Depuis que le gouvernement canadien du premier ministre Wilfrid Laurier a créé deux nouvelle provinces, les immenses terres fertiles de l'Ouest canadien attirent de plus en plus de colons. L'hiver très froid dont nous sommes victimes ne semble pas arrêter le flot de pionniers. À chaque semaine, des dizaines et des dizaines de familles de colons arrivent par le train et vont au bureau des terres d'Edmonton pour choisir leur quart de section. Ils continuent ensuite à pied ou en charrette jusqu'à Albersask. C'est un trajet long et pénible. La vitesse est celle des animaux - boeuf ou chevaux - qui tirent la charrette. Ces familles de pionniers viennent de partout : du nord des États-Unis, du Québec, de l'Europe et des îles Britanniques. Tous ces pionniers ne parlent pas la même langue, n'ont pas la même religion, ont des cultures et des traditions très différentes. Mais ils ont tous un point en commun : ils rêvent d'une vie meilleure, de richesse et de liberté. Et c'est dans l'Ouest canadien qu'ils ont décidé de s'installer!