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Activités de l'ICBN 2000Journée d'étude sur les thèses électroniques, le 4 décembre 2000Le 4 décembre 2000, une journée d'étude sur les thèses électroniques a eu lieu à la Bibliothèque nationale du Canada. Cette journée a été parrainée par l'Initiative canadienne sue les bibliothèques numériques, l'Association des bibliothèques de recherche du Canada, l'Association canadienne pour les études supérieures et la Bibliothèque nationale du Canada. La journée était composée d'exposés sur les modèles courants, de discussion concernant la diffusion électronique des thèses et des mémoires, et finalement, la génération de propositions concernant l'avenir d'un programme. Ce dernier objectif a été adressé en profondeur pendant l'après-midi en groups de travail. La création d'un comité consultatif pour les thèses électroniques a été acceptée, et la prochaine étape de planification pour ce projet est en cours.
Journée d'étude sur les thèses électroniques : Rapport finalLe 4 décembre 2000, une journée d'étude sur les thèses électroniques a eu lieu à la Bibliothèque nationale du Canada. La séance était conjointement parrainée par la Bibliothèque nationale du Canada, l'Association canadienne pour les études avancées, l'Association des bibliothèques de recherche du Canada et l'Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques. Les participants Les participants, qui venaient des quatre coins du pays, représentaient la gamme des intervenants et des organismes intéressés : doyens d'établissements d'études supérieures, professeurs et administrateurs d'université, professionnels de la bibliothéconomie et étudiants. Le but visé était l'établissement d'une tribune qui pourrait permettre l'échange des idées et la discussion du Programme national de thèses dans une perspective électronique, d'une part et, d'autre part, de voir la pertinence de former un comité consultatif à cet égard. Le Bibliothécaire national, Roch Carrier, a ouvert les pourparlers et présenté l'animateur de la journée d'étude, John Lennox, doyen des études supérieures à l'université York. Discussion en groupe Le premier atelier a permis de présenter divers modèles actuels de production de thèses électroniques. Les participants ont ainsi pu mieux comprendre les meilleures pratiques, les enjeux et les problèmes qui se sont manifestés lors de la conception et de la mise en œuvre de programmes de thèses électroniques dans divers établissements universitaires au Canada. Partenariats internationaux Le deuxième atelier portait sur les partenariats internationaux. On y a discuté de sujets comme l'interfonctionnalité et la formation en plus de procéder à une brève présentation de certains des projets projetés ou en cours dans des universités étrangères. C'est dans ce contexte que l'on a aussi discuté de la place du Canada sur la scène internationale et du potentiel que peut représenter le Programme national de thèses. Milieu universitaire Nous avons été heureux d'entendre une foule de représentants du milieu universitaire, notamment de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université, du Conseil national des diplômés de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, ainsi que de la Fédération étudiante universitaire du Québec. Le lecteur pourra bientôt consulter plus en détail le contenu de ces exposés. Après-midi - discussions en ateliers En après-midi, la réunion visait à donner aux participants l'occasion d'approfondir, en petits ateliers, les questions et les idées lancées au cours de la séance du matin. Chaque groupe a ainsi discuté de l'une des cinq questions portant sur l'élaboration d'un programme canadien de thèses électroniques. Les idées et les recommandations soumises au cours de ces discussions documenteront le développement à venir du Programme national de thèses. À la fin de la journée, une séance plénière a permis la présentation et la discussion de ces recommandations. Conclusion Il faut mettre sur pied un comité consultatif portant sur le volet électronique du Programme national de thèses.
Discussion en groupe - documentationWilliam Maes - Dalhousie University Christine Jewell - University of Waterloo Todd Mundle - Simon Fraser University Library W. Maes, Bibliothèque, Dalhousie University Consultation sur les thèses électroniques La question des thèses électroniques n'est que secondaire par rapport aux questions qui nous réunissent aujourd'hