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Le
village de L'Industrie,
Contrairement à la plupart des autres collèges, le Collège Joliette a été fondé par un laïque, le notaire Barthélemy Joliette, de L'Assomption. Son épouse Marie-Charlotte Tarieu de Lanaudière ayant héritié d'une partie de la seigneurie de Lavaltrie, il en devient administrateur et en entreprend le développement systématique. |
Pour réaliser son objectif, il établit des moulins à bois et fonde en 1823 le village de L'Industrie (Industry Mills). En attribuant un tel nom à son village, Barthélemy Joliette indique la nature de ses préoccupations ainsi que l'orientation qu'il souhaite lui donner. Dans la région, en 1838, ses propres billets de banque ont cours légal.
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Barthélemy
Joliette |
Les
premières pierres Après avoir construit à ses frais une église paroissiale en 1842, Barthélémy Joliette construit en 1845 un collège de 80 pieds sur 40, à deux étages et toit en croupe avec mansardes, pour assurer l'essor de son village et favoriser l'éducation des jeunes. La vocation industrielle qu'il souhaitait pour son collège reflète bien sa façon de contribuer à l'évolution et au développement de ses compatriotes. À la même époque, en 1844, un fonderie est mise en opération par Pierre Imbeau. |
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![]() La Dorchester. Réplique en bois de la première locomotive de Barthélémy Joliette |
Toujours dans le but de mettre
en valeur son village, Barthélemy Joliette construit ensuite un chemin de fer (à rails),
de L'Industrie à Lanoraie, pour expédier son bois en Angleterre, via Québec. Peu après l'inauguration de son chemin de fer, en 1850, il dispose de ses biens en faveur de l'Église de Montréal et des Clercs de Saint-Viateur, à qui il laisse son collège et une terre. Il mourra peu de temps après, le 21 juin 1850. |