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Date de la version la plus récente : février 2010
Remarque : Nouvelle annexe publiée avec la version 2006 du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.
Résumé des changements importants :
Depuis 2004, les intervenants canadiens responsables de la surveillance de la santé publique, par l'intermédiaire de groupes de travail nationaux, définissent les rôles et les responsabilités, de même que les normes minimales, concernant la collecte des données de surveillance nationales durant les périodes interpandémique et pandémique.
Toutes les lignes directrices pour la surveillance doivent insister sur la capacité de s'adapter à des circonstances qui évoluent à un rythme rapide. Il s’ensuit que la présente annexe fait partie d'un plan de préparation courant et en constante évolution. Il est établi que tandis que la version publiée comporte des lignes directrices pour la surveillance de haut niveau, des précisions sont nécessaires pour rédiger des lignes directrices nationales globales, particulièrement une description plus détaillée des activités de surveillance simplifiée à la phase 6. Par conséquent, cette annexe doit être abordée compte tenu de la liste suivante des prochaines étapes :
Les objectifs généraux des mesures de préparation et d'intervention en cas de pandémie d'influenza sont les suivants :
Premièrement, de réduire au minimum la morbidité grave et la mortalité en général et, deuxièmement, de réduire au minimum les perturbations sociales résultant d'une pandémie de grippe au sein de la population canadienne.
Les stratégies adoptées pour atteindre ces objectifs dépendront d'un certain nombre de facteurs, dont l'épidémiologie de la pandémie. La détermination des paramètres épidémiologiques et des indicateurs est essentielle pour éclairer l’intervention et les décisions stratégiques en santé publique, définir les priorités en recherche et satisfaire aux obligations internationales en matière de déclaration. À mesure que la pandémie franchit chacune des phases prévues, les activités de surveillance essentielles pour guider les mesures de santé publique évolueront, la surveillance accrue exercée durant les phases d'alerte pandémique cédant le pas à une surveillance simplifiée au plus fort de la pandémie.
Dans le présent document sont décrites les lignes directrices pour la surveillance de l'influenza, notamment pour la collecte, la compilation, l'analyse et la diffusion/communication des données aux fins de la surveillance clinique et virologique, à chacune des phases de la pandémie. En outre, des protocoles détaillés concernant la surveillance virologique et d’autres procédés de laboratoire sont fournis à l’annexe sur les laboratoires du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza (Annexe C).
Ce document a été rédigé pour faciliter la planification advenant une pandémie et l'adoption d'une approche standardisée de la surveillance nationale de l'influenza durant la période interpandémique. Bien qu’on ne connaisse pas les caractéristiques d’un nouveau virus de l’influenza, l’expérience du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), les éclosions de l’infection humaine par le virus de la grippe A (H5N1) et la pandémie H1N1 de 2009 ont souligné l’importance de bien se préparer et de créer une infrastructure de surveillance pour détecter et juguler les infections des voies respiratoires émergentes. Le cadre qui suit traite de la planification des mesures de surveillance en termes généraux; il faut cependant comprendre que bien que certaines des mesures recommandées puissent être préparées à l'avance, d'autres recommandations et alertes propres à des situations données devront s'appuyer sur des informations qui ne seront disponibles qu'à mesure que la pandémie évoluera. Signalons également que des stratégies de surveillance particulières pourraient se révéler nécessaires à l’égard des collectivités éloignées et isolées pour décrire correctement une éclosion dans ces régions, notamment à l’égard des nombreuses collectivités des Premières nations et des Inuits.
Il est nécessaire de disposer de lignes directrices pour s'assurer que les données sont recueillies de façon uniforme dans toutes les PT afin de permettre une analyse à l'échelle nationale et des comparaisons interprovinciales. Les lignes directrices donnent un aperçu des activités minimales recommandées pour la surveillance nationale de l'évolution de la pandémie. Les autorités PT peuvent décider, d’après leur propre évaluation du risque et leur expérience, d’accroître la sensibilité des activités de surveillance (p. ex., accélérer la fréquence de la collecte de données et des déclarations ou utiliser des définitions de cas plus sensibles aux fins de la surveillance), tout en respectant les normes nationales concernant les déclarations en matière de santé. De plus, les activités de surveillance et de présentation de rapports pourront être raffinées au besoin pour tenir compte des nouvelles informations disponibles au cours de la pandémie. Il est établi que les besoins de données particulières, la fréquence souhaitée des déclarations ainsi que la disponibilité des données peuvent différer dans l’ensemble des situations de grippe pandémique. Il est également établi qu’à mesure qu’une pandémie évolue, la capacité de recueillir et de transmettre des données peut changer. Il est par conséquent recommandé de rédiger, lors de chaque cas de pandémie, un document d’orientation sur la surveillance qui s’inspirera des recommandations présentées dans la présente annexe et les articulera. Un tel document fera état des données à recueillir et à transmettre compte tenu de divers niveaux de capacité (p. ex., des variations de la capacité qui peuvent susciter un changement dans la transmission des données en fonction des cas, présentées par ligne ou transmises sommairement), y compris une description des activités de surveillance minimales nécessaires pour poursuivre la surveillance nationale de la pandémie. L’Annexe II contient un exemple de la mise en œuvre d’un document d’orientation sur la surveillance.
Ces lignes directrices ont pour objectif d'aider les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT) à élaborer ou à améliorer les activités de surveillance, lesquelles faciliteront :
Il faudra élaborer des protocoles pour des études spéciales qui pourront être effectuées durant la pandémie et les mettre préalablement à l'essai au cours des périodes d'alerte interpandémique ou pandémique, tout en reconnaissant que des améliorations pourront être nécessaires au moment d'une pandémie. Ces études seront fort probablement effectuées parallèlement à d'autres activités de surveillance.
Ces études spéciales peuvent comprendre, notamment, des enquêtes sérologiques portant sur les premiers cas ou grappes de cas d’infection humaine par un nouveau virus grippal, le rôle des agents pathogènes bactériens dans le développement des complications secondaires et des résultats graves ainsi que des études sur les modes de transmission (p. ex., dans les milieux communautaires ou hospitaliers).
En outre, des études ciblées peuvent aider à compléter les données de surveillance systématique pour l'évaluation de l'impact de la pandémie sur le système de santé et des répercussions sociales et économiques. Même si elles sont effectuées à la fin de la vague pandémique, les études spéciales peuvent permettre d'évaluer et de raffiner les diverses interventions mises de l'avant pour réduire l'impact de vagues pandémiques successives. Des efforts doivent être consentis pour prévoir et mener des études spéciales de façon à compléter les données existantes sur la surveillance. Une analyse des écarts portant sur les activités de surveillance afin de déterminer les principales questions auxquelles il est possible ou impossible de répondre dans le cadre d’activités de surveillance établies ou prévues peut permettre de définir les domaines d’enquête qui pourraient bénéficier d’une étude ciblée. Si possible, les données devraient être recueillies dans le cadre d’activités de surveillance et de recherche qui se prêteront à l’analyse en fonction des déterminants sociaux, notamment le sexe, l’incapacité, le revenu ou une autre mesure de la situation socioéconomique, l’âge et l’origine ethnique.
La surveillance de la pandémie d'influenza devrait reposer sur des activités de surveillance représentatives, complètes et en temps opportun, qui sont à la base de la surveillance systématique continue de l'activité grippale annuelle, notamment :
Les tableaux qui suivent décrivent les objectifs de la surveillance, les rôles et responsabilités des intervenants en santé publique à chaque niveau (FPT et local). Ils sont présentés pour chaque phase successive d'une pandémie d'après les phases pandémiques au Canada, qui rendent compte tant de la situation mondiale (phases 1.0, 2.0, 3.0, etc.) que du niveau le plus élevé d'activité du nouveau virus au Canada (sous-phases 3.1, 4.1, 5.1, etc.). Voir la section sur le contexte du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza pour obtenir d’autres précisions.
Remarque : Dans la description des phases, le terme « animal » utilisé englobe tant les oiseaux que les mammifères.
Phase pandémique au Canada |
1.0 Aucun nouveau sous-type du virus n’a été détecté chez les humains. Un sous-type du virus de l'influenza ayant causé un cas d’infection humaine peut être présent chez les animaux à l'extérieur du Canada. Si le virus est présent chez les animaux, le risque d'infection ou de maladie chez les humains est faible. 1.1 Aucun nouveau sous-type du virus n’a été détecté chez les humains. Un sous-type du virus de l'influenza ayant causé un cas d'infection chez les humains est présent chez les animaux au Canada, mais le risque d'infection ou de maladie chez les humains est faible. 2.0 Aucun nouveau sous-type du virus n’a été détecté chez les humains. Cependant, un sous-type du virus de l'influenza détecté chez un animal et posant un risque important pour l'humain se transmet chez les animaux à l'extérieur du Canada. 2.1 Aucun nouveau sous-type du virus n’a été détecté chez les humains. Cependant, un sous-type du virus de l'influenza animal posant un risque important pour les humains se transmet chez les animaux au Canada. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
|
Phase pandémique au Canada |
1.0 Aucun nouveau sous-type de virus n’a été détecté chez les humains. Un sous-type du virus de l'influenza ayant causé un cas d’infection humaine peut être présent chez les animaux à l'extérieur du Canada. Le cas échéant, le risque d'infection ou de maladie chez les humains est faible. 1.1 Aucun nouveau sous-type de virus n’a été détecté chez les humains. Un sous-type du virus de l'influenza ayant causé un cas d'infection chez les humains est présent chez les animaux au Canada, mais le risque d'infection ou de maladie chez les humains est faible. 2.0 Aucun nouveau sous-type de virus n’a été détecté chez les humains. Cependant, un sous-type du virus de l'influenza détecté chez un animal et posant un risque important pour l'humain se transmet chez les animaux à l'extérieur du Canada. 2.1 Aucun nouveau sous-type de virus n’a été détecté chez les humains. Cependant, un sous-type du virus de l'influenza animal posant un risque important pour les humains se transmet chez les animaux au Canada. |
Données nationales de surveillance |
Surveillance de la maladie Surveillance des laboratoires Évaluation du risque |
On trouvera à l'Annexe II une représentation graphique du programme national Surveillance de l'influenza.
