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Les premiers
directeurs du Collège

 

Le père Abraham Jacques-Duhaut

La nomination du père Jacques-Duhaut au poste de directeur du Collège assurait la “canadianisation” de ce dernier voulue dès le départ par le Curé Manseau. Elle marqua également un nouveau départ pour l'établissement.

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Le père Pascal Lajoie

Le père Pascal Lajoie entra au noviciat du frère Champagneur après avoir fait ses études au Collège de Chambly. Ordonné prêtre en 1850, il dirigea le Collège Joliette de 1852 à 1856, de 1857 à 1860 et durant l'année 1863-1864. Après avoir remplacé monsieur Manseau à la cure de la paroisse St-Charles, il fut tour à tour supérieur provincial des Clercs de Saint-Viateur, de 1870 à 1880, assistant-général, de 1880 à 1890, et supérieur général, de 1890 jusqu'à sa mort en 1919.

L'abbé Joseph Bonin fait son éloge en 1897:

     Si l'honorable B. Joliette, entre autres oeuvres magnifiques, a bâti le collège matériel qui est fier de porter le nom de cet illustre citoyen, le R.P. Lajoie en a consolidé l'édifice actuel par son talent, sa sagesse et sa prudence;...il en est le SECOND FONDATEUR.

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Stanislas Rivet

Les pères Stanislas Rivet et Léon Lévesque

 

Le père Lajoie quitta l'Industrie pour aller diriger le Collège de Chambly (en 1856-1857) où il avait fait ses études. Il fut remplacé à L'Industrie par le père Stanislas Rivest, né à St-Paul en 1827 et ordonné prêtre en 1856 après avoir fait ses études au Collège Joliette. À la fin de l'année scolaire, le père Rivest remit la direction au père Lajoie avant de le remplacer une autre fois en assurant un intérim de trois ans, de 1860 à 1863. De lui, l'abbé Dugas écrit “qu'il voulait se surfaire une réputation d'autocrate et de mauvais” et “qu'il était craint une lieue la ronde”.

Après le père Cyrille Beaudry, le père Léon Lévesque fut directeur de 1867 à 1871.

 

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Léon Lévesque

Selon monsieur Octave Gadoury, toujours cité par l'abbé Dugas :

     Le père Lévêque était un noble coeur caché sous une rude écorce. Possédant de vastes connaissances, versé dans les classiques, il donna une forte impulsion aux études de son temps, et, un jour il disparut pour aller mourir religieux de la Trappe à Tracadie.

Il devint prieur de son monastère, sous le titre du père Léon et mourut à 54 ans. À son décès, le R. P. Abbé écrivit au père Beaudry une belle lettre de faire-part à la fin de laquelle il s'écriait:

     O père Léon, pourquoi vous avoir connu si tard pour vous perdre si tôt!"

 

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