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L'Histoire de Fort St. John

Fort St. John a toute une histoire. Les premiers signes d'habitation remontent aux paléo-indiens qui sont venus d'Asie en Amérique du Nord en traversant le détroit de Béring à l'époque où les deux continents étaient rattachés par une langue de terre. Les découvertes archéologiques faites à Old Crow, Mile 157 et Charlie Lake viennent étayer la théorie selon laquelle cette région était un corridor libre de glace, ayant servi de passage vers l'Amérique du Nord. Des artefacts provenant de ces fouilles comptent parmi les plus anciens objets faits par l'homme. Dans une caverne de Charlie Lake, à quelques kilomètres de Fort St. John, on a trouvé des artefacts qui remontent à 10 500 ans, notamment des outils en pierre, des os et une perle décorative. Cette perle de pierre revête une signification particulière puisque qu'elle constitue la première attestation de parure humaine en Amérique du Nord.

Ces découvertes permettent de retracer l'histoire de la région il y a des milliers d'années; on en connaît toutefois davantage sur le passé récent de Fort St. John. La première exploration de ce territoire par des Européens s'est faite en 1793, année où Alexander Mackenzie a traversé la région en canot. Fort St. John est le plus vieil établissement d'origine européenne sur la partie continentale de la Colombie-Britannique, un poste ayant été fondé un an après le voyage de Mackenzie. Connu sous le nom de Rocky Mountain Fort en 1794, ce poste servait pour la traite avec les nations Beaver et Sikanni et de lieu de ravitaillement pour les expéditions en Colombie-Britannique. Depuis, l'emplacement de Fort St. John a changé cinq fois afin de répondre à l'évolution des besoins d'une collectivité en croissance.

Bien que le patrimoine de la région remonte aux paléo-indiens ayant traversé le corridor libre de glace et qu'il s'enchevêtre avec celui des grandes compagnies de traite, Fort St. John s'est surtout développé au cours des cent dernières années. C'est en 1928 que C.M. Finch a bâti le magasin autour duquel la ville a, par la suite, été construite. Il était situé à l'angle de la 100e rue et de la 100e avenue, intersection au coeur de la ville moderne. Une vague d'immigration, surtout en provenance des Prairies, a déferlé dans les années 30, décennie où la région de la rivière de la Paix a été ouverte à la colonisation. L'agriculture a remplacé le trappage comme activité première, les terres agricoles de la région étant très riches. Aujourd'hui, l'Inventaire des terres du Canada, qui classe les régions selon les possibilités du climat pour l'agriculture, désigne la plus grande partie la région comme appartenant à la catégorie 2; certaines zones de la vallée de la rivière de la Paix sont cependant classées dans la catégorie 1. Bien que la région de la Paix-Liard compte seulement 15 p. 100 des exploitations agricoles de la Colombie-Britannique, elle rend compte de la presque totalité (90 p. 100) des cultures de céréales, grains et semences de la province, de l'ensemble (100 p. 100) des cultures de canola et de 28 p. 100 des cultures fourragères.

L'agriculture demeure toujours une activité importante de la région, même si Fort St. John est devenu la capitale énergétique de la Colombie-Britannique. Le bureau du ministère de l'Énergie, des Mines et des Richesses pétrolières situé à Charlie Lake est unique en son genre dans la province. Des cartes, des carottes de sondage et d'autres données provenant de forages de toutes les régions de la province sont gardées dans ce bureau. Bien que l'exploration ait débuté dans les années 20, le premier puits de pétrole de la Colombie-Britannique a été exploité près de Fort St. John en novembre 1951, et la région est toujours au centre de l'industrie pétrolière de la province. Aujourd'hui, le nord-est de la Colombie-Britannique, en particulier la région entourant Fort St. John, a les seuls puits de pétrole et de gaz en production de la province.


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Cette page a dernierement été modifié le 08/09/96.