Guide à l'intention des gestionnaires des sciences et des politiques

Conscient que le renforcement de l’interface entre les sciences et les politiques constitue un autre élément clé de l’utilisation efficace des avis en matière de sciences et de technologie, le Centre canadien de gestion (CCG) a organisé une table ronde sur la science et la politique publique afin d’examiner la nature de cette interface.

La Table ronde a eu lieu au début d’octobre 2001 sous la présidence d’Art May. Elle avait pour objectifs d’examiner la relation entre la communauté des scientifiques et la communauté de l’élaboration des politiques du gouvernement fédéral, ainsi que de déterminer la façon de rendre plus efficace l’utilisation de la science dans la formulation des politiques fédérales.

Les participants à la Table ronde ont passé en revue l’évolution des avis scientifiques dans le monde, inventorié les travaux déjà en cours à l’échelle fédérale dans le domaine des avis scientifiques et examiné les mécanismes de politique scientifique officiels et informels que les organisations membres utilisent à l’interne et entre elles. Ils ont décidé de porter une attention particulière aux différences de culture qui existent entre la communauté des scientifiques et la communauté de l’élaboration des politiques.

Au cours de trois séances de « dialogue », tenues à Ottawa, à Halifax et à Victoria respectivement, on a demandé aux participants de répondre à deux questions essentielles :

(1) qu’est-ce qui nuit à l’intégration des sciences et des politiques?; (2) que peuvent faire les gestionnaires pour améliorer l’interface sciences-politiques?

Les renseignements obtenus lors des discussions et des séances de dialogue de la Table ronde ont été consignés dans le rapport final que le CCG a publié récemment. Intitulé Se donner un but commun : L’intégration des sciences et de la politique dans la fonction publique du Canada, le rapport propose un paradigme nouveau " qui a pour effet d’articuler les fonctions sciences et politiques autour de questions clés et créer le but commun qui consiste à collaborer en vue de résoudre des problèmes "¹¹. Afin d’atteindre ce but commun, le rapport propose aux organisations des moyens de favoriser une meilleure intégration des deux communautés (voir l’annexe 8 pour des renseignements additionnels).

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