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Neary, Peter.

White Tie and Decorations: Sir John and Lady Hope Simpson in Newfoundland, 1934-1936

Toronto, University of Toronto Press, 1996.

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En 1934, une crise financière, attribuable en partie à la Crise de 1929, força la suspension de l'autonomie gouvernementale à Terre-Neuve. Pour résoudre la crise, la Grande-Bretagne garantit la dette de Terre-Neuve mais une Commission de gouvernement, qui se compose de trois membres britanniques et de trois Terre-Neuviens, est formée pour gérer les affaires du gouvernement. Parmi les premiers Britanniques nommés à arriver à St. John's se trouvait sir John Hope Simpson, un homme possédant une expérience internationale considérable dont le portefeuille devait comprendre la pêche, les forêts, les mines et l'agriculture. White Tie and Decorations est un recueil de lettres rédigées à St. John's par sir John et sa femme «Quita», et judicieusement révisé par Peter Neary de la University of Western Ontario. Un prologue établit le contexte de la situation économique qui a donné lieu à la perte des institutions démocratiques.

Un vétéran des colonies et du gouvernement, sir John avait 65 ans lors de son arrivée à Terre-Neuve, en 1934, muni de pouvoirs exécutifs et législatifs considérables pour «remettre de l'ordre». Sa femme était âgée de 64 ans. Au cours de leurs expéditions à l'extérieur de la capitale, ils explorent tous deux le paysage mais condamnent pratiquement tous les autres aspects se rapportant aux gens et aux institutions publiques, confiants, qu'à l'avenir, la société réglementée qu'eux et leurs collègues envisageaient de bâtir permettrait d'améliorer la situation. Les lettres soutiennent une réplique amusante entre elles. On découvre, au fil des lettres, que sir John possédait une voix narrative sincère mais parfois moqueuse à son propre égard ainsi qu'une facilité pour trouver l'expression appropriée. Selon lui, Grand Falls, n'était pas seulement une ville industrielle mais «plutôt un poste indien», tandis que la ville de Saint-Jean n'était pas seulement factieuse mais «divisée en compartiments étanches». Quita, pour sa part, avait entièrement maîtrisé le style domestique. Rien n'échappait à ses opinions ni à son jugement, particulièrement en ce qui concernait ce qu'elle appelait de la «moralité sociale», mais elle était également capable de se laisser aller à des conversations sur des questions ménagères.

Ils étaient tous deux dévoués à la tâche de la réforme (bien qu'en privé ils jugeaient leurs collègues et la vie de cour à la Gilbert et Sullivan se déroulant à la résidence du lieutenant-gouverneur) et leur sens de la mission et leur certitude n'ont jamais été ébranlés tandis que sir John se consacrait à son travail. Il ne devait pas seulement élaborer des plans pour commercialiser le poisson salé, mais également réorganiser sa fonction publique, non seulement fonder un groupe de garde-parcs, mais promouvoir la conservation du gibier, la colonisation des terres et d'occuper des phares. Il n'est donc pas surprenant qu'un an après son arrivée, il se plaignait de fatigue et, un an plus tard, il passait le flambeau à son successeur, et demeurait convaincu que, malgré la résistance bien ancrée aux changements des habitants locaux, il avait réussi à réaliser des progrès.


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