Le Tableau 2 décrit les objectifs de surveillance pour la période d'alerte pandémique. Ces objectifs sont généraux, vu qu'on ne connaît pas l'épidémiologie de l'infection causée par un nouveau virus grippal et qu'on n'est pas sûr du comportement de ce virus, notamment en ce qui concerne l'efficience de sa transmission entre humains, son impact sur la population ou les sous-groupes, ou sa capacité de se propager rapidement. Les outils et protocoles de surveillance recommandés, notamment des définitions de cas aux fins de la surveillance, devront être élaborés et révisés pour tenir compte des renseignements reçus à mesure que la situation évolue. Les déclencheurs qui signaleront le passage à une nouvelle phase sont basés en général sur la capacité relative du virus d'infecter les humains et de se propager efficacement entre humains, telle qu'établie d'après l'activité observée et une évaluation complète du risque. Cette évaluation du risque comportera une analyse de l'interaction de ces facteurs et d'autres (p. ex., infectiosité, taux de transmission, période d'incubation et période de transmissibilité, gravité de la maladie, impact des premières mesures de lutte, etc.). Ces facteurs devraient être considérés comme des paramètres généraux utiles pour décrire les points critiques dans l'évolution et la progression d'une pandémie et comme des hypothèses qui ne peuvent être formulées qu’avant l'identification des souches et la circulation du nouveau virus. En outre, les prédictions initiales pourraient devoir être modifiées à mesure que le nouveau virus s'adapte aux populations humaines, et il importera de faire preuve de souplesse pour modifier rapidement des activités de surveillance et activités connexes. Les tableaux qui suivent fournissent donc un cadre pour l'établissement et le maintien de l'infrastructure de surveillance recommandée et la clarification des rôles et responsabilités fondamentaux dans la gestion de ces activités aux divers paliers de gouvernement. Comme il a été mentionné précédemment, les recommandations concernant une surveillance particulière varient en fonction de la situation de la pandémie, de sorte qu’il est recommandé d’élaborer un document d’orientation sur la surveillance lors de chaque cas de pandémie, afin de mettre à profit et d’appliquer ces recommandations (voir l’Annexe II pour un exemple de la mise en œuvre d’un document d’orientation sur la surveillance).
Le maintien et l'adaptation constants des activités de surveillance systématique et l'échange rapide de l'information sur la surveillance et l'évaluation du risque sont un volet supplémentaire important du cadre de surveillance de base décrit dans la présente annexe. À la lumière des résultats de l'évaluation continue du risque basée sur l'interprétation de l'activité locale, régionale, nationale et internationale de l'influenza et des maladies respiratoires émergentes, des recommandations peuvent être formulées au besoin. Elles serviront à orienter les efforts accrus de vigilance et de surveillance directe ainsi que les enquêtes sur les maladies respiratoires graves ou imprévues liées aux expositions préoccupantes (destinations de voyage à haut risque, milieux d'exposition ou types de contacts). En outre, la sensibilité et la spécificité des activités de contrôle et d'enquête peuvent être adaptées à l'évolution de la situation. Des facteurs susceptibles d’influer sur la pertinence du confinement initial des cas ou grappes de cas isolés, comme la durée de la période d’incubation et l’efficacité de la transmission, seront pris en compte dans la décision de poursuivre ou non l’enquête sur les cas et les grappes de cas dans le but de juguler la propagation de la maladie, quand ce ne serait que temporairement, pour gagner plus de temps au début d’une pandémie6 . Le cadre qui suit devrait être examiné en tenant compte de ces facteurs, ce qui fait ressortir la nécessité de mettre en œuvre des activités ou des systèmes souples, simples, qui ont fait leurs preuves et se fondent sur de bonnes pratiques de surveillance systématique, des rôles et responsabilités clairs et une utilisation efficiente des ressources.
Phase pandémique au Canada |
3.0 Chez les humains, des cas d’infection attribuables à un nouveau sous-type de virus ont été détectés à l’extérieur du Canada, mais aucune transmission entre humains ou, tout au plus, de rares cas de transmission à une personne de l’entourage ont été observés. Aucun cas n’a été détecté au Canada. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Rôles et responsabilités supplémentaires pour la phase 3
Échelle PT et locale
|
Phase pandémique au Canada |
3.1 Chez les humains, des cas isolés d’infection causée par un nouveau sous-type de virus ont été détectés au Canada. Le virus n'est pas censé se transmettre d'une personne à l'autre, ou de rares cas de transmission à une personne proche ont été observés. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
Enquêter sur les cas sporadiques, notamment rechercher les contacts, exercer une surveillance de la santé publique et recueillir des données épidémiologiques détaillées à l'aide du formulaire sur les MRS ou tout autre formulaire prévu à cette fin (http://www.phac-aspc.gc.ca). Les variables qu’il est recommandé de déclarer et la fréquence des déclarations seront énumérées dans le document d’orientation sur la surveillance (voir l’exemple à l’Annexe II). |
Phase pandémique au Canada |
4.0 De petites grappes de cas comportant une transmission limitée entre humains ont été observées à l’extérieur du Canada, mais la propagation est très localisée, ce qui donne à penser que le virus n’est pas bien adapté à l’humain. Aucun de ces cas n’a été détecté au Canada. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Rôles/responsabilités supplémentaires pour la phase 4
Échelle PT et locale
Rôles/responsabilités supplémentaires pour la phase 4
|
Phase pandémique au Canada |
4.1 Chez les humains, des cas isolés d’infection causée par un virus dont la capacité de transmission entre humains s’est révélée limitée ont été détectés au Canada. Aucune grappe n'a été décelée au Canada. 4.2 De petites grappes de cas localisées dont la capacité de transmission entre humains est limitée ont été observées au Canada, mais la propagation est très localisée, ce qui donne à penser que le virus n’est pas bien adapté à l’humain. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Rôles/responsabilités supplémentaires pour les phases 4.1, 4.2
Échelle PT et locale
Rôles/responsabilités supplémentaires pour les phases 4.1, 4.2
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Phase pandémique au Canada |
5.0 Des grappes de cas plus importantes sont observées à l’extérieur du Canada, mais la transmission entre humains demeure localisée, ce qui donne à penser que le virus s’adapte de mieux en mieux à l’humain, mais qu’il n’est peut-être pas encore tout à fait transmissible (risque considérable d’une pandémie). Aucun cas n'a été décelé au Canada en association avec ces grappes. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
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Phase pandémique au Canada |
5.1 Des cas isolés d’infection entre humains causée par un virus de mieux en mieux adapté à l’humain ont été observés au Canada. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
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Phase pandémique au Canada |
5.2 Des grappes plus importantes de cas ayant une capacité de transmission limitée entre humains sont observées au Canada, mais la transmission entre humains demeure localisée, ce qui donne à penser que le virus est de mieux en mieux adapté à l’humain, mais qu’il n’est peut-être pas encore totalement transmissible (risque considérable de pandémie). |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale Grappe de cas à l'intérieur d'une province ou d'un territoire : diriger l'enquête sur l'éclosion et présenter un rapport à l'ASPC (pour une liste des éléments d'information, se reporter à l'Annexe III). |
Phase pandémique au Canada |
3.0 Chez les humains, des infections causées par un nouveau sous-type du virus sont observées à l’extérieur du Canada, mais il n’y a pas de transmission entre humains ou, tout au plus, de rares cas de transmission à un membre de l’entourage ont été observés. Aucun cas n’a été détecté au Canada. |
Données nationales de surveillance |
Surveillance des maladies (a) Niveau d’activité grippale par région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires e) Pourcentage de tests positifs d’influenza (nombre total de tests d’influenza effectués en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire des zones, au Canada et à l’étranger, où l’activité du virus chez les animaux a été confirmée; |
Phase pandémique au Canada |
3.1 Chez les humains, des cas isolés d’infection causée par un nouveau sous-type ont été détectés au Canada. Le virus n'est pas censé se transmettre d'une personne à l'autre, ou de rares cas de transmission à une personne proche ont été observés. |
Données nationales de surveillance |
Surveillance des maladies (a) Niveau d’activité grippale selon la région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires (e) Pourcentage de tests d’influenza positifs (nombre total de tests d’influenza en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire des zones, au Canada et à l’étranger, où l’activité du virus chez les animaux a été confirmée; En plus des indicateurs pour 3.0 k) Description épidémiologique détaillée et estimation des périodes d’incubation et de transmissibilité (p. ex., nombre de cas secondaires) (ce travail pourrait exiger des études spéciales); |
Phase pandémique au Canada |
4.0 De petites grappes de cas dont la capacité de transmission entre humains est limitée sont observées à l’extérieur du Canada, mais la propagation est très localisée, ce qui donne à penser que le virus n’est pas bien adapté à l’humain. Aucun de ces cas n’a été détecté au Canada. 5.0 Des grappes de cas plus importantes sont observées à l’extérieur du Canada, mais la propagation entre humains demeure localisée, ce qui donne à penser que le virus est de mieux en mieux adapté à l’humain, mais qu’il n’est pas encore totalement transmissible (risque considérable de pandémie) Aucun cas n'a été décelé au Canada en association avec ces grappes. |
