l'Initiative de lutte contre la violence familiale

La violence est inacceptable peu importe la culture :
les Inuits

Se sentir déchirée

« Mon petit-fils me demande tout le temps de l'argent pour s'acheter de la drogue ou de l'alcool, et là, il a pris presque tout mon chèque ce mois-ci. »

L'une des choses les plus difficiles quand on est victime de violence, c'est de savoir qu'on veut qu'elle cesse, mais de ne pas savoir si le fait d'en parler ou de changer quelque chose améliorera ou empirera les choses.

« Il y a la crainte et la honte d'en parler… les gens ont peur d'être vus comme des victimes et qu'on chuchote dans leur dos. »

De nombreuses femmes victimes de violence ont honte… et ont peur que leur famille et leurs amis ne les aident pas. Il arrive que les membres de votre famille ou vos amis ne vous aident pas au début, mais qu'ils vous disent que vous devez rester pour le bien des enfants ou que vous exagérez. Vous avez peut-être peur de ce qui va vous arriver si votre situation change, de ce qui va arriver à votre famille ou même à celui qui vous fait du mal et que vous aimez. Mais rappelez-vous : rien de ce que vous faites ne justifie qu'on vous maltraite. Vous n'êtes pas la seule à qui ces choses arrivent.

Demander des conseils n'est pas un signe de faiblesse, mais de force. Vous pouvez décider d'améliorer votre vie et celle de votre famille.

« Le déni tant de la part de la victime que du délinquant est un problème qui touche toute la collectivité. »