7 decembre 1992 — Antonine Maillet et Jean-Bernard Robichaud ont décidé de co-présider le Comité du programme des conférences du Congrès mondial acadien. M. Robichaud mentionne qu'il est nécessaire de parler de l'avenir de l'Acadie et de s'y préparer. Le comité de Maillet et Robichaud sera composé de huit autres membres, quatre hommes et quatre femmes.

25 janvier 1993— « Les organisateurs des Retrouvailles 1994, le grand rassemblement du Congrès mondial acadien de 1994 (CMA), veulent donner plus de visibilité à leur volet « congrès » et c'est pour cette raison qu'ils ont convoqué les médias à l'entrée en fonction officielle des membres du comité responsable des conférences samedi soir à l'Université de Moncton. »

20 avril 1993— Les grands commanditaires du Congrès mondial acadien affirment qu'ils continueront de supporter seulement si leur argent est utilisé pour l'organisation des activités dans les communautés hôtesses. Le COCMA est ouvertes à une réconciliation. « L'absence d'une collaboration étroite et d'une connivence si nécessaire entre les premiers intéressés, c'est-à-dire au sein même de l'organisation, ne pourra que nuire au succès de l'entreprise. Nous en sommes pleinement conscients. Pour cette raison, le COCMA tient à tenir toutes les portes ouvertes, dans un esprit de transparence et de conciliation. »

28 avril 1993— Les deux groupes organisateurs des Retrouvailles 94 se séparent. Ovila Doiron mentionne : « Si la situation ne change pas, nous allons retirer nos fonds. »

28 avril 1993— Le Congrès mondial acadien aura lieu malgré les difficultés d'organisation et, comme il a été planifié, la grande rencontre historique aura lieu dans le sud-est du Nouveau-Brunswick C'est le meilleur endroit pour recevoir le CMA. Le Nouveau-Brunswick a déjà été l'hôte de plusieurs grands événements tels que les « Arcadiades », qui, pendant l'année internationale de la jeunesse, a été une grande rencontre de jeunes, ainsi que les jeux de l'Acadie.

29 avril 1993— « Il faut que la direction du Congrès mondial acadien passe le flambeau au comité organisateur, car ce sont les gens du comité organisateur qui sont quotidiennement en contact avec les réalités du CMA. » Le public supporte encore et toujours les Retrouvailles 94 même après la séparation des deux groupes.

5 mai 1993— Les deux organismes ont finalement conclus une entente pour pourvoir atteindre leurs buts : le premier Congrès mondial acadien, Retrouvailles 94. Le COCMA demeure encore l'organisateur de l'événement et de la logistique des activités. Le CMA se charge de préparer les conférences thématiques. « Retroussons maintenant nos manches », dit Henri-Eugène Duguay.

5 mai 1993— Le COCMA et le CMA se séparent, mais se partagent les responsabilités. Des comités conjoints de communication et de protocole seront créés pour faire la liaison entre les deux groupes. Chaque groupe s'occupera de son propre financement, le COCMA puisant dans les fonds des communautés alors que le CMA cherchera des fonds au niveau national et international.

6 mai 1993— Plusieurs organismes ont des problèmes au sein de leur direction. La SAANB et l'Association de la gymnastique rythmique se questionnent sur le travail de leurs chefs. Le COCMA a décidé de se retirer du partenariat créé avec le CMA et d'assumer toutes les responsabilités jusqu'à ce qu'une entente plaisant aux deux groupes soit conclue. André Boudreau, le chef du CMA, accepte cette décision.

6 mai 1993— Les deux organisations à la tête des Retrouvailles 94 se sont divisées pour pouvoir travailler plus efficacement. Les deux chefs de groupe se sont rencontrés pour discuter des responsabilités à partager. Le CMA continuera d'être responsable des quatre thèmes du premier Congrès mondial acadien et le COCMA sera responsable de la publicité et du protocole. « Il était impossible d'avoir deux chapeaux pour deux têtes. »

13 mai 1993— Les membres du comité conjoint de communication-marketing de la Société du Congrès mondial acadien (SCMA) ne sont pas d'accord avec l'entente conclue entre le COCMA et le CMA. « Nous ne pouvons pas fonctionner efficacement dans ce cadre-là et nous proposons la dissolution du comité. »