Données nationales de surveillance |
Mêmes données qu’en 3.0 (a) Niveau de l’activité grippale, selon la région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires (e) Pourcentage des tests d’influenza positifs (nombre total de tests d’influenza en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire des zones, au Canada et à l’étranger, où l’activité du virus chez les animaux a été confirmée; |
Phase pandémique au Canada |
4.1 Des cas isolés d’infection humaine causée par un virus dont la capacité de transmission entre humains est limitée ont été détectés au Canada. Aucune grappe n'a été décelée au Canada; 4.2 De petites grappes de cas localisées dont la capacité de transmission entre humains est limitée sont observées au Canada, mais la propagation est très localisée, ce qui donne à penser que le virus n’est pas bien adapté à l’humain; 5.1 Des cas isolés d’infection humaine causée par un virus qui est mieux adapté à l’humain ont été détectés au Canada. Aucune grappe n'a été décelée au Canada; 5.2 Des grappes plus importantes de cas localisées et ayant une capacité de transmission à l’humain limitée sont observées au Canada, mais la propagation entre humains demeure localisée, ce qui donne à penser que le virus est de mieux en mieux adapté à l’humain, mais qu’il n’est pas encore totalement transmissible (risque considérable de pandémie). |
Données nationales de surveillance |
Mêmes données qu’en 3.1 (a) Niveau d’activité grippale, selon la région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires (e) Pourcentage des tests d’influenza positifs (nombre total de tests d’influenza en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire des zones, au Canada et à l’étranger, où l’activité du virus chez les animaux a été confirmée; En plus des données pour 3.1 (n) Nombre de milieux atteints et description épidémiologique de ces milieux. |
Phase pandémique au Canada |
6.0 La transmission accrue et soutenue du virus dans la population a été observée à l’extérieur du Canada. Aucun cas n’a été détecté au Canada. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
|
Phase pandémique au Canada |
6.1 Des cas isolés d’infection humaine causée par le virus pandémique ont été détectés au Canada. Aucune grappe n'a été décelée au Canada. Remarque : Il est probable que cette phase sera de très courte durée et puisse ne pas avoir lieu du tout au Canada (l'activité du nouveau virus peut ne pas être détectée avant l'apparition d'une grappe de cas). |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
|
Phase pandémique au Canada |
6.2 Une activité pandémique localisée ou étendue est observée dans la population canadienne. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
|
Phase pandémique au Canada |
6.0 Une transmission accrue et soutenue de la maladie dans la population a été observée à l’extérieur du Canada. Aucun cas n’a été détecté au Canada |
Données nationales de surveillance |
Surveillance des maladies (a) Niveau d’activité grippale, selon la région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires (e) Pourcentage des tests d’influenza positifs (nombre total de tests d’influenza en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire de l'activité du virus à l'échelle internationale chez les humains. |
Phase pandémique au Canada |
6.1 Cas isolés d’infection causée par le virus pandémique au Canada. Aucune grappe n'a été décelée au Canada. Remarque : Il est probable que cette phase sera de très courte durée et puisse ne pas avoir lieu du tout au Canada (l'activité du nouveau virus peut ne pas être détectée avant l'apparition d'une grappe de cas). |
Données nationales de surveillance |
Mêmes données que 5.1, 5.2 (a) Niveau d’activité grippale, selon la région PT (d’après les définitions du programme Surveillance de l’influenza); Surveillance des laboratoires (e) Pourcentage des tests d’influenza positifs (nombre total de tests d’influenza en laboratoire et nombre de résultats positifs, selon le type de virus A ou B); Évaluation des risques (i) Sommaire de l’activité du virus à l’échelle internationale chez les humains. En plus des données pour 5.1, 5.2 (n) Nombre de régions de surveillance où l'activité grippale est étendue, d'après les définitions du programme Surveillance de l'influenza. REMARQUE : Pour le moment, il n'existe pas de mécanisme permettant de recueillir des données sur la mortalité en temps réel. On reconnaît qu'il s'agit là d'une lacune évidente dans le contexte de la surveillance de la gravité de la pandémie. Bien qu’il soit requis de surveiller la gravité des épidémies d’influenza annuelles au cours des phases interpandémiques, d’établir les tendances de référence de la mortalité saisonnière prévue et de détecter les signes possibles, la surveillance en temps réel ou, à tout le moins, la surveillance opportune de la mortalité est recommandée au plus fort de la pandémie pour en décrire la gravité, identifier les groupes d’âge chez qui le risque est élevé et fournir des indications brutes de l’efficacité de l’intervention. De plus, durant cette phase plus intense d'une pandémie, les ressources deviendront probablement plus rares, et compte tenu des faibles taux de participation/déclaration, les activités de surveillance en cours ne fourniront peut-être pas des données exactes ou complètes. Même s'il est peu probable que les activités de surveillance systématique cessent complètement, les taux de participation pourraient être très faibles et, partant, la représentativité et la qualité des données pourraient laisser à désirer. En l'occurrence, la mise en œuvre de systèmes de surveillance simples et souples est essentielle. En plus des activités habituelles qui sont établies et soutenues, les activités nouvelles et recommandées, comme la surveillance de la mortalité en temps réel et en temps utile devraient être simples et souples. |
Bien que la période post-pandémique semble indiquer que les vagues pandémiques ont pris fin et que le virus ne cause plus d’éclosions majeures dans la population, on reconnaît que le virus continuera de circuler. Le tableau qui suit décrit les activités d'évaluation des activités de surveillance durant la pandémie, mais on devra continuer de contrôler les changements dans le virus pandémique dans le cadre des activités de surveillance et de laboratoire pendant cette période.
Phase pandémique au Canada |
Les déclarations post-pandémiques concernant le nombre de cas et autres indicateurs généraux de l’activité pandémique au Canada donnent à penser que le virus pandémique ne cause plus de maladie importante dans la population. |
Objectifs, rôles et responsabilités en matière de surveillance |
Objectifs
Fédéral
Échelle PT et locale
|
Le questionnaire suivant a été élaboré par le BC Centre for Disease Control (BCCDC) pour être utilisé au cours de l’éclosion d’influenza aviaire H7N3 en 2004 en Colombie-Britannique, grâce à la contribution des scientifiques qui avaient déjà participé à l’intervention lors d’une éclosion d’influenza aviaire H7N7 aux Pays-Bas en 2003.
Version intégrale PDF
(7 pages, 121 ko)*
Version la plus récente : 6 février 2010
Pour renseignements :
Section de la surveillance et de l’épidémiologie de la grippe
Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses
Agence de la santé publique du Canada
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
Courriel : HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca
Avertissement : Ces lignes directrices sur la déclaration sont valides à compter de la dernière mise à jour et peuvent être révisées. Les provinces et territoires (PT) et autres partenaires de la surveillance seront prévenus en conséquence.
La stratégie de surveillance de la grippe appliquée cette année (2009) diffère considérablement de celle des saisons précédentes, car le Canada est en période de pandémie de la phase 6. Les recommandations nationales sur l’orientation et la déclaration qui portent sur la surveillance de la grippe pandémique (H1N1) de 2009 aideront à assurer que les données soumises à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) sont normalisées d’un bout à l’autre du pays. Cela facilitera l’établissement de comparaisons entre les administrations et permettra au Canada de satisfaire aux obligations relatives aux déclarations internationales imposées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le présent document a pour objet de fournir une orientation à nos partenaires provinciaux et territoriaux en matière de surveillance afin de favoriser une présentation normalisée des données. Il contient aussi de l’information de référence au sujet d’autres sources de déclaration qui participent au programme Surveillance de la grippe de l’ASPC, ainsi que de protocoles sur la grippe et d’outils de collecte de données utilisés par d’autres partenaires participants.
En période de pandémie, la surveillance vise à contrôler et évaluer de façon continue l’évolution du virus de la grippe afin que l’on puisse adopter et évaluer des mesures efficaces de santé publique pour alléger le plus possible la charge morbide et les perturbations sociales attribuées à la maladie. Ces objectifs sont fondés sur la Stratégie mondiale de surveillance de la grippe pandémique de l’OMS et satisfont à ceux du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.
La surveillance vise plus précisément à :
On instaure une surveillance nationale de la grippe en intégrant l’information reçue d’un réseau étendu de partenaires de la surveillance qui fournit à l’ASPC différents éléments du tableau de la grippe et permet d’évaluer complètement l’activité grippale au Canada. Le Tableau 1 définit ces partenaires et décrit brièvement le rôle qu’ils jouent dans la surveillance de la grippe.
Les données de surveillance fournies par les partenaires PT jouent un rôle crucial dans la surveillance générale de la grippe pandémique (H1N1) de 2009 et dans Surveillance de l’influenza. Il est recommandé que les partenaires PT déclarent les données de surveillance recommandées le plus rapidement possible, mais il est entendu que l’information n’est pas toujours accessible dans tous leurs systèmes de surveillance.
Toute collecte, utilisation et divulgation d’information identifiable par l’ASPC se déroulera conformément à la Politique sur la collecte, l’utilisation et la diffusion de données sur la santé publique de l’Agence datée de juin 2009.
Sources d’information |
Indicateurs |
Description |
Objectifs |
---|---|---|---|
Les PT |
Surveillance de l’influenza Propres au H1N1 : Infection respiratoire grave (IRG) Événements inhabituels |
Les PT déclarent les niveaux d’activité grippale, le nombre d’éclosions qui se produisent dans les établissements de santé et les écoles, ainsi que des activités inhabituelles Les PT produisent des déclarations hebdomadaires sur tous les cas hospitalisés et les décès |
Surveiller la répartition géographique du virus au Canada et la tendance au fil du temps Surveiller la tendance de l’affection grave (hosp., soins intensifs et décès) dans la communauté à mesure qu’elle fluctue dans chaque province et territoire et à l’échelle du Canada Estimer les taux représentatifs d’hospitalisation et de décès Surveiller d’autres syndromes cliniques graves et leurs différences par rapport aux cas de grippe H1N1 La production en temps réel de déclarations à la suite des événements inhabituels doit permettre d’évaluer rapidement ce signal et de déterminer si d’autres interventions en santé publique sont justifiées |
Programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT) |
Surveillance pédiatrique en milieu hospitalier (information sur les activités cliniques et les interventions) |
Douze hôpitaux pédiatriques de soins tertiaires au Canada qui représentent 90 % des lits d’hôpitaux en pédiatrie Produire de l’information agrégée sur les hospitalisations liées à la grippe confirmée en laboratoire (selon le groupe d’âge, le type de grippe, la date d’admission) et les décès chez les enfants de moins de 16 ans. À compter de l’automne 2009, ils doivent fournir des rapports de cas détaillés aux deux semaines |
Le programme IMPACT fournit une description clinique détaillée de la population pédiatrique atteinte par la grippe pandémique (manifestations cliniques, complications bactériennes, niveau de soin nécessaire) Évaluer l’effet que la grippe pandémique H1N1 dans la population pédiatrique exerce sur le système de santé |
Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN)
|
Surveillance des adultes en milieu hospitalier (information sur les activités cliniques et les interventions) |
Un réseau de 45 hôpitaux de soins actifs disséminés au Canada produit un rapport hebdomadaire sur le nombre des hospitalisations liées à la grippe confirmée en laboratoire et résume les données tirées de formulaires de rapport de cas détaillés une fois par mois Date de début pour les 45 hôpitaux : le 1er septembre 2009 |
Le PCSIN fournit une description clinique détaillée de la population adulte touchée par la grippe pandémique (manifestations cliniques, complications bactériennes, niveau de soin nécessaire) Peut évaluer l’efficacité de certaines interventions (vaccin et, à un degré moindre, antiviraux) Évaluer l’effet que la grippe pandémique H1N1 dans la population adulte exerce sur le système de santé |
Système national de recherche (SNaRe) – Collège des médecins de famille du Canada Réseaux provinciaux/ territoriaux |
Surveillance communautaire (SG) |
Réseau de quelque 300 médecins ou centres de santé communautaire d’un bout à l’autre du Canada qui produisent un rapport hebdomadaire sur l’activité (SG) dans leur pratique |
Suivre la tendance des occurrences (SG) dans la communauté à mesure qu’elle fluctue dans chaque province et territoire et à l’échelle du Canada |
Programme de surveillance et de détection des virus des voies respiratoires (PSDVR) |
Surveillance virologique (type/sous-type de virus grippaux et autres virus respiratoires en circulation) |
Un réseau de 32 laboratoires d’un bout à l’autre du Canada, y compris des laboratoires d’hôpitaux et de services de santé publique des provinces. On signale une fois par semaine le nombre de spécimens analysés et la proportion des résultats positifs pour le virus de la grippe (selon le sous-type) et d’autres virus des voies respiratoires (c.-à-d., para-influenza, adénovirus et virus respiratoire syncytial) Certains des 32 laboratoires du PSDVR produisent des rapports pour plus d’un laboratoire |
Suivre la tendance des cas de H1N1 détectés par des laboratoires et ses fluctuations dans chaque province et territoire et à l’échelle du Canada Surveiller d’autres virus qui circulent en même temps |
Laboratoire national de microbiologie (LNM) |
Surveillance virologique (caractérisation des antigènes et résistance aux antiviraux) |
Produire de l’information sur la caractérisation des antigènes et la résistance aux antiviraux fondée sur les échantillons reçus des laboratoires privés et de santé publique |
Surveiller les changements de l’antigénicité du virus et de sa sensibilité aux antiviraux |
Figure 1 - Ordinogramme du programme Surveillance de l’influenza et du système de surveillance de la grippe pandémique (H1N1)
A.2.1.i Surveillance de la grippe et détection des virus des voies respiratoires
a. Indicateurs de Surveillance de l’influenza
Cela comprend l’information portant sur la création de cartes des niveaux d’activité du syndrome grippal, le nombre de zones signalant une activité localisée ou étendue ainsi que le nombre d’éclosions du syndrome grippal au Canada.
On demande aux PT de signaler une fois par semaine, au plus tard le jeudi à 13 h HAE, leur évaluation du niveau d’activité grippale selon les régions de surveillance, le nombre de régions qui signalent une activité localisée ou généralisée et le nombre d’éclosions dans les établissements de santé (établissements de soins de longue durée et hôpitaux) et les écoles. Cette information s’appliquera à toute grippe, car il se peut que les PT en cause n’aient pas la capacité de stratifier leur réponse selon le type ou sous-type grippal en circulation. Conformément au processus établi pour les signalements, toutes les PT doivent transmettre cette information au moyen du formulaire de déclaration sur les observations préliminaires et le niveau d’activité par courriel à Fluwatch@phac-aspc.gc.ca. Les PT qui utilisent la plateforme du Réseau canadien d’information sur la santé publique (RCISP) peuvent continuer de le faire. Voir l’Appendice A pour Définitions de cas.
A.2.1.ii Surveillance de la grippe pandémique (H1N1) de 2009
a. Hospitalisations dues à la pandémie (HINI) de 2009 (signalement fondé sur les cas)
Il y a du nouveau au cours de la saison de la grippe 2009-2010 : on demande aux PT de faire rapport une fois par semaine, au plus tard le lundi à 17 h HAE, d’une série d’éléments de données, selon les variables de la base de données décrites à l’Appendice C.1, pour tous les cas d’hospitalisations et de décès (voir plus bas pour de plus amples renseignements concernant le signalement de décès) dus à la grippe pandémique H1N1 relevant de leur responsabilité. La base de données hebdomadaire doit être transmise par courriel à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca La déclaration cas par cas relativement à la grippe pandémique (H1N1) de 2009 doit demeurer en place aussi longtemps que possible.
Même si elles n’y sont pas obligées, les provinces/territoires en mesure de remplir le Formulaire de déclaration des cas de grippe pandémique (H1N1) de 2009 (Appendice C.3) sont incitées à le faire pour les cas d’hospitalisation causée par la pandémie. Par ailleurs, si elles fournissent ces données, celles-ci devraient également figurer dans la base de données hebdomadaire.
b. Décès dus à la pandémie (HINI) de 2009 (signalement fondé sur les cas)
Jusqu’à ce que d’autres directives soient émises, les PT doivent continuer d’informer l’ASPC en temps réel de tous les nouveaux décès à l’adresse HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca
Il faut en outre mettre à jour ces cas dans le rapport hebdomadaire de la base de données nationale sur la grippe pandémique (H1N1) de 2009 transmis à l’ASPC de la façon décrite ci-dessus. La déclaration cas par cas des décès à la suite d’une hospitalisation liée à la grippe pandémique H1N1 doit demeurer en place le plus longtemps possible.
Même si elles n’y sont pas obligées, les PT en mesure de remplir le Formulaire de déclaration des cas de grippe pandémique (H1N1) de 2009 (Appendice C.3) sont incitées à le faire pour les cas de décès causés par la pandémie. Ces données devraient également figurer dans la base de données hebdomadaire.
c. Déclaration sommaire des cas d’hospitalisation et de décès par suite de l’influenza confirmée en laboratoire
Si les PT ne peuvent plus, au cours des périodes de pointe de la grippe pandémique, continuer à déclarer les cas individuellement, elles peuvent remplacer cette méthode par une déclaration agrégée hebdomadaire. Il revient aux PT de déterminer quand elles devront remplacer la déclaration des cas individuels par la déclaration agrégée. Lorsqu’une PT choisit plutôt la déclaration sommaire, il est recommandé de transmettre cette déclaration par courriel sur une base hebdomadaire au plus tard le lundi à 17 h HAE à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca Voir Rapport hebdomadaire sommaire des hospitalisations et des décès – Appendice C.2.
