et d’éviter certains facteurs de risque liés aux maladies chroniques sont envisagées presque partout, autant à l’échelle communautaire que locale, régionale et nationale.
Le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC s’est engagé à travailler avec le siège de l’OMS à la préparation du sommet de 2013 intitulé La santé dans toutes les politiques qui se tiendra à Helsinki. La collaboration sera axée sur les études de cas qui favorisent les politiques intersectorielles dans la lutte contre les maladies chroniques. Encouragement de l'intervention intersectorielle en matière de santé : exemple de l'initiative ActNowBC en Colombie-Britannique (2010) constitue le premier rapport et document d’information d’accompagnement sur une étude de cas de cette série.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a encouragé les nations à collaborer afin de réduire le fardeau des maladies chroniques partout dans le monde. Puisque les coûts personnels et nationaux liés aux maladies chroniques continuent d’augmenter, l’ OMS s’est engagée à favoriser les changements transformationnels et les améliorations mesurables grâce à des partenariats novateurs internationaux et intersectoriels.
En partageant les obstacles et les solutions, de nouvelles approches éprouvées en matière de politique en santé publique, de mise en œuvre et d’évaluation prépareront le terrain pour une réduction importante des maladies et des obstacles qu’entraînent les inégalités en santé. Deux organismes chevronnés dévoués à la réduction des maladies chroniques ont joint leurs forces pour lutter contre les maladies chroniques dans les Amériques :
Ensemble, l’ASPC et l’OPS dirigent des initiatives révolutionnaires pour mobiliser une planification stratégique efficace et de plus haut niveau ainsi qu’une pensée critique interdisciplinaire permettant de guider les politiques nationales en santé.
Les Amériques sont et demeureront une priorité de la politique étrangère du Canada. Les Canadiens ont beaucoup à gagner à être présents dans la région, et ils ont également beaucoup à offrir.
« Le gouvernement du Canada a bien fait comprendre que se réengager dans l’hémisphère est une priorité internationale. [...] Le Canada jouera un rôle plus important dans les Amériques, et à long terme. »Le premier ministre Stephen Harper
Le 17 juillet 2007
Le Centre collaborateur de l’OMS de l’ASPC a conçu avec l’OPS l’Observatoire CARMEN en matière de politiques pour promouvoir l’expansion de l’élaboration et de la mise en œuvre systématique efficace de politiques en matière de maladies chroniques grâce à des méthodes qualitatives et quantitatives. (CARMEN est un réseau de 32 pays de l’OPS engagés à partager des solutions visant à réduire les maladies chroniques par le truchement de programmes de prévention et de contrôle intégrés fondés sur des données probantes.)
Les principaux champs d’activité de l’Observatoire sont la surveillance et l’analyse des politiques, les dialogues et la recherche sur les politiques, la sensibilisation, le renforcement des capacités et la formation. Le mandat élargi de l’Observatoire consiste à examiner les politiques publiques ayant une incidence sur la prévention des maladies chroniques, les facteurs de risque et les conditions à risque ainsi que les lois et les règlements pertinents. L’Observatoire des politiques a réussi à renforcer la capacité technique de l’analyse des politiques dans un certain nombre de pays des Amériques et partout dans le monde.
Deux récentes initiatives de collaboration entre l’OPS et le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC ont donné des résultats surprenants en associant la planification stratégique à des mesures immédiates.
En 2006, les délégués du Canada et du Chili en matière de politique de santé publique participant à la réunion du Conseil directeur de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont forgé une initiative de collaboration technique ambitieuse axée sur la prévention et le contrôle des maladies chroniques, une priorité pour les deux pays.
Le dialogue entre le Canada et le Chili a donné lieu à un cadre novateur permettant de partager l’expertise relative à la prévention et au contrôle des maladies chroniques. En travaillant à titre de nations participant au cadre de l’OPS, ils ont conçu un projet en trois étapes :
Les chefs de 13 gouvernements nationaux des Caraïbes se sont réunis à Port of Spain à Trinité‑et‑Tobago, sous la direction du secrétariat de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) en septembre 2007 pour travailler ensemble de façon stratégique en partageant des connaissances et des ressources dans le but de combattre les effets des maladies chroniques et des facteurs de risque sur leurs populations respectives à Port of Spain, à Trinité-et-Tobago.
Le sommet a été organisé en partenariat avec l’Unité des maladies chroniques de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), en collaboration avec l'Observatoire CARMEN en matière de politiques de l’OPS et avec le soutien du Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC . Le sommet couronné de succès a permis de concevoir un cadre pour l’intersection complexe de plusieurs vecteurs progressifs :
Un des obstacles les plus persistants dans la lutte contre les maladies chroniques est le fait de pouvoir associer la création de politiques en santé publique ambitieuses à l'apparition d'effets positifs tangibles au sein des populations actuelles.
Le partage des leçons apprises au moyen du dialogue international est essentiel au mandat de l’Observatoire CARMEN en matière de politiques. Grâce à des initiatives de sensibilisation, l’OPS et le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC ont partagé les « pratiques exemplaires » découlant de leurs projets passés.
Les séances de planification de haut niveau, les ententes de collaboration et les dialogues, le partage des connaissances liées aux pratiques exemplaires et les ressources allouées à la recherche et aux études de cas ne sont significatifs que s’ils sont associés à des changements transformationnels au moyen d’un cadre de responsabilisation mesurant les relations de cause à effet.
Traditionnellement, les politiques en santé publique dépendaient d’un processus de planification linéaire suivi par la mise en œuvre et l’évaluation, fondé sur un paradigme méthodologique singulier et appuyé par un engagement politique et diverses ressources.
De nouvelles perspectives interdisciplinaires et des études de cas sur les pratiques exemplaires ont montré qu’une efficacité maximale vient d’une plus grande sensibilisation et d’une meilleure compréhension des éléments complexes et interreliés nécessaires pour produire un changement positif. Il faut tenir compte de nombreux éléments simultanément pour réduire la mortalité et la morbidité de la population et produire des améliorations réelles pour les personnes et les communautés aux prises avec des maladies chroniques.
En outre, une compréhension plus fine des résultats obtenus doit aussi combiner l’amélioration des déterminants de la santé qui ont une incidence sur les maladies chroniques (comme les choix individuels concernant les modes de vie sains) à la réduction des inégalités entre les segments sociaux (comme la réduction d’un accès non équitable à l’éducation, aux ressources et aux services de santé).
Au début du projet, il est nécessaire de définir ses objectifs. Ceux‑ci constituent une partie importante du cadre redditionnel en précisant les indicateurs de rendement précis qui permettront de mesurer l’efficacité de l’intervention communautaire. La détermination des objectifs sert aussi à promouvoir un meilleur dialogue entre les participants au projet sur l’importance de l’efficacité et sur les approches permettant de la mesurer et de cibler de futurs intervenants pour l’évaluation finale du rendement, tels des organismes de financement.
Les objectifs du projet devraient aller plus loin que simplement favoriser le dialogue ou mettre des statistiques en tableaux. Des mesures doivent entraîner un changement transformationnel, des changements individuels mesurables ainsi que des changements communautaires et systémiques.
Avant de lancer le projet, il est nécessaire de recueillir et de préparer les données probantes. Au besoin, il faut entreprendre une recherche pour s’assurer que des renseignements crédibles et opportuns sont disponibles pour appuyer les objectifs du projet.
Le modèle de synthèse réaliste conçu par Ray Pawson présente une nouvelle perspective novatrice en matière d’évaluation des interventions communautaires en santé en cherchant à définir les mécanismes sociaux particuliers qui déterminent les résultats. Le modèle de synthèse réaliste considère les programmes de santé comme étant dépendants du contexte et évalue les changements transformationnels en associant les intentions des concepteurs de l’intervention aux contextes d’utilisation réels complexes liés à la réponse aux programmes des collectivités.
Quels mécanismes favorisent le succès d’une intervention, pour qui et dans quelles circonstances? Ce sont les réponses, parfois compliquées, à ces questions qui permettront d’aller de l’avant pour créer des programmes en santé vraiment efficaces adaptés afin de convenir autant que possible au contexte donné. En examinant attentivement les différents environnements sociaux, politiques, économiques et culturels dont l’effet positif sur l’obtention d’un changement efficace est reconnu, les décideurs du domaine de la santé peuvent déterminer la transférabilité des éléments du programme à d’autres programmes communautaires dont le contexte est comparable.
