Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin Annuel 3, 1979-1980

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Nouvel examen du dessin de « Raphaël » 
à la Galerie nationale du Canada

par Sylvia Ferino

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Notes

1 Inv. no 5085, Oppé, 83. Historique: Antonio Gianguzzo ou Gianucci de Palerme; Sebastiano Resta; John, Lord Somers (Lugt 2981); Maurice Marignane; acquis de H. M. Calmann, Londres.

2 A. E. Popham, « Raphael », dans Old Master Drawings XIV (septembre-mars, 1939-1940), p. 50.

3 Expertise écrite datée du 21 avri11938. Voir la notice de catalogue de M. Laskin dans European Drawings from the National Gallery of Canada, Ottawa (Colnaghi, Londres, juillet 1969), p. 14, no 2.

4 Popham, op. cit., U. Middeldorf; Raphael's Drawings (New York, 1945), p. 31, no 10. 5 Laskin, loc. cit.

5 Laskin, loc. cit.

6 K. T. Parker, Catalogue of the Collection of Drawings in the Ashmolean Museum II, The Italian Schools (Oxford, 1966), no 509.

7 Le saint Jean l'Évangéliste de Raphaël est en vérité très proche du jeune d'Ottawa, à la fois par sa pose et son expression pensive et recueillie. Mais, encore une fois, il a plus de caractère et semble plus réel avec son embonpoint et son attitude bien campée.

8 Académie de Venise, inv. no 98; O. Fischel, « Die Zeichnungen der Ombrer », dans Jahrbuch der Preussischen Kunstsammlungen XXXVIII (1917), Beiheft no 84.

9 E. Camesasca, L'opera completa del Perugino (Milan, 1969), no 98; W Bombe, Perugino (Stuttgart, Klassiker der Kunst, 1914), p. 138.

10 R. van Marle, The Development of the Italian Schools of Painting IV (La Haye, 1933), p. 482, fig. 313.

11 Le Stadel, Francfort, inv. no 378, reproduit dans F. Gualdi, 
« Contributi a Berto di Giovanni pittore perugino », dans Commentari XII (1961), pl. XCIV; fig. 31; Madrid, Real Academia de San Fernando, reproduit dans A. E. Pérez Sanchez, Catalogo de los dibujos, della Real Academia de Bellas Artes de San Fernando (Madrid, 1967), pl. 7; New York, Metropolitan Museum, don Vanderbilt 1880, inv. no 80.3.197.

12 Photo Alinari: 20021.

13 Laskin, loc. cit.

14 Au verso on voit le profil d'un jeune homme portant un chapeau, à la pierre noire; A. Mongan et P. J. Sachs, Drawings in the Fogg Museum of Art (Cambridge [Mass.], 1946), no 29; fig. 27 et 28.

15 Qu'il me soit permis de remercier Mme Martin Cohn, conservatrice des oeuvres d'art sur papier au Fogg Art Museum pour l'aide qu'elle m'a apportée en m'envoyant des descriptions détaillés et des photos de ce dessin.

16 Camesasca, op. cit., no 56C; Bombe, op. cit., p. 50.

17 Ce n'est pas ici le moment d'étudier si cette transformation a suivi de près la première oeuvre ou bien si le dessin plus gracieux et plus évocateur correspond à l'évolution du style du Pérugin. Fischel (op. cit., Beiheft no 95) date le dessin de la dernière période du Pérugin; en outre, il affirme que ce dessin a été lourdement surchargé. Cependant Fischel, me semble-t-il, a noté le fait que le premier dessin présente des indices de remaniement, comme on peut le voir à travers certaines parties de la couche supérieure. Le style du premier dessin indique une date antérieure à 1500.

Le Pérugin avait représenté un ange dans une pose semblable dans sa fresque pour l'autel Assunta de la chapelle Sistine, comme le manifeste le dessin d'après la composition à l'Albertina (R41, inv. no 4861; voir A. Stix et L. Frôhlich, Beschreibender katalog der handzeichnungen in der graphischen sammlung Albertina III [Vienne, 1932], p. 8). Un autre dessin d'après cet ange (Florence, les Offices, inv. no 1114E) est reproduit par E. Steinmann dans Die Sixtinische Kapelle, I (Munich, 1901), fig. 118. De plus, l'ange paraît dans une fresque en l'église San Sebastiano à Pannicale, oeuvre d'un imitateur du Pérugin (Camesasca, op. cit., no 72). D'après des exemples, comme le dessin du Fogg, nous apprenons que le Pérugin, bien qu'il ait réutilisé les mêmes motifs et poses tout au long de sa carrière, les a en fait réétudiés d'après nature de temps à autre.

18 Camesasca, op. cit., nos 52B et 54; Bombe, op. cit., p. 67 et 74.

19 Comparez L. Nikolenko, Francesco Ubertini called il Bacchiacca (New York, 1966), fig. 7 avec Camesasca, op. cit., no 48.

20 Voir photographie de la bibliothèque Witt, sous Raphaël; du catalogue Goudstikker 1930 / 1931, no 58.

21 Le Pérugin, à l'occasion, emploie le pinceau et le lavis dans ses études de figures pour donner un éclat lumineux à certaines parties et pour accentuer les parties ombrées (voir, par exemple, l'esquisse préparatoire pour Apollon et Marsyas reproduit dans Fischel, op. cit., Beiheft, fig. 106), mais il n'a jamais utilisé le pinceau comme principal outil pour tracer nettement les contours des figures comme ici.

22 Voir, par exemple, Fischel, op. cit., Beiheft, fig. 152-154, 156, 158, 159-161.

23 Fischel, op. cit., pl. I, Beiheft, pl. X et fig. 150.

24 Voir, par exemple, Popham, loc. cit.

25 Voir C. Seymour Jr., Early Italian Paintings in the Yale University Art Gallery (New Haven, 1970), no 176. L'ange de la feuille de Venise mesure environ 12,2 cm de hauteur et 5 cm de largeur; le jeune homme d'Ottawa qui est légèrement rogné à la partie inférieure mesure maintenant environ 12 cm; en largeur, il a aussi été rogné et ne mesure que 4,7 cm; l'ange du dessin du Metropolitan a été rogné lui aussi dans sa largeur et mesure 4,7 cm; il a 12,4 cm de haut. L'ange dans le tableau de la Yale University Art Gallery mesure 11,5 x 5 cm selon les renseignements aimablement fournis par le Cabinet du conservateur.


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