Dans ce cas, l’ASPC demande aux PT de soumettre l’information suivante une fois par semaine :
Hospitalisations :
Décès :
d. Infection respiratoire grave (IRG)
Lorsqu’on informe la province ou territoire d’une infection respiratoire grave qui correspond à la définition des cas d’IRG (conformément à l’Appendice B), il faut remplir un formulaire de déclaration de cas détaillée et le transmettre par courriel à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca ou par télécopieur au numéro 613-946-8808 le plus tôt possible. L’Appendice C.4 contient le Formulaire de définition et de déclaration de cas d’infection respiratoire grave.
e. Incident respiratoire inhabituel
Il faut signaler (par courriel à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca) un événement inhabituel à l’ASPC dès que la PT l’apprend et a procédé à une évaluation. Il faut établir des voies de communication avec des partenaires non traditionnels de la surveillance (p. ex., services d’urgence, réseau de médecins-urgentistes, responsables de la télésanté ou médias) afin d’assurer que ces cas seront repérés et signalés rapidement (voir Définition de cas à l’Appendice A pour exemples d’événements inhabituels). La déclaration d’activité inhabituelle est subjective, car il n’y a peut-être pas de seuil établi en fonction duquel juger une activité courante; c’est pourquoi la discrétion est de mise chez les professionnels de la santé publique.
f. Déclaration des cas de personnes de l’extérieur de la province ou du territoire10
En cas d’hospitalisation ou de décès qui survient dans une PT différente de celle de résidence du patient, il incombe à l’administration où le patient a été hospitalisé ou est décédé de signaler le plus tôt possible l’information à la PT de résidence du patient. Cette PT sera l’administration chargée de signaler l’information sur le patient à l’ASPC. Si la case du formulaire pour la PT de résidence est vide, l’ASPC considérera que l’administration déclarante est celle de la résidence du patient. Pour une PT qui a déjà conclu une entente qui diffère de la recommandation ci-dessus, veuillez poursuivre selon l’entente existante.
g. Notifications des cas de personnes de l’étranger
Si une personne qui n’est pas normalement résidente du Canada est hospitalisée ou meurt, il incombera à la PT où cette personne meurt de faire rapport de ces renseignements à l’ASPC. L’ASPC produira ensuite un rapport sur les cas de décès par la voie des déclarations sur la santé internationale, laquelle transmettra par la suite l’information au pays en cause. Jusqu’à nouvel ordre, nous demandons aux PT de continuer d’acheminer l’information à l’ASPC. On peut la transmettre par télécopieur au numéro 613-946-8808 ou par courriel à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca
A.2.2.i Programme de surveillance active des effets secondaires (IMPACT)
Conformément aux ententes conclues, le programme IMPACT doit continuer de soumettre une fois par semaine un dénombrement agrégé par centre hospitalier de patients pédiatriques admis en raison de la grippe. Il faut aussi produire des renseignements sur le sexe de l’enfant, son groupe d’âge et indiquer s’il est décédé ou non.
Le programme IMPACT doit soumettre aux deux semaines des rapports de cas détaillés sur les patients hospitalisés avec la grippe pandémique (H1N1) de 2009 confirmée en laboratoire. Ces rapports fournissent de l’information clinique détaillée sur le patient, comme la présence de problèmes médicaux sous-jacents, l’existence d’infections bactériennes secondaires, de l’information sur les antécédents vaccinaux et le traitement aux antiviraux. L’Appendice E contient plus d’information sur le programme IMPACT.
A.2.2.ii Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN)
Ce sera la première fois au cours de la saison de la grippe de 2009-2010 que le PCSIN participera à la surveillance habituelle de la grippe assurée par le programme Surveillance de l’influenza. Ce programme doit fournir de l’information sur la population adulte hospitalisée. Le PCSIN présente par courriel, une fois par semaine, un dénombrement des admissions causées par la grippe (voir la liste des problèmes au protocole de l’Appendice D) et de l’ensemble des hospitalisations et des décès causés par la grippe confirmée en laboratoire. Une fois par mois, ces intervenants doivent soumettre des rapports de cas détaillés sur les patients hospitalisés à cause d’une grippe confirmée en laboratoire.
A.2.2.iii Différence entre les rapports sur les hospitalisations produits par les PT, le programme IMPACT et le PCSIN
L’information sur les hospitalisations et les décès produite par les partenaires PT diffère de celle dont font rapport les programmes PCSIN et IMPACT. Les données produites par les PT portent sur toute la population, mais le niveau de l’information est relativement limité (c.-à-d., aucune information clinique, ni sur la vaccination ou le traitement). Ces renseignements servent principalement à calculer des taux représentatifs d’hospitalisation et de décès, à déterminer les principaux groupes à risque et à produire de l’information au sujet de l’effet sur le système de santé.
L’information produite par le PCSIN et le programme IMPACT servira à établir une description clinique plus détaillée de la population touchée par la grippe pandémique (manifestations cliniques, complications bactériennes, niveau de soin nécessaire) et permettra d’évaluer l’efficacité de certaines interventions (vaccins et, à un degré moindre, antiviraux) et d’évaluer l’impact que la grippe pandémique (H1N1) de 2009 a sur le système de soins de santé puisque l’on recevra de l’information sur le nombre de lits.
Il convient de signaler que les bases de données du PCSIN et du programme IMPACT ne sont pas intégrées dans la base de données nationale. Ces bases de données seront analysées séparément et l’on produira des rapports qui indiqueront clairement la source d’information. C’est pourquoi on demande aux PT de soumettre des données à la fois pour la base de données nationale et pour les programmes IMPACT et PCSIN. Il n’y aura pas de risque de comptage en double.
A.2.2.iv Réseau de médecins sentinelles du programme Surveillance de l’influenza
Chaque semaine, des médecins sentinelles participants et des centres de santé communautaire soumettent des taux agrégés de patients présentant des SG selon le groupe d’âge. Les médecins soumettent leurs renseignements par télécopieur ou les renseignements sont téléchargés par des PT dans le Réseau canadien d’information sur la santé publique (RCISP). Les données arrivent habituellement au plus tard le mardi à 17 h HAE.
A.2.2.v Programme de surveillance et de détection de virus des voies respiratoires (PSDVVR)
Le réseau de 32 laboratoires publics et privés (des laboratoires déclarants peuvent représenter un groupe de laboratoires) soumet à l’ASPC le nombre de spécimens des voies respiratoires analysés, le nombre et le pourcentage des spécimens positifs pour l’influenza selon le sous-type et le nombre et le pourcentage de spécimens positifs pour la présence d’autres virus respiratoires. Les rapports sont reçus au plus tard le mardi à 17 h HAE et le rapport national final est affiché sur le site Web du programme Surveillance de l’influenza de l’ASPC le mercredi.
Le Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) de l’ASPC pilote la surveillance nationale de l’influenza, mais d’autres centres de l’ASPC contribuent à la surveillance.
A.2.3.i Laboratoire national de microbiologie (LNM)
Chaque semaine, le LNM soumet à Surveillance de l’influenza de l’ASPC le nombre de spécimens analysés aux fins de la caractérisation des souches et de la sensibilité aux antiviraux. Ces renseignements sont inclus dans le rapport sur la Surveillance de l’influenza.
A.2.3.ii Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections (CLMTI)
Le CLMTI surveille le réseau de surveillance du PCSIN. Lorsque la surveillance de l’influenza bat son plein dans le cadre du PCSIN, le CLMTI produit des rapports hebdomadaires pour les déclarations sommaires et des rapports mensuels pour les déclarations cas par cas adressés à HSFLUEPI@phac-aspc.gc.ca
A.2.3.iii Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI)
Le CIMRI est chargé de recueillir, de nettoyer, d’analyser et d’interpréter les données de surveillance provenant des différentes sources indiquées ci-dessus (comme les partenaires PT, le programme IMPACT, le PCSIN, le PSDVR) et de surveiller les sources d’information officielles et officieuses internationales. Le Centre produit régulièrement des résultats de surveillance :
Le CIMRI signale les hospitalisations et les décès de résidents non canadiens aux pays en cause par la voie des rapports sur la santé internationale.
Le CIMRI prévient le centre des rapports sur la santé internationale de l’OMS et de l’OPS pour le Canada d’événements grippaux inhabituels (cas de résistance aux antiviraux du virus de la grippe pandémique [H1N1] de 2009, grappe de maladies respiratoires graves, souches nouvelles du virus de la grippe, etc.) conformément aux exigences des rapports sur la santé internationale.
L’ASPC-CIMRI doit en outre présider et organiser des téléconférences FPT hebdomadaires (ou bi-hebdomadaires) afin de discuter de questions techniques et opérationnelles de surveillance. Le CIMRI surveille aussi le programme IMPACT et les réseaux de médecins sentinelles de Surveillance de l’influenza.