Avant de concevoir une intervention ou un programme d’action, il est essentiel de définir et d’évaluer les nombreux facteurs qui forment le contexte général du projet. Il peut notamment s’agir de facteurs sociaux, culturels, physiques, environnementaux, économiques et politiques ou liés au genre. Il est essentiel d’entreprendre une analyse chaque fois que commence un projet, puisque de légères fluctuations d’un facteur ou d’un ensemble de facteurs peuvent influencer l’efficacité du programme. Ces « facteurs déterminants » définissent les décisions importantes liées à l’allocation des ressources, aux populations ciblées, à la méthodologie, au choix du moment et à la portée.
Pour réaliser pleinement le changement transformationnel en réduisant l'incidence de la maladie chronique au sein des populations de même que les inégalités pour atteindre l'objectif de la santé pour tous, un cadre holistique est nécessaire. Ce cadre doit lier les résultats à court, moyen et long terme en matière de santé aux contextes externes et aux composantes éprouvées du processus qui sont essentielles à une intervention communautaire réussie.
Le cadre doit être ajusté à chaque intervention communautaire en vue de tenir compte des contextes externes particuliers qui influeront sur les paramètres du projet. Parmi ces contextes se trouvent les exigences sociales, culturelles, physiques, environnementales, économiques, politiques et celles liées au genre. Comme ces contextes sont en constant mouvement, des évaluations et des ajustements sont essentiels en vue de créer une intervention qui puisse réussir.
Le fait de passer de la planification de l’intervention à l’action dépend de la définition claire des composantes du processus et des moteurs ou mécanismes sous‑jacents qui l’alimentent.
Le changement transformationnel se passe mieux lorsque le pouvoir des partenariats stratégiques permet d’accroître la portée, les ressources et le rayonnement. Parmi les mécanismes de planification collaborative se trouvent les éléments suivant :
Les interventions efficaces dépendent d’une solide gouvernance de projet et d’une vigilance quant au processus :
Les interventions communautaires doivent viser le changement transformationnel, c’est‑à‑dire le changement individuel, communautaire et systémique. Les mécanismes de changement transformationnel comprennent les éléments suivant :
La conception et la prestation des interventions ne forment qu’une partie de l’équation. Elles doivent s’ancrer dans la communauté et améliorer les indicateurs de santé en plus de réduire les inégalités en santé entre les communautés. Ces répercussions ou résultats sont associés aux objectifs du projet fixés au début de celui‑ci. Dans le cadre de l’évaluation de la planification, les indicateurs objectifs et subjectifs doivent être définis, tout comme les méthodes de collecte de données quantitatives et qualitatives.
L’évaluation est essentielle en vue de mesurer le succès. Une méthode analytique affectant des valeurs relatives à chaque mécanisme a été élaborée par le Centre collaborateur de l’OMS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles de l’ASPC en collaboration avec le Consortium canadien de recherche en promotion de la santé ] [en anglais seulement] en vue de synthétiser tous les processus d’intervention en un indice des répercussions. Cet indice est associé à un indice des résultats et la note finale est pondérée en fonction du contexte local.
L’indice des répercussions est tourné vers le passé et agit à titre de mesure de reddition de compte évaluant le succès de l’investissement dans les interventions communautaires; il se tourne également vers l’avenir et offre des orientations quant aux prochaines décisions en matière de politique et de financement.
Le CCOMS de l’ASPC agit à titre de leader dans l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques sur les maladies chroniques par l'entremise de projets de collaboration de même que la coopération avec des réseaux de partenaires stratégiques et certaines initiatives tels que :
Le réseau mondial de lutte contre les maladies non transmissibles de l’OMS (NCDnet) [en anglais seulement]
Le Plan d’action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles [en anglais seulement] de l’Organisation mondiale de la Santé demande clairement aux partenaires internationaux, États membres et à l’OMS de promouvoir les partenariats en vue de la prévention et du contrôle des MNT.
NCDnet est une ressource pour la communauté mondiale de la politique en santé qui offre des outils et ressources pratiques à l’appui de la surveillance et de l’évaluation dans la prévention et le contrôle des maladies chroniques ou non transmissibles. Le CCOMS de l’ASPC est chargé d’évaluer la réussite de NCDnet à titre de moteur de partenariats et joue un rôle essentiel en aidant à la mesure du rendement de la mise en œuvre du plan d’action mondial de l’OMS.
Organisation panaméricaine de la santé (OPS) [anglais et espagnol seulement]
Le CCOMS de l’ASPC contribue à l’élaboration des politiques publiques de l’Organisation panaméricaine de la santé sur les maladies non transmissibles. L’OPS est un organisme international de santé publique qui travaille depuis plus de 100 ans à améliorer les normes de santé et la qualité de vie dans les pays des Amériques. Il fait également office de bureau régional pour les Amériques auprès de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et jouit d'une reconnaissance internationale en tant que constituant du réseau des Nations Unies.
L’OPS est dotée d’une Stratégie et d’un plan d’action régionaux relatifs aux approches intégrées en matière de prévention et de contrôle des maladies chroniques . [anglais et espagnol seulement]. Une des approches proposées consiste à établir des partenariats et réseaux multisectoriels sur les maladies chroniques en vue de créer le Forum des partenaires . Le CCOMS de l’ASPC est un pilier de la stratégie régionale sur les MNT.
À titre de composante centrale et première du Système canadien des pratiques exemplaires, le portail offre des renseignements pertinents et accessibles sur les pratiques exemplaires en vue d’éclairer le processus décisionnel.
Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale (CCRSM)
La Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale est régie par un conseil bénévole. La Coalition a été mise sur pied en 2001 à titre de réseau informel et a évolué grâce au soutien généreux de l’Agence canadienne de développement international , des Instituts de recherche en santé du Canada , de Santé Canada , du Centre de recherches pour le développement international et d’autres fondations. La Coalition se centre principalement sur la recherche visant à améliorer la santé au sein des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (PFRRI) d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Instituts de recherche en santé du Canada
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l’organisme fédéral responsable du financement de la recherche en santé au Canada. Ils ont pour mission d'exceller dans la création de nouvelles connaissances sur la santé, et de traduire ces connaissances depuis la définition des recherches jusqu'à leur application dans le monde réel. Les résultats sont une amélioration de la santé de la population canadienne, de meilleurs produits et services de santé, et le renforcement du système de santé au Canada.
Agence canadienne de développement international
L'Agence canadienne de développement international (ACDI) est le principal intervenant responsable de l'exécution du programme officiel d'aide au développement du Canada. Il a pour mission de soutenir le développement durable afin de réduire la pauvreté et de contribuer à l'avènement d'un monde plus sûr, équitable et prospère.
Société canadienne de santé internationale
La Société canadienne de santé internationale (SCSI) est un organisme non gouvernemental national qui travaille au pays et à l’international en vue de réduire les inégalités mondiales en santé et de renforcer les systèmes de santé.
Le programme CARMEN [anglais et espagnol seulement]
Le programme CARMEN vise à améliorer l’état de santé de la population en réduisant la prévalence des facteurs de risque associés aux MNT. Il atteint ses objectifs par l’entremise d’une démarche intégrée de promotion de la santé et de prévention des maladies à l’échelle de la communauté et de ses services de soins de santé. Le CCOMS appuie également l’organisation de consultations sur les politiques et d’études de cas sur les MNT par le programme CARMEN dans un certain nombre de pays des Amériques.
Centers for Disease Control and Prevention (É.‑U.) [en anglais seulement]
Le centre de la prévention des maladies chroniques et de la promotion de la santé des CDC est à l’avant‑plan de la prévention et du contrôle des maladies chroniques. Les CDC procèdent à des études en vue de mieux comprendre les cause de ces maladies, appuient les programmes en vue de favoriser des comportements sains et surveillent la santé de la nation par l’entremise d’enquêtes. Les partenariats avec les organismes de santé et d’éducation d’État, les associations bénévoles, les organismes privés et d’autres organismes fédéraux sont un facteur essentiel à la réussite de ces efforts. Ensemble, le centre et ses partenaires travaillent à bâtir une nation en santé.
Alliance pour la prévention des maladies chroniques au Canada
L’Alliance pour la prévention des maladies chroniques au Canada (APMCC) est un réseau établi d’organismes et d’individus qui partagent une vision commune de la prévention intégrée des maladies chroniques au Canada.
