Bulletin 21, 1973

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Étude sur une statue en argent de Salomon Marion

par Jean Trudel

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Notes

1 Il est possible qu'on ait voulu ainsi évoquer un piédestal de marbre noir.

2 Québec, Archives du Séminaire. Précis d'architecture pour servir de suite au traité élémentaire de physique à l'usage du Séminaire de Québec par l'abbé Jérôme Demers, ms. 131, p. 20.

3 Louis Réau: Iconographie de l'art chrétien, Presses universitaires de France, Paris, 1957, t. II, vol. II, p. 79.

4 Luther avait écrit que « ...le Christ a été avant tous les siècles, mais dire cela de Marie, c'est dire un pur mensonge, c'est blasphémer contre Dieu ». Cité dans Émile Mâle: L'art religieux de la fin du XVIe siècle, du XVIIe siècle et du XVIIe siècle, A. Colins, Paris, 1951, p. 42.

5 Voir Adrien Pouliot, s. j.: Aux origines de notre dévotion à l'Immaculée-Conception, La société historique de Québec, Québec, 1956, Cahiers d'histoire no 8.

6 Idem, p. 29.

7 Québec, Archives paroissiales de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec (dorénavant Q. A. P. N. D.), documentation non classée.

8 Hormidas Magnan: Perte nationale, liste des tableaux incendiés avec la basilique de Québec le 22 décembre 1922, dans Le Terroir, t. III, no 8 (décembre 1922), p. 376- 377.

9 Louis Réau: op. cit., p. 82.

10 Compte de François Baillairgé au 2 août 1797:
Pour avoir rétabli un vieux tableau de l'Immaculée Conception, pour le Maitre Autel de l'église paroissiale Notre Dame de Québec - Scavoir. Coller une toile sur le derrière du dit tableau, l'avoir laver et tendu sur son chassis; remplies les crevasses et les écallures, au niveau de la vieille peinture, repasser le tout de couleurs semblables; fait une inscription sur le bas, vernis et fait poser en place, le tout pour couleur, vernis et façon etc...L 6" 2" 0".

Q. A. P. N. D., dossier 17e, 18e, 19e, grand coffre bleu marqué Fabrique N. Dame de Québec et Livre de comptes pour 1786-1803, ms. II, p. 301-302. Il s'agit d'un travail complet de restauration. L'inscription faite par François Baillairgé est encore partiellement lisible sur la photo: Donne par François Lemaistre Ecu[yer,] Lieu Gouverneur...François Lemaistre, lieutenant-gouverneur de Gaspé, mourut en février 1805, dans sa maison de la rue Sainte-Famille à Québec (article dans La Gazette de Québec, livraison du 14 février 1805 [p. 4]). Le tableau avait été donné en 1796 ou en 1797.

11 Q. A. P. N. D., Livre des délibérations de Notre-Dame de Québec pour 1825-1864, ms. 17A, p. 51.

12 Cyprien Tanguay: Dictionnaire généalogique des familles canadiennes, Eusèbe Sénécal, Montréal, 1888, vol. 5, p. 517. Fils de Michel Marion et de Marie-Charlotte Foisy, les prénoms de l'orfèvre étaient Charles Salomon.

13 Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe Jean-Baptiste Desève, 23 juillet 1798, no 1459.

14 Montréal, Archives nationales du Québec, Baptêmes, mariages, sépultures de la paroisse Notre-Dame, 1817, le 20 octobre.

15 Ibid. 1830, le 3 novembre.

16 Article dans La Minerve de Montréal, livraison du 10 mars 1831 [p. 3].

17 Gérard Morisset: Coup d'oeil sur les arts en Nouvelle-France, Presses de Charrier et Dugal Limitée, Québec, 1941, p.107.

18 Québec, Inventaire des oeuvres d'art, Musée du Québec, dossier Verchères, église Saint-François-Xavier. Les photographies portent les cotes suivantes: 10-6, 10-7, 10-8 pour 1939 et A-6, A-7 pour 1942.

19 Ibid., dossier Verchères.

20 Jean-Baptiste Arthur Allaire: Dictionnaire biographique du clergé canadien-français, Imprimerie de l'école catholique des sourds-muets, Montréal, 1910, p. 284.

21 Québec, Inventaire des oeuvres d'art, dossier Verchères et dossier Salomon Marion.

22 Ibid.

23 Ibid., dossier Verchères Louis Quévillon avait entrepris d'importants travaux à l'intérieur de l' église à partir de 1800. Il reprit ces travaux après l'incendie de 1818. Ils durèrent jusqu'en 1822.

24 Ibid., dossier Salomon Marion. Note datée du 8 décembre 1942.

25 Cette oeuvre porte deux poinçons français, des poinçons de charge et de décharge (voir fig. 7). En France, le poinçon de charge était un poinçon de marque apposé sur la pièce d'orfèvrerie encore à l'état d'ébauche. L'orfèvre s'engageait alors à acquitter les droits exigés (déterminés par le poids de la pièce) lorsque l'oeuvre serait terminée. Le poinçon de décharge était un poinçon de marque apposé sur l'oeuvre terminée. L'orfèvre avait alors acquitté les droits exigés: il pouvait la vendre librement.

26 Profil de la sculpture québécoise, XVIIe - XIXe siècle, Ministère des affaires culturelles du Québec, Musée du Québec, 1969, p. 36-37.

27 Cité dans Gérard Lavallée: Images taillées du Québec, collège Saint-Laurent, Montréal, 1966, p. 5-6.

28 Québec, Inventaire des oeuvres d'art, dossier Chambly. Les photographies portent les cotes suivantes: A-11 pour 1943, B-5 à B-12 et C-l à C-6 pour 1956.

29 Ibid.

30. Profil de la sculpture québécoise, XVIIe -XIXe siècle, ibid., p. 38-39.

31 Il faut aussi signaler de légères différences entre les décors des piédestaux.

32 La paroisse faisait alors partie du diocèse de Montréal. Le diocèse de Montréal à la fin du dix-neuvième siècle, Sénécal et Co., Montréal, 1900, p. 614-615.

33. François Lanoue: Guide touristique de Joliette-Delanaudière, Société historique de Joliette [Joliette], 1971, p. 35. Des disciples de Quévillon auraient travaillé au décor intérieur, de même qu'Amable Gauthier. Voir Dictionnaire biographique du Canada, University of Toronto Press et les Presses de l'université Laval, Toronto et Québec, 1972, t. X, p. 329.

34 Voir les annexes I et II.

35. Dans l'état actuel des connaissances sur les méthodes de travail des orfèvres de cette époque, il est difficile d'avancer avec certitude qu'une seule partie de l'oeuvre a été coulée.

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