Il faudrait essayer de recueillir de l’information sur l’obésité de tous les patients hospitalisés et décédés à cause de la grippe pandémique (H1N1) de 2009. Si le dossier du patient mentionne le poids en kilogrammes et la taille en centimètres, on peut les indiquer sur le formulaire de déclaration de cas ou dans la base de données. L’ASPC convertira ces renseignements et calculera l’indice de masse corporelle (IMC). Si on ne dispose que du poids, prière de l’indiquer. Lorsque l’on inscrit la mention « obésité » dans le dossier, prière de l’indiquer, sans égard à la gravité de celle-ci (qu’il s’agisse d’obésité, d’obésité morbide ou grave).
Il faudrait essayer de recueillir ces renseignements sur tous les patients hospitalisés et décédés à cause de la grippe pandémique (HINI) de 2009 si la communauté ou la régie régionale de la santé où habite le patient est considérée comme isolée ou éloignée par la PT en cause.
Communauté éloignée
Une communauté éloignée est située à au moins 200 kilomètres ou au moins 4 heures d’une localité pourvue d’un hôpital de soins actifs, mais où il y a accès routier toute l’année.Communauté isolée
Une communauté isolée n’a pas d’accès routier toute l’année. Il peut y avoir un accès par voie aérienne, et l’accès par voie terrestre peut être saisonnier.
Cas de grippe pandémique (H1N1) de 2009 confirmée en laboratoire
Personne qui a ou non des symptômes cliniques confirmés par un des tests suivants :
Affection pseudo-grippale :
Apparition aiguë d’une affection respiratoire accompagnée de fièvre et de toux et d’au moins un des symptômes suivants – mal de gorge, arthralgie, myalgie ou prostration – qui pourrait être attribuable au virus de la grippe.
N.B. : Les enfants de moins de 5 ans peuvent aussi présenter des symptômes gastro-intestinaux. Il se peut que la fièvre ne soit pas évidente chez les patients de moins de 5 ans ou de plus de 65 ans.
Hospitalisations causées par la grippe pandémique (H1N1) de 2009
Toute personne hospitalisée qui a la grippe H1N1 confirmée en laboratoire12 .
Décès causés par la grippe pandémique (H1N1) de 2009
Décès de toute personne qui a la grippe pandémique (H1N1) confirmée en laboratoire chez laquelle il n’y a pas eu de période de rétablissement complet entre la maladie et la mort.
Éclosions d’influenza et de grippe pandémique (H1N1) de 2009 dans des établissements de soins de santé et établissements résidentiels (hôpitaux, établissements de soins de longue durée, établissements correctionnels, établissements de soutien)
Deux cas ou plus de syndrome grippal en sept jours, y compris au moins un cas de grippe pandémique (H1N1) de 2009 confirmée en laboratoire.
Éclosion d’influenza et de grippe pandémique (H1N1) de 2009 dans les écoles13
Absentéisme qui dépasse 10 % OU absentéisme plus élevé que les niveaux de référence établis par les écoles ou la région de surveillance qui est probablement attribuable au syndrome grippal.
Autres éclosions communautaires d’influenza et de grippe pandémique (H1N1) de 2009 (petites localités, milieu de travail, etc14.
Deux cas ou plus de syndrome grippal en sept jours, y compris au moins un cas de grippe pandémique (H1N1) de 2009 confirmée en laboratoire.
Événement respiratoire inhabituel
Pour déclarer des événements inhabituels, il peut être nécessaire de collaborer avec des partenaires non officiels de la surveillance de l’influenza ou des groupes de votre région. Voici quelques exemples d’activité inhabituelle :
La définition des cas où il faut déclarer une infection respiratoire grave (IRG) s’applique à toute personne qui satisfait aux quatre critères suivants (I, II, III et IV) :
Cas d’IRG (A)
Personne hospitalisée avec :
I. Symptômes respiratoires, c.-à-d. :
ET
II. Preuve de la progression d’une maladie grave, c.-à-d. :
ET
ET
III. Aucun autre diagnostic au cours des 72 premières heures d’hospitalisation,
c.-à-d. :
ET
IV. Une ou plusieurs des expositions ou affections suivantes :
- Exposition liée aux soins de santé mettant en cause des fournisseurs de soins primaires exposés à des patients liés à une enquête sur une éclosion en cours ou à des animaux malades ou mourants;
OU
- Exposition en laboratoire chez une personne qui travaille directement avec des agents pathogènes émergents ou qui réapparaissent;
OU
- Exposition liée à un animal chez une personne employée comme :
- travailleur dans un élevage de volaille ou de porcs domestiques;
- travailleur dans une usine de transformation de volaille ou de porcs domestiques;
- préposé à l’abattage de volaille ou de porcs domestiques (attrapage, mise en sac ou transport d’oiseaux, enlèvement des cadavres de volaille ou de porcs);
- travailleur dans un marché d’animaux vivants;
- négociant ou marchant d’oiseaux de compagnie, de porcs ou d’autres animaux qui peuvent être atteints;
- chef cuisinier manipulant des volailles ou porcs domestiques vivants ou abattus récemment ou d’autres animaux qui peuvent être atteints;
OU
Mort attribuable à une IRG (B)
Personne décédée :
I. Antécédents de symptômes respiratoires, c.-à-d. :
ET
II. Autopsie pratiquée dont les constatations concordent avec une IRG, c.-à-d. :
ET
III. Aucun autre diagnostic qui explique l’infection de façon satisfaisante
ET
IV. Une ou plusieurs expositions ou affections, comme celles qui sont énumérées ci-dessus
Indiquer les principaux types de données pour tous les cas d’hospitalisation et de décès associés à la pandémie d’influenza (H1N1) de 2009.
Variable |
Définition |
---|---|
Date de déclaration |
Date à laquelle les données ont été transmises à l’ASPC |
ID P/T unique |
ID provinciale ou territoriale unique |
P ou T où le cas a été identifié |
Province ou territoire où le cas a été identifié |
P ou T de résidence du patient |
Province ou territoire où vit le patient |
Âge en années |
Âge du patient en années au moment de la date de l’apparition des symptômes, de la collecte des spécimens ou de la déclaration |
Âge en mois si <2 ans |
Si le patient à moins de deux ans, préciser son âge en mois |
Sexe |
Indiquer le sexe comme H = homme, F = femme ou I = inconnu |
Autochtone |
Si le patient est autochtone (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Origine ethnique autochtone |
Préciser l’origine ethnique autochtone suivante : 1 = Premières nations, 2 = Inuit ou 3 = Métis |
Réserve – Statut |
Si le patient est d’origine ethnique des Premières nations, indiquer s’il : 1 = vit principalement dans une réserve, 2 = vit principalement hors réserve, 3 = inconnu |
Indien inscrit |
Si le patient est membre d’une Première nation, indiquer s’il est Indien inscrit (O = oui, N = non, I = inconnu) |
Communauté isolée |
Un cas provenant d’une communauté isolée. Une communauté isolée n’a pas d’accès routier toute l’année. Il peut y avoir un accès par voie aérienne, et l’accès par voie terrestre peut être saisonnier |
Communauté éloignée |
Un cas provenant d’une communauté éloignée. Une communauté éloignée est située à au moins 200 kilomètres ou au moins 4 heures d’une communauté pourvue d’un hôpital de soins actifs, mais où il y a accès routier toute l’année |
Présence de problèmes médicaux sous-jacents |
Présence de tout problème sous-jacent (O = oui, N = non, I = Inconnu) – sauf grossesse, obésité, fumeur actuel |
Maladie pulmonaire chronique |
État sous-jacent (maladie pulmonaire chronique, notamment MPOC, bronchectasie, fibrose kystique, dysplasie bronchopulmonaire, etc.) O = oui, N = non ou I = inconnu |
Asthme |
Problème médical sous-jacent du patient (asthme qui exige l’usage continu ou répété de corticostéroïdes pour inhalation ou systémique ou avec une exacerbation antérieure, qui nécessite une hospitalisation), O = oui, N = non ou I = inconnu |
Maladie cardiovasculaire chronique |
Problème médical sous-jacent du patient (maladie cardiovasculaire chronique, notamment cardiopathie congénitale, hypertension avec complications cardiaques, insuffisance cardiaque chronique et cardiopathie ischémique), O = oui, N = non ou I = inconnu |
Diabète |
Problème médical sous-jacent du patient (diabète de type 2 nécessitant de l’insuline ou des hypoglycémiants ou diabète de type 1) O = oui, N = non ou I = inconnu |
Maladie chronique du foie |
Problème médical sous-jacent du patient (maladie du foie, notamment cirrhose, hépatite chronique, atrésie des voies biliaires), O = oui, N = non ou I = inconnu |
Maladie rénale |
Problème médical sous-jacent du patient (maladie rénale, notamment insuffisance rénale chronique, glomérulonéphrite ou transplantation rénale), O = oui, N = non ou I = inconnu |
Immunodéficience |
Problème médical sous-jacent du patient (immunodéficience liée à l'utilisation de médicaments immunodépresseurs (p. ex., chimiothérapie) ou de stéroïdes systémiques, infection par le VIH/SIDA, asplénie ou dysfonction) O = oui, N = non ou I = inconnu |
Anémie ou hémoglobinopathie |
Problème médical sous-jacent du patient (notamment drépanocytose ou anémie chronique) O = oui, N = non ou I = inconnu |
Affection neurologique chronique |
Problème médical sous-jacent du patient (accident vasculaire cérébral ou maladie neuromusculaire qui entraîne une altération de la fonction respiratoire ou une aspiration comme la paralysie cérébrale ou la myasthénie) O = oui, N = non ou I = inconnu |
Autres problèmes |
Autres problèmes médicaux sous-jacents, veuillez préciser_____________________________ |
Grossesse ou dans les six semaines après l’accouchement |
Patiente qui est ou qui était enceinte (grossesse), O = oui, N = non ou I = inconnu |
Trimestre de la grossesse |
Si la patiente est enceinte, indiquer le trimestre de la grossesse au moment de la maladie : 1er , 2e et 3e ; pp = postpartum ou I = inconnu |
Poids du patient (en kilogrammes ou livres), si possible |
Poids du patient : Indiquer en kilogrammes ou en livres |
Taille du patient (en centimètres ou en pouces), si possible |
Taille du patient : Indiquer en centimètres ou en pouces |
Obésité |
Comme on l’indique dans le dossier du patient, sans égard à la gravité, O = oui, N = non ou I = inconnu |
Tabagisme |
Comme on l’indique dans le dossier du patient, sans égard au type de fumeur, O = oui, N = non ou I = inconnu |
Date de l’apparition des symptômes |
Date de l’apparition des symptômes (jj/mm/aaaa) |
Date du prélèvement des spécimens |
Date du prélèvement des spécimens (jj/mm/aaaa) |
Hospitalisation |
Le patient a-t-il été hospitalisé? (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Date de l’hospitalisation |
Date de l’hospitalisation (jj/mm/aaaa) |
Écoulement |
Le patient a-t-il obtenu son congé de l’hôpital? (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Soins intensifs |
Si le patient a été hospitalisé, indiquer s’il a été admis aux soins intensifs (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Ventilation |
Si le patient a été hospitalisé, indiquer s’il a été intubé (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Décès |
Décès du patient (O = oui, N = non ou I = inconnu) |
Date du décès |
Date du décès (jj/mm/aaaa) |
Version intégrale PDF
(2 pages, 37 ko)*
Version intégrale PDF
(3 pages, 59 ko)*
Version intégrale PDF
(6 pages, 88 ko)*
Le Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) est le fruit d’une collaboration entre le Comité canadien d'épidémiologistes hospitaliers (CCEH), qui est un sous-comité d’AMMI Canada (Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada), et le Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses (CPCMI) de l’ASPC. Les données recueillies appartiennent aux hôpitaux qui font partie du CCEH, et ces établissements ont un mot à dire quant à la méthode d’analyse utilisée. L’analyse de ces données s’effectue au CPCMI.
