Lettres

27 mai 1994 — L'État de la Louisiane propose d'organiser le deuxième Congrès mondial acadien. « La Louisiane est fière d'avoir 450 000 descendants des Acadiens comme citoyens, un nombre qui représente la plus grande concentration d'Acadiens au monde. Compte tenu de l'importance de ce fait, nous vous proposons d'avoir le deuxième Congrès mondial acadien ici, en Louisiane, en l'an 1999. »

13 novembre 1991— François Mitterrand, Président de la France, est invité au premier Congrès mondial acadien du 12 au 22 août 1994. Des Acadiens, de partout dans le monde, vont y être présents pour participer aux conférences et aux retrouvailles. La présence du Président Mitterrand sera pour les Acadiens/ennes un symbol de retrouvaille entre la mère-patrie et les Acadiens.

21 avril 1993 — Suite à plusieurs plaintes au sujet des tensions existant entre les deux organismes COCMA et CMA, il a été décidé que le COCMA se retirerait de l'organisation des Retrouvailles 94 du premier Congrès mondial acadien parce que « que cette structure est non seulement préjudiciable à l'organisation de ces événements, mais qu'elle en compromet grandement le succès.»

30 avril 1993— « À titre d'amis, membres du Congrès mondial acadien et membres du club 1755, il nous apparaît important de vous faire part de quelques commentaires concernant l'avenir de ce grand projet pour lequel nous avons dépensé tant d'énergie et fondé tant d'espoir depuis 1988. »

« Nous vous demandons de ne pas tomber dans le piège des petites luttes de pouvoir qui n'ont plus souvent qu'autrement comme objectif l'avancement individuel plutôt que collectif. Nous pensons qu'il est grand temps que les mots solidarité, unité, liens de communication reviennent lorsque l'on parle du Congrès mondial acadien. Nous serons tous perdants ou tous gagnants, ceci dépend de votre capacité à faire passer l'objectif commun en premier. Nous le souhaitons vivement. »
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