Maladies chroniques et blessures au Canada
Maladies chroniques et blessures au Canada (MCC) est une revue scientifique trimestrielle mettant au point les données probantes actuelles sur la prévention et la lutte contre les maladies chroniques (c.-à-d. non transmissibles) et les traumatismes au Canada. Selon une formule unique et depuis 1980, la revue publie des articles soumis à l’examen par les pairs des auteurs et provenant des secteurs tant public que privé et comprenant des recherches effectuées dans des domaines tels que l’épidémiologie, la santé publique ou communautaire, la biostatistique, les sciences du comportement, et l’économie ou les services de la santé.
Le fardeau économique de la maladie au Canada
Santé Canada a d’abord publié Le fardeau économique de la maladie au Canada (FEMC) en 1991, puis en 1997. La forte réaction à ces rapports ainsi que des demandes continues d’information plus détaillée sur le coût de la maladie ont fait état du besoin d’une révision à jour qui présenterait plus de détails que les deux premiers rapports.
Centres nationaux de collaboration en santé publique
Les CNC ont fonction principale d'établir des liens, de collaborer et de communiquer avec tous les intervenants du milieu de la santé publique, notamment les provinces et les territoires, les experts internationaux, le milieu universitaire, les organisations non gouvernementales, les chercheurs et les professionnels de la santé.
Banque mondiale [en anglais seulement]
Depuis 1945, le Canada et la Banque mondiale collaborent, avec d’autres gouvernements membres, à créer un monde basé sur une vision commune. Comme notre compréhension et nos connaissances à l’égard du monde ont changé et évolué au cours des six dernières années, notre vision s’est modifiée. Aujourd’hui, nous poursuivons notre collaboration en vue de financer des projets, d’élaborer des politiques et d’offrir des programmes pour éliminer la pauvreté et créer un monde fondé sur les principes du développement durable.
Organisation mondiale de la Santé (OMS) : stratégie régionale européenne [en anglais seulement]
Dans la région européenne de l’OMS, 86 % des décès sont causés par les MNT – un groupe de conditions qui comprennent les maladies cardiovasculaires, le cancer, les problèmes de santé mentale, le diabète sucré, les maladies respiratoires chroniques et les maladies musculo‑squelettiques. Ces troubles sont en grande partie évitables et sont liés par des facteurs de risque, déterminants sous‑jacents et possibilités d’interventions communs. Par l’entremise du sous‑administrateur en chef de la santé publique, le CCOMS de l’ASPC coordonne un groupe de travail international sur les politiques relatives aux MNT. Il offre son appui dans l’élaboration des plans d’action sur les MNT de la Stratégie européenne régionale de l’OMS et de l’Organisation panaméricaine de la Santé par l’entremise de méthodes de sciences sociales.
Organisation mondiale de la Santé (Bureau européen) : maladies chroniques et promotion de la santé
Le bureau régional européen de l’OMS vise une région composée de 53 pays et comprenant 880 millions d’habitants. La taille seule de la région européenne est synonyme d’une incroyable diversité de personnes et de situations de santé. Les États membres partagent un objectif commun : veiller à ce que les citoyens de la région européenne jouissent d’une meilleure santé.
Organisation mondiale de la Santé (OMS) : administration centrale
Le CCOMS de l’ASPC est un partenaire qui contribue aux politiques publiques sur les MNT de l’Organisation mondiale de la Santé. Des 35 millions de personnes qui sont décédées de maladies chroniques en 2005, la moitié étaient âgées de moins de 70 ans et étaient des femmes.
Administration centrale de l’Organisation mondiale de la Santé (AC OMS) – Département des maladies chroniques et de la promotion de la santé [en anglais seulement]
Leadership et orientation quant aux efforts urgents mondiaux, régionaux et nationaux visant la promotion de la santé de même que la prévention et le contrôle des principales maladies chroniques et de leurs facteurs de risque.
