![]() | Parcours désordonné Propos d'artistes sur la collection |
![]() Photo Danielle Binet | ![]() | ![]() | ||||
Denis
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Pour le laboratoire-collection: Conférence (20 octobre 1993) La collection dans mon travail d'artiste
Atelier sur la collection
Dans Parcours désordonné
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supposé inutilisable
de la culture
autour d'un thème-prétexte, injecter une dose d'humour
| ![]() | Extraits de sa conférence 20 octobre 1993
La collection est devenue un fil conducteur dans mon oeuvre. Cela m'a permis d'aller trouver les sources des activités de mon enfance. Dans l'exposition The... collections... à Winnipeg (1986) j'ai inséré ces collections de mon enfance.
L'image est souvent l'élément délencheur qui fait s'ordonner les matériaux.
Travailler à partir du moins d'éléments possibles.
Je mettais les objets au mur et je donnais un titre à l'oeuvre, que j'écrivais directement sur le mur. C'était une manière de faire des légendes comme dans une encyclopédie où l'on a toutes sortes d'éléments.
C'est toute une musique (1987)
Des oeuvres à partir d'éléments très pauvres dans lesquels j'essayais tout de même de trouver une force poétique.
Les matériaux trouvés au hasard lors des promenades urbaines dont des matériaux dormants ils sont appelés à se combiner dans le futur -comme les mots et les idées dans le cas de l'écriture- par le biais d'une sorte d'alchimie formelle et conceptuelle. Intuition, logique et désir de contrôler s'entremêlent dans ce processus de fabrication. Extrait du livre d'artiste Vocabulaires
La pie voleuse version sculpture. Un miroir convexe posé au dessus d'une tablette contenant des objets de couleur bleue... un entassement. La couleur bleue comme prétexte de départ. Comme il n'y a que des objets bleus, on est curieux de savoir la nature de ces objets. Pour le public, le seul moyen de percevoir les objets était à travers le relais du miroir. La pie voleuse représente une métaphore de l'artiste contemporain qui s'approprie une foule de choses et en fait des collections. | ![]() | |||
Le cabinet de curiosités a été un des points de
départ de la collection. On conservait des objets dans un microcosme
où il y avait de tout. À l'époque, on gardait ensemble les
curiosités naturelles et les objets esthétiques, les objets
d'art, en fait.
L'atelier d'un artiste peut devenir une sorte de cabinet de curiosités.
Dans ce projet, je choisissais des images photographiques que j'extrayais des archives du White Museum pour les ré-exposer dans les salles d'arts visuels.
Je faisais ni plus ni moins une réinterprétation de la collection de photographies d'archives. Une collection que je réarrangeais à ma manière, avec laquelle je jonglais.
C'est une manière de critiquer une certaine partie de l'histoire.
Un mur d'hommes (détail, 1990-1992)
Un projet de création basé sur les stéréotypes masculins véhiculés par les médias et les revues.
J'ai proposé que les images et les objets affichés au mur de l'atelier cessent d'être seulement des sources d'inspiration et qu'ils deviennent les matériaux mêmes de l'oeuvre.
Crédits
* Tirage vidéo extrait de son workshop (1993).
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