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Reconnaissance
et rayonnement culturel

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Inauguration de l'aile Beaudry

Avec l'inauguration de l'Aile Beaudry, en 1960, les activités culturelles, artistiques et théâtrales de la période précédente peuvent reprendre et se poursuivre avec des moyens nouveaux. C'est un nouvel élan pour la vie culturelle.

 

Leader “ès sciences”

Disposant des laboratoires de sciences ultra-modernes de la nouvelle Aile Beaudry (1960) et de professeurs hautement spécialisés, la Direction du Séminaire de Joliette est consciente que Joliette compte parmi les leaders des collèges classiques dans l'enseignement des sciences.

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Expérience de la télévision en circuit fermé
Le Séminaire n'était pas peu fier des exploits des ses professeurs. Certains d'entre eux enseignaient à l'Université de Montréal et plusieurs avaient composé des manuels de sciences ou étaient en train d'en composer.

De plus, selon des témoins de l'époque, la voix du Séminaire de Joliette était puissante à la faculté des Arts de l'Université de Montréal.

Dans le rapport moral de 1960, on peut lire:

     Au crédit des publications, signalons Le Jeune Naturaliste qui, suivant sa devise, "va gaiement son chemin", et L'Estudiant qui vient d'obtenir la "griffe d'argent" pour sa présentation soignée. Le père Norbert Fournier a publié un volume intitulé: Les exigences actuelles de la Catéchèse; le père Réal Aubin prépare un manuel de chimie et les cahiers du frère Léo Brassard, L'homme et les animaux, récemment adoptés par le Département, ont été tirés à vingt-cinq mille exemplaires.

Annuaire des C.S.V., no 69, 1960, p. 249

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Le cours de géographie

 

Concentration “Musique”

Après les péripéties entourant l'incendie de l'Aile de brique et la construction de l'Aile Beaudry, les salles de musique et la salle académique ont repris leur rôle traditionnel. Les J.M.C. (Jeunesses musicales du Canada), qui assumaient la direction artistique, avaient déjà élargi leur champ d'action en offrant des spectacles de théâtre, de ballet, de chant, etc. Elles adoptent alors le statut de “Centre culturel” chapeautant tous les organismes internes ou externes qui utilisent la salle académique.

Quelques nouveaux organismes naissent et se développeront avec le Cégep. C'est le cas de deux organismes fondés par le père Fernand Lindsay: le Festival-Concours, en 1962, et le Camp musical de Lanaudière, fondé en 1967.

Le Festival-Concours

Créé par le père Fernand Lindsay en 1962, le Festival-Concours constitue l'une des activités les plus anciennes du Centre culturel. Chaque année, pendant deux fins de semaine, environ trois cents candidats se présentent devant un jury.

À cette occasion, on distribue de nombreuses bourses d'étude à des jeunes musiciens de la région qui, ainsi, peuvent faire des stages de perfectionnement dans différents camps musicaux, comme le Camp Musical de Lanaudière, le Camp musical du Mont Orford, etc.

07cult04.jpg (22699 octets) Toutes ces bourses proviennent de la générosité de commanditaires et de bienfaiteurs de la région de Lanaudière. Depuis 1968, cet organisme fonctionne grâce à l'encouragement et à la collaboration du Cégep.

Le Camp musical de Lanaudière

Le Camp musical de Lanaudière a été fondé par le père Fernand Lindsay en 1967, sous le régime du Séminaire de Joliette. Installé au lac Priscault, près de Saint-Côme, dont il est devenu propriétaire en 1992, il fonctionne grâce à la collaboration d'une multitude de bénévoles, de musicophiles et de bienfaiteurs.

Le Camp musical est ouvert aux jeunes chaque année pendant deux mois. À tous les 15 jours, on y reçoit un groupe de cent jeunes. En 1992, le Camp musical avait déjà reçu entre 8 000 et 10 000 jeunes gens et jeunes filles, dont plusieurs font maintenant des carrières musicales internationales. L'enseignement est donné par un total de 80 professeurs (dont un grand nombre de sommités) à chaque été.

Lors de l'implantation du Cégep en 1968, l'Orchestre des Jeunes de Joliette n'est pas encore fondé, mais le père Brunelle y pense... Ce sera chose faite en 1971. De même pour l'École de musique et pour le Festival international de Lanaudière (FIL), qui sont à la veille de se réaliser.

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L'amphithéâtre du Festival international de Lanaudière

La tradition musicale se perpétue

Depuis l'avènement du Cégep, en 1968, la tradition musicale du Séminaire de Joliette s'est perpétuée et concrétisée dans une foule d'organismes qui ont donné à Joliette et à la région de Lanaudière une vie musicale extrêmement intense.

Le Centre culturel a pris une place de plus en plus grande, dans la vie culturelle de Joliette. Son bureau central, logé au Cégep, a été à la disposition des Jeunesses Musicales de Joliette, du Festival-concours, du Festival d'Été de Lanaudière, de l'Orchestre des Jeunes, des Chanteurs de la Place Bourget, de l'École de musique, de la Galerie du Centre culturel.

En offrant la Concentration Musique, le Cégep Joliette-De Lanaudière continue la tradition musicale du Séminaire de Joliette et se propose d'en faire une caractérisque régionale.

 

Concentration “Arts”

Pendant tout ce temps, l'enseignement des arts visuels connaît aussi d'importants développements. Après le départ du père Wilfrid Corbeil, qui a quitté le Séminaire au début des années 1950, le studio d'art a fait place au studio de dessin du père Max Boucher.

La clientèle s'étant accru considérablement, de nouveaux professeurs d'art lui ont été adjoints.

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Le studio de dessin avec le père Max Boucher

Chaque année, les élèves du studio d'art exposent leurs oeuvres dans le grand Hall (qui deviendra l'une des salles de la bibliothèque). C'est cette tradition artistique du Séminaire de Joliette que le Cégep a pris à son compte en 1968, et à laquelle il a donné toute son ampleur en lui faisant une place privilégiée dans ses programmes (Concentration Art et Spécialisation Arts plastiques).

Le Musée d'art de Joliette

Avec l'acquisition de la collection Tisdell (presque un musée à elle seule), il fallut songer à un nouveau local. Le nouveau musée est alors installé dans l'Aile Beaudry, le long du grand Hall d'entrée, et le journal L'Estudiant fait grand état de son inauguration, en 1962. Afin de lui donner une plus grande autonomie administrative et financière, le musée sera incorporé civilement en 1966 sous le nom de Musée d'art du Séminaire de Joliette.

Lors de l'organisation du Cégep en 1967, il avait été question que le Cégep continue d'héberger ce magnifique musée, qui pourrait jouer un grand rôle dans l'initiation des étudiants aux arts visuels. En 1968, le projet n'ayant pas eu de suite, le Musée d'art du Séminaire de Joliette déménage au Centre de Réflexion chrétienne (ancien Scolasticat Saint-Charles, rue Base-de-Roc.).

07cult07.jpg (31649 octets) Il y demeura jusqu'en 1975, alors qu'il devient Le Musée d'art de Joliette et qu'il s'installe dans un nouvel édifice, au 145, rue Père Wilfrid-Corbeil.

Les collections les plus importantes du Musée d'art -- Collection canadienne, Collection Tisdell, Collection des Clercs de Saint-Viateur, Collection Corbeil -- ont d'abord été acquises par le Séminaire de Joliette, qui les a ensuite cédées au Musée d'Art par l'intermédiaire des Clercs de Saint-Viateur.

À cause de la richesse de ses collections et de l'envergure de ses expositions, le Musée d'art de Joliette attire chaque année des milliers de visiteurs. En 1988, le Bilan socio-économique 1988, Région de Lanaudière, affirme que “Sur le plan des arts visuels, la région s'est dotée d'un Musée d'art d'intérêt suprarégional.”

En 1989, on évaluait à près de 10 millions de dollars la valeur des collections du Musée d'art de Joliette.

 

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Cette collection numérisée a été produite
en vertu d'un contrat passé avec le programme
des collections numérisées de Rescol,
Industrie Canada.

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