OMS. 2010. NCDnet [Réseau mondial de lutte contre les maladies non transmissibles]. [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2010. Infobase mondiale : des données qui sauvent des vies. [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2010. L'approche STEPwise de l'OMS en matière de surveillance. (STEPS). [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2008. 2008-2013 Action Plan for the Global Strategy for the Prevention and Control of Noncommunicable Diseases. - Ouvre dans une nouvelle fenêtre (550 ko – 42 pages) [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2008. Cadre de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre de la stratégie mondiale de l'OMS pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2008. Preventing noncommunicable diseases in the workplace through diet and physical activity: World Health Organization/World Economic Forum report of a joint event. - Ouvre dans une nouvelle fenêtre (614 ko – 52 pages) [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
OMS. 2008. Lutte contre les maladies non transmissibles : mise en œuvre de la stratégie mondiale (WHA 61.14). - Ouvre dans une nouvelle fenêtre (91 ko – 21 pages) Genève : Organisation mondiale de la Santé, 2008
OMS/Singh, Debbie. 2007. How can chronic disease management programmes operate across care settings and providers? - Ouvre dans une nouvelle fenêtre (282 ko – 39 pages) [en anglais seulement] Genève : Organisation mondiale de la Santé.
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Pan American Journal of Public Health. [anglais et espagnol seulement]
PAHO CNCD Newsletter [anglais et espagnol seulement]
PAHO/WHO Collaborating Centers Database [anglais et espagnol seulement]
Étude de cas canadienne – Projet CARMEN Rapport final. 2006
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Canada. 2007. Agence de la santé publique du Canada - Plan stratégique de l’Agence de la santé publique du Canada : 2007 – 2012, Information, Savoir, Action. Ottawa : Agence de la santé publique du Canada.
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Maladies chroniques au Canada (MCC)
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Les maladies non transmissibles, auxquelles on fait parfois référence à titre de maladies chroniques, constituent la cause la plus importante de décès au Canada et ailleurs dans le monde. On compte parmi les MNT une variété de maladies chroniques comme l'arthrite, le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires, respiratoires et mentales. Les MNT peuvent être prévenues et sont liées par des facteurs de risque comportementaux modifiables, comme le tabagisme, la consommation d'alcool, la pression sanguine, le manque d'activité physique, le taux de cholestérol, le surplus de poids, le stress et l'alimentation malsaine.
Les centres collaborateurs de l’OMS (CCOMS) sont des centres d’excellence.
Il existe plus de 900 CCOMS au sein de 99 États membres (nations) qui dirigent une variété de programmes de santé aux échelons régional, national, interrégional et international.
Les CCOMS font partie d’un réseau de collaboration comprenant des établissements de recherche, des laboratoires, des universités et des académies.
Pour être désignée à titre de centre collaborateur de l’OMS, une institution doit être reconnue à l’international pour son travail d’une grande qualité scientifique et technique dans son domaine. Une fois nommés, ces « centres d’excellence » travaillent ensemble afin de réaliser les activités mandatées par l’OMS.
Les CCOMS sont dirigés par des experts.
Afin d’assurer la validité scientifique de leurs travaux, les CCOMS sont dirigés par des experts dans leurs domaines respectifs : médecins et infirmiers, professionnels de la santé, experts en santé publique, scientifiques, épidémiologistes et économistes de la santé travaillent tous ensemble à la promotion d’un éventail de questions de santé mondiales.
Les CCOMS participent à titre de leaders techniques.
Par leur appui envers l’amélioration de la santé nationale et le partage des renseignements et de l’expertise avec les institutions locales, les CCOMS aident à renforcer la santé publique des pays par l’entremise de l’information, de la recherche et de la formation.
Les CCOMS créent des réseaux mondiaux.
L’OMS choisit et désigne les centres collaborateurs en vue de créer des réseaux mondiaux qui dessineront le programme international en matière de santé. La désignation d’une institution à titre de CCOMS lui offre une visibilité accrue de même qu’une reconnaissance de la part des autorités nationales, ce qui attire l’attention du public quant aux questions de santé sur lesquelles elle travaille. Le fait d’être un CCOMS ouvre de nouvelles voies d’échange des renseignements et de renforcement de la coopération technique avec d’autres institutions à l’échelle régionale et internationale et aide à mobiliser des ressources supplémentaires de la part des partenaires de financement.
Pour plus de renseignements, veuillez visiter le site Web des centres collaborateurs de l’OMS.
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