Conférences de presse

3 mai 1993— Plusieurs questions importantes sont posées :
  • Qui parle au nom du CMA' Comment ça s'appelle'
    "Les deux sociétés sont distinctes avec des responsabilités très claires. Pour la question de comment ça va s'appeler, les événements de 94, c'est le comité conjoint de communication-marketing à voir à cela."

  • Chacun va-t-il s'occuper de son propre financement'
    Ovila Doiron explique que seulement le COCMA peut obtenir du financement du gouvernement provincial. Par contre, les deux sociétés peuvent demander des subventions au gouvernement fédéral. Monsieur Doiron mentionne également que les commanditaires du Nouveau-Brunswick ne financent que les projets élaborés par le COCMA alors que ceux provenant de l'extérieur supportent les activités du CMA. « On s'est entendu pour dire que si les commanditaires désirent faire une contribution dans la partie thématique, on négocie le montant et ensuite on le réfère au CMA. C'est maintenant deux structures séparées avec des liens de communication. D'ici quelques semaines, ils vont siéger dans deux bureaux distincts. »

  • Qui est le porte-parole'
    Ovila Doiron : « Quand on a choisi le sud-est, les municipalités du sud-est ont été très claires : elles ne voulaient pas être le parrain hôte. On faisait affaire avec des politiciens. Ils voulaient des retombés économiques. Ils voulaient avoir un certain contrôle et possiblement, ça aurait été, il y a deux ans. Au lieu que le CMA ait une emprise sur le COCMA. C'était boiteux. Maintenant on le sait. Cela ne rendait pas justice aux municipalités. Elles voulaient plus d'autonomie. En embauchant une personne pour agent de communication, cette personne fera le lien entre le COCMA et le CMA.

  • Pour le public en général, pour eux, qu'est-ce que ça change'
    Ovila Doiron : « Je pense qu'il faut montrer au public qu'on est capable de s'entendre. En clarifiant les responsabilités, cela devrait régler le gros des problèmes. Je ne peux pas prédire ce qui va sortir. Il faudra vivre avec pour le voir. On a fait des erreurs et on est conscient qu'on va en faire d'autres. »

27 avril 1993— Conférence de presse du Comité organisateur du Congrès mondial acadien
À la salle du Conseil de l'Hôtel de ville de Dieppe
333, avenue Acadia, le 27 avril 1993

27 avril 1993— Conférence de presse du Comité organisateur du Congrès mondial acadien
À la salle du Conseil de l'Hôtel de ville de Dieppe
333, avenue Acadia, le 27 avril 1993

28 avril 1993— Le différend entre le COCMA et le CMA a eu des répercussions sérieuses sur la planification des Retrouvailles 94. Les problèmes entre ces deux organismes ne doivent cependant pas interférer avec la progression des travaux qui mèneront au premier Congrès mondial acadien. Ceux-ci sont déjà en retard. « Mais pour nous l'essentiel, c'est qu'on ne laisse pas tomber toute l'affaire. »

Date inconnue— Au mois d'août 1994, l'Acadie sera la grande vedette de la Francophonie. Environ 2000 personnes animeront le Congrès mondial acadien qui devrait attirer 200 000 Acadiens et Acadiennes en provenance des quatre coins du globe. Une invitation a été lancée à tous les Acadiens du monde entier ainsi qu'à tous ceux et celles sensibles à leur cause. Il y aura des conférences portant sur des sujets fort importants tels que l'avenir des Acadiens. Il y aura également un sommet des femmes qui sera animé par la romancière Antonine Maillet.

Le Congrès mondial acadien est un événement mondial puisque l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) l'a reconnu comme une des activités majeures de la Décennie mondiale du développement culturel.

27 avril 1993— Le grand rêve du CMA et du COCMA est de réaliser la plus grande et importante réunion du peuple acadien au monde. L'idée principale a toujours été de recevoir les Acadiennes et Acadiens de partout et de faire en sorte que l'Acadie se démarque du reste du monde grâce à sa richesse et ses expressions. Considérant l'ampleur du projet, le temps et les énergies consacrées par toutes les personnes impliquées dans le projet, une décision doit être prise pour régler les problèmes entre le COCMA et le CMA.

Ces problèmes, datant du mois de janvier 1993, affectent sérieusement le rendement des deux organismes. Des tensions se sont créées entre le CMA, responsable du financement des deux organismes, et le COCMA parce que ce dernier ne pouvait disposer à sa façon des fonds qui lui revenaient.

Le Comité de communication-marketing a décidé d'envoyer une lettre au CMA dans laquelle il expliquait que le problème était sérieux et qu'il devait être réglé le plus tôt possible. Après deux mois, n'ayant reçu aucune réaction du CMA, le COCMA a forcé le débat en soumettant une proposition qui suggérait la prise en charge de l'organisation du Congrès mondial acadien par le COCMA. Dans sa lettre de réplique à cet acte, le CMA annonçait qu'il acceptait le retrait du Comité organisateur du Congrès mondial acadien de l'événement.

Les membres du COCMA ont affirmé : «Notre but n'est pas ici de nuire à quiconque... Dans le meilleur intérêt du Congrès et du peuple acadien, les membres du COCMA ont décidé de rompre l'association boiteuse qui liait le COCMA avec la société, jusqu'à ce qu'une solution acceptable soit trouvée. » Le COCMA a assuré qu'il ne voulait rien de moins que la réussite totale du Congrès mondial acadien 94, ce qui ne pouvait se réaliser sans une collaboration étroite avec le CMA. Pour cette raison, le COCMA souhaite tenir ouvertes toutes les portes et le fera dans un esprit de transparence et de conciliation.

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