Depuis sa fondation en 1994, le PCSIN poursuit les objectifs suivants :
Le réseau du PCSIN compte 52 hôpitaux sentinelles répartis dans 9 provinces au Canada. Au cours des 3 derniers épisodes de la grippe saisonnière (de 2005-2006 à 2008-2009), 15 hôpitaux du PCSIN ont mené des opérations de surveillance des cas d’influenza confirmée en laboratoire auprès de patients hospitalisés âgés de plus de 16 ans. Les patients observés étaient dles malades atteints d'influenza dont l'affection a été confirmée par un résultat positif dans le cadre d'un test expéditif d'antigènes, d'une réaction en chaîne par polymérase (RCP) ou d'une culture d'influenza A ou B.
Changements apportés au PCSIN par suite de la grippe pandémique (H1N1) de 2009
Pour pouvoir exercer une meilleure surveillance communautaire auprès des adultes, en plus de surveiller les maladies pédiatriques, on a mis en place un vaste système de surveillance en milieu hospitalier permettant de faire le suivi des patients atteints de l’influenza et des patients qui contractent cette maladie durant leur séjour à l’hôpital. Toutes les autorités provinciales et territoriales étaient d’accord pour que cette opération s’effectue par l’entremise du PCSIN. Dans ce contexte, on a demandé au PCSIN d’étendre sur toute l’année la surveillance de l'influenza saisonnière confirmée en laboratoire, tant pour les cas d’influenza confirmée en laboratoire que les cas d'hospitalisation diagnostiqués d'une affection potentiellement associée à la grippe.
Le nombre d’hôpitaux dans le réseau d’influenza du PCSIN s’est accru, passant de 15 à 40 sur un total de 52 établissements faisant partie du réseau. La période de surveillance s’étend du 1er juin 2009 au 31 mai 2010. À toutes fins utiles, la collecte des données a débuté le 1er juillet 2009. Tous les hôpitaux du PCSIN auront le choix d’effectuer une surveillance : 1) de cas de grippe confirmée en laboratoire; 2) des cas d'hospitalisation diagnostiqués d'une affection potentiellement associée à la grippe, ou 3) les deux.
Du point de vue stratégique, ces données en temps réel recueillies en milieu hospitalier visent les deux objectifs suivants :
Collecte des données
Chaque semaine, les établissements participants soumettent les données suivantes à l’ASPC :
Chaque mois, les établissements participants soumettent :
Chaque trimestre, les établissements participants soumettent à l’ASPC les données suivantes utilisées en guise de dénominateurs :
Analyse des données descriptives
De plus, il faut soumettre tous les dénominateurs suivants des divers établissements participants :
Modifications possibles du PCSIN par suite de la pandémie de grippe (H1N1) de 2009
L’analyse primaire des données du PCSIN sera de nature descriptive. En plus des indicateurs mentionnés ci-dessus, on a fait appel au Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) pour préciser des analyses de grand intérêt. Ce groupe de travail pourrait vouloir considérer les priorités les plus pressantes, y compris les indicateurs et les comparaisons les plus utiles, la fréquence à laquelle effectuer ces analyses, les collaborateurs éventuels et les formats à utiliser pour leur diffusion.
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Cas confirmés en laboratoire :
Tout test de dépistage de l’influenza A ou B confirmé positif par le laboratoire.
Note : Si, d’après le meilleur jugement d’un membre du Comité canadien d’épidémiologistes hospitaliers (CCEH), le test expéditif d’antigènes ou le test RCP est jugé faussement positif, le cas doit être EXCLU.
Affection contractée en milieu de soins de santé
Doit répondre à l’un des critères suivants :
Province | Ville | Hôpital | Participation | Option* |
---|---|---|---|---|
Colombie-Britannique | Vancouver | Vancouver General Hospital | Oui | 3 |
Vancouver | Richmond General Hospital | Oui | 3 | |
Vancouver | Lion’s Gate | Oui | 3 | |
Vancouver | Powell River | Oui | 3 | |
Vancouver | St. Mary’s Hospital | Oui | 3 | |
Vancouver | Squamish Hospital | 3 | ||
Vancouver | Victoria General | 3 | ||
Vancouver | Royal Jubilee | |||
Vancouver | Children’s and Women’s Health Center | |||
Alberta | Calgary | Peter Lougheed | ||
Calgary | Rockyview General | |||
Calgary | Foothills Hospital | |||
Calgary | Alberta Children’s Hospital | Oui | Péd VEN† | |
Calgary | Rockyview Hospital | |||
Edmonton | University of Alberta Hospital | Oui | 3 | |
Edmonton | Stollery Children’s Hospital | Oui | Péd VEN† | |
Saskatchewan | Saskatoon | Royal University Hospital | Oui | 3 |
Manitoba | Winnipeg | Oui | 3 | |
Winnipeg | Université du Manitoba, Maladies infectieuses pédiatriques | Oui | Péd VEN† | |
Ontario | London | St. Joseph’s Health care | ||
London | Children’s Hospital of Western Ontario | |||
London | Victoria Hospital | |||
London | University Hospital | |||
Toronto | Toronto Western Hospital | Oui | 3 | |
Toronto | Toronto General Hospital | |||
Toronto | Princess Margaret Hospital | |||
Toronto | Mount Sinai Hospital | Oui | 3 | |
Toronto | Sunnybrook Health Science Centre | Oui | 1 | |
Toronto | The Hospital for Sick Children | Oui | Péd VEN† | |
Kingston | Kingston General Hospital | |||
Hamilton | Hamilton Health Sciences Centre | Oui | 3 | |
Hamilton | McMaster Site | Non | ||
Hamilton | Chedoke | Non | ||
Hamilton | Henderson & General Sites | Non | ||
Hamilton | St. Joseph’s Healthcare | Oui | 1 | |
Ottawa | L’Hôpital d’Ottawa | Oui | (Sept) | |
Ottawa | Campus Civic | Oui | ||
Ottawa | Institut général et de cardiologie | Oui | ||
Ottawa | Centre hospitalier pour enfants de l'Est de l'Ontario | Oui | Péd VEN† | |
Québec | Montréal | Hôpital général juif – SMBD | Oui | 3 |
Montréal | Hôpital de Montréal pour enfants | Oui | Péd VEN† | |
Montréal | Hôpital Maisonneuve-Rosemont | |||
Montréal | Hôpital général de Montréal | Oui | 3 | |
Montréal | Hôpital Royal Victoria | Oui | 3 | |
Montréal | Institut neurologique de Montréal | Oui | 3 | |
Montréal | Institut thoracique de Montréal | Oui | 3 | |
Sherbrooke | CHUS Hôpital Fleurimont | Non | ||
Québec City | Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ | Non | ||
Nouveau-Brunswick | Moncton | The Moncton Hospital | Oui | 3 |
Nouvelle-Écosse | Halifax | QEII Health Sciences Centre | Oui | 3 |
Halifax | IWK Health Centre | Oui | Péd VEN† | |
Terre-Neuve-et-Labrador | St John’s | Health care Corp. of St. John’s General & Miller Sites | ||
St John’s | Janeway Site | |||
St John’s | St. Clare Site |
*Option 1 – Surveillance de l’influenza confirmée en laboratoire
Option 2 – Hospitalisations avec un diagnostic associé à l’influenza
Option 3 – Les deux
†Surveillance des infections respiratoires fébriles infantiles
Le Programme de surveillance active des effets secondaires associés aux vaccins (IMPACT) est un réseau pédiatrique national de surveillance active en milieu hospitalier en vue du dépistage d’effets secondaires par suite d’une immunisation, d’échecs vaccinaux et de certaines maladies infectieuses chez les enfants (maladies pouvant être prévenues par un vaccin actuellement ou dans un avenir proche). Les activités de surveillance, financées par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), visent essentiellement les effets secondaires suivant l’immunisation, la coqueluche, la varicelle, la maladie pneumococcique invasive, l’Haemophilus influenzae de tous types, la paralysie flasque aiguë et l’influenza. IMPACT participe également à d’autres activités de surveillance financées par le secteur privé, visant notamment la maladie méningococcique invasive et le rotavirus.
IMPACT est administré par la Société canadienne de pédiatrie et financé par la Division de l’immunisation et des infections respiratoires de l’ASPC. Le programme a débuté en décembre 1990 à titre de projet pilote dans cinq centres pédiatriques spécialisés au Canada. Le réseau compte maintenant 12 centres, ce qui représente environ 90 % de tous les lits pédiatriques de soins tertiaires au Canada.
Les douze centres d’IMPACT sont :
L’influenza est devenue une cible de surveillance en 2004 lors du lancement d’une étude pilote sur l’influenza. La surveillance de l’IMPACT s’était alors donné les objectifs suivants :
Chaque centre dispose d’une infirmière contrôleuse désignée. Cette infirmière est chargée de recenser les hospitalisations et les décès associés à l’influenza en vérifiant les listes d’hospitalisations quotidiennes, les listes de résultats de laboratoire et de congés, selon un code choisi de la CIM-9/10. Les données globales et autre information découlant des formulaires de déclaration de cas sont acheminées électroniquement à l’ASPC, et les renseignements pertinents sont réacheminés aux autorités de santé publique des provinces et territoires, aux praticiens de soins de santé du Canada et au grand public.
Toutes les semaines, des données globales sont recueillies pour signaler les activités de l’influenza chez les enfants. Le processus comprend les facteurs suivants :
Tous les ans, on effectue une analyse de l’information recueillie sur les formulaires de déclaration de cas, en fonction des principales catégories suivantes :
Données démographiques : |
|
Santé générale : |
|
Antécédents d’immunisation : |
|
Diagnostic de laboratoire : |
|
Traitement : |
|
Manifestations cliniques : |
|
Niveau de soins requis : |
|
Évolution : |
|
Antécédents de voyage : |
|
Modifications d’IMPACT par suite de la grippe pandémique (H1N1) de 2009
Par suite de la pandémie émergente au Canada, il a été décidé de continuer à déclarer par voie électronique les données globales sur une base hebdomadaire. Toutefois, comme il a déjà été mentionné, depuis la semaine 17 (26 avril – 2 mai 2009), le nombre et la proportion d’hospitalisations et de décès d’enfants atteints d’influenza confirmée en laboratoire attribuables au virus pandémique (H1N1) de 2009 sont affichés sur Surveillance de l’influenza sur une base hebdomadaire. Pour ce qui est de la déclaration des cas, le formulaire de déclaration des cas axée sur IMPACT a été mis au point.
Concernant les analyses découlant des formulaires de déclaration de cas, en raison de l’envergure et de la gravité de la pandémie en question, il a été recommandé qu’à partir du 23 juillet 2009, une analyse soit effectuée deux fois par mois pour mieux suivre la tendance des cas graves et mettre en lumière d’autres facteurs caractéristiques qui nous permettraient de mieux comprendre et traiter en milieu clinique les patients atteints du virus de la grippe pandémique (H1N1) de 2009. Cette analyse sera précisée et effectuée par le Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses.
Avec l’interruption des déclarations de cas détaillées par suite de l’amélioration du système de Surveillance de l’influenza, il sera seulement possible d’obtenir des renseignements détaillés sur les cas d’hospitalisation due à l’influenza par l’entremise des réseaux sentinelles d’IMPACT et du PCSIN. Les objectifs et les résultats attendus associés aux données d’lMPACT ont donc été modifiés, et les négociations contractuelles sont présentement en cours. Les données pour analyse primaire seront davantage accessibles en temps réel que par le passé. On pourrait devoir modifier le formulaire de déclaration de cas pour faciliter la description clinique des cas d’hospitalisations, en y incluant notamment les champs suivants :
Des études de surveillance spéciales devront être déterminées en fonction de questions prioritaires déterminées à l’échelle nationale.
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1 Se référer aux Mesures de santé publique, Annexe M, Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.
2 Le PIEMR est une entente conclue entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux visant à orienter les procédures opérationnelles pour faciliter la coordination des investigations et des mesures de lutte quant aux éclosions de maladies respiratoires graves au Canada
3 Au palier fédéral, on effectue régulièrement des analyses environnementales en vue du dépistage de maladies présentant des symptômes grippaux potentiellement graves au moyen de sources d’information officielles sur la surveillance de la grippe (p. ex., OMS et programmes gouvernementaux de surveillance de la grippe dans le monde), ainsi que de rapports non confirmés provenant de systèmes d’alerte rapide (ProMed et autres logiciels de surveillance des médias tel que le Réseau Mondial d'Intelligence Santé Publique). Les PT reçoivent régulièrement des sommaires sur la situation mondiale par l’entremise du Centre canadien de surveillance intégrée des éclosions (CCSIE).
4 Au cours des phases interpandémiques, ces données (Surveillance de la grippe) seront diffusées sur une base hebdomadaire (durant la saison de la grippe) et bihebdomadaire (durant les mois d’été).
5 Le Programme de surveillance active des effets secondaires associés aux vaccins (IMPACT) est un réseau pédiatrique national de surveillance active axé sur les hôpitaux en vue du dépistage d’effets secondaires par suite de la vaccination, d’échecs vaccinaux et de certaines maladies infectieuses chez les enfants, pouvant être prévenues par un vaccin actuellement ou dans un avenir proche.
6 Se référer aux Mesures de santé publique, Annexe M, Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.
7 Le niveau de surveillance améliorée dépendra de l’emplacement du ou des premiers cas au Canada et de l’évaluation du risque; il s’agira également de savoir si ces cas surgissent au Canada ou sont importés et s’ils sont de nouveaux virus surgissant au Canada.
8 Bien que l’on estime improbable qu’une souche pandémique émerge d’abord au Canada, le système de santé publique doit être prêt à une telle éventualité. Aussi, les alertes de santé publique doivent être à la hauteur tant pour les cas importés que pour les cas d’origine intérieure.
9 Se référer aux Mesures de santé publique, Annexe M, Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.
10 Prière de noter que la recommandation diffère légèrement de celle d’autres maladies à déclaration obligatoire pour lesquelles le « Protocole pour le signalement interprovincial-territorial des cas » énonce ce qui suit : C’est habituellement la province ou territoire où la maladie est diagnostiquée qui doit veiller à s’assurer que la maladie est déclarée par une province ou territoire.
11 À ce moment, la sérologie n’est pas recommandée en tant que procédure de dépistage de première ligne en raison des préoccupations concernant la sensibilité et la spécificité de même que l’intensité du travail relatif aux essais d’inhibition de l’hémagglutination (IH).
12 Les provinces/territoirespeuvent décider si cette définition de cas d’hospitalisation s’applique à une personne qui est admise pour une courte période à des fins d’observation. Dans ces circonstances, une « courte période » représente moins de 24 heures.
13 Terre-Neuve-et-Labrador déclare régulièrement les éclosions en milieu de travail d’après la définition utilisée pour les éclosions en milieu scolaire dans une zone distincte sur le formulaire de déclaration du RCISP. Toutes les autres provinces/territoires déclarent périodiquement des éclosions en milieu de travail d’après la définition d’éclosions communautaires « autres ».
14 Terre-Neuve-et-Labrador déclare régulièrement les éclosions en milieu de travail d’après la définition utilisée pour les éclosions en milieu scolaire. Toutes les autres provinces/territoires déclarent périodiquement des éclosions en milieu de travail d’après la définition d’éclosions communautaires « autres ».
15 Conformément à la définition du syndrome grippal (SG), il se peut que la fièvre ne soit pas marquée chez les patients de moins de 5 ans ou de plus de 65 ans, ainsi que chez les personnes dont le système immunitaire est compromis. L’omission de prendre la température ne doit pas exclure des antécédents de fièvre autodéclarée.
16 Syndrome grippal grave: En plus des symptômes de la grippe aimez la maladie, grippe grave comme la maladie peut inclure des complications telles que l'encéphalite, la myocardite ou d'autres complications graves et représentant un danger pour la vie