14 mai 1993— Le COCMA et le CMA partagent leurs responsabilités pour pouvoir mieux fonctionner. Suite à une réunion spéciale, le COCMA a maintenant la responsabilité du volet de marketing pour le Congrès mondial acadien et sera aussi responsable des Retrouvailles 94.

automne 1993L'Abditeau: Une invitation est lancée à tous les Acadiens, Acadiennes, francophones et francophiles du Québec pour participer aux conférences qui auront lieu du 12 - 22 août 1994 lors du Congrès mondial acadien. Des sujets, comme l'avenir de l'Acadie ainsi que l'identité acadienne, seront discutés dans le cadre de ces conférences qui seront animées par des gens des quatre coins du globe. Environ 2000 congressistes sont attendus pour assister aux conférences. Pour atteindre cet objectif, une vingtaine de comités de recrutement de congressistes sont en voie de formation partout dans les provinces de l'Atlantique.

hiver 1994— Toutes les choses sont maintenant en place pour les Retrouvailles 1994. Une conférence de presse a eu lieu à Cap-Pelé pour dévoiler le programme du Congrès mondial acadien. Des informations concernant les volets du Congrès et son historique ont été données. A été également fait mention que le Congrès était une réunion mondiale à laquelle des Acadiens et des Acadiennes, provenant de partout autour du monde, participeraient.

Date inconnue— Environ 35 familles se sont inscrites pour les Retrouvailles qui auront lieu du 12 au 22 août. Elles seront elles-mêmes hôtesses de 35 autres familles, faisant ainsi passer le nombre de familles réunies lors du Congrès à 70.

Date inconnue— Le premier Congrès mondial acadien inclura toutes sortes d'activités pour les Acadiens/ennes. Les grands "party" attireront probablement des milliers de gens. Chaque personne y trouvera sûrement son compte. Les femmes occuperont une place spéciale lors du Congrès puisqu'un sommet des femmes a été organisé le 13 août 1994. Le CMA fait tout son possible pour ne pas oublier personne.

Date inconnue — « J'ai vendu un rêve' …» affirme André Boudreau, président du CMA. Depuis le traditionnel souper aux homards en 1988, le rêve d'André de réunir tous les Acadiens/ennes du monde commence à devenir réalité. Il travaille avec acharnement pour réaliser ce que, selon lui, tous les Acadiens veulent : «…'dans tout Acadien et Acadienne, il y a un sentiment de vouloir se rencontrer. »

Date inconnue— Le bureau de direction du CMA essaie de se rencontrer, ici à Edmonton (Alberta) au moins une fois sur trois. Après tout, c'est André Boudreau qui a eu l'idée de créer un grand rassemblement d'Acadiens. « Le Congrès mondial acadien a ses sources ici (en Alberta) » a déclaré M. Wilfred Roussel, directeur général du CMA. La rencontre a eu lieu le 3 décembre, à Edmonton, dans les locaux du Centre culturel Marie-Anne-Gaboury.

Date inconnue— Plusieurs grandes personnalités animeront les conférences du premier Congrès mondial acadien. Des gens comme André Boudreau, Albert Jaquard, Jean Chaussade, Antonine Maillet, Doris Léger, Louis Robichaud ainsi que Calixte Duguay. André Boudreau lance une invitation à tous les Acadiens, Acadiennes, francophones et francophiles du monde à y participer.

Date inconnue— Me Warren Perrin fait pression depuis de nombreuses années auprès du gouvernement de la Grande-Bretagne afin que celui-ci mette fin à l'exil des Acadiens. Me Perrin, cajun de descendance acadienne, est en violation des lois d'Angleterre chaque fois qu'il met les pieds au Canada.

Date inconnue— « Près de 240 ans après leur déportation, qui allait les éparpiller un peu partout à travers le monde, les Acadiens de la diaspora ont leur premier rendez-vous, en août prochain, avec leurs frères et s'urs du Nouveau-Brunswick, qui les reçoivent en grande pompe dans le cadre du Congrès mondial acadien, qui se tiendra dans une dizaine de municipalités du sud-est de la province. »

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