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Plan d'action pour les langues officielles

Plan d'action pour les langues officielles

7. CONCLUSION


La réussite de tout plan d’action nécessite la réunion de deux ingrédients : des objectifs précis et des ressources correspondantes. Le Plan d’action pour les langues officielles réunit ces deux ingrédients. L’annexe B indique le financement dont les différents ministères disposeront pour l’atteinte des objectifs décrits dans cet énoncé de politique.


En tout, le gouvernement du Canada consacrera 751,3 millions de dollars sur cinq ans à ce Plan d’action, et ce sans compter les effets complémentaires que le Plan suscitera auprès des autres gouvernements, du secteur privé, des communautés et d’autres partenaires.


Mais la force de ce Plan tient moins au financement comme tel qu’à l’ensemble des mesures dont il est fait. Chacune prise isolément n’aurait pas l’effet escompté. Mais réunies dans un plan intégré, en conjonction avec l’apport des communautés, des provinces et des territoires et de tous les Canadiens, ces mesures se complètent les unes les autres et créent une synergie pour le succès.


Si le Plan réussit, tous les Canadiens en profiteront. D’ici dix ans, la proportion des ayants droit qui fréquenteront le réseau des établissements scolaires francophones en situation minoritaire passera de 68 à 80 p. 100. Les minorités francophones et anglophones bénéficieront de meilleurs services publics dans leur langue et seront bien mieux outillées pour leur développement.


Si le Plan réussit, la proportion des diplômés du secondaire qui maîtriseront nos deux langues officielles passera de 24 à 50 p. 100. Lorsqu’un de ces diplômés sur deux parlera nos deux langues officielles, et compte tenu du fait qu’un certain nombre d’entre eux maîtriseront une troisième ou même une quatrième langue, le Canada sera encore plus ouvert sur le monde, plus compétitif et plus à même d’assurer sa prospérité.


Si le Plan réussit, la fonction publique fédérale sera exemplaire du point de vue du respect de notre dualité linguistique. La culture des langues officielles y sera mieux ancrée que jamais. Le gouvernement du Canada pourra ainsi jouer mieux son rôle de leader. On peut compter sur la présidente du Conseil du Trésor pour qu’elle mette en oeuvre sans tarder les mesures prévues à cet effet dans le Plan d’action, en travaillant de près avec toutes les institutions fédérales.


Nous disposerons dorénavant d’un cadre d’imputabilité et de coordination qui met chaque institution fédérale face à ses responsabilités. Un cadre d’imputabilité qui institue une coordination inédite de façon à ce que le travail de chacun bénéficie à tous. Un cadre d’imputabilité et de coordination qui prévoit l’intensification des échanges entre le gouvernement fédéral et les communautés de langue officielle en situation minoritaire.


Le gouvernement du Canada est résolu à jouer le rôle important qui est le sien pour que ce Plan réussisse, en conjonction avec tous les Canadiens, les communautés et ses partenaires constitutionnels. La ministre du Patrimoine canadien, notamment, travaillera de près avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour que les meilleures initiatives soient choisies dans chaque province et chaque territoire de notre pays.


Notre meilleur gage de réussite est l’appui des Canadiens. Le message qu’ils envoient aux gouvernements est on ne peut plus clair, surtout chez les jeunes. Ils veulent profiter pleinement du double héritage linguistique de leur pays. Le gouvernement du Canada répond aux demandes des Canadiens par ce Plan d’action. Il les invite à écrire le prochain acte de la fascinante aventure de notre pays bilingue. Il fait de ce nouvel élan donné à la dualité linguistique l’une de ses priorités pour assurer aux Canadiens un avenir meilleur.


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Mise à jour: 2003-03-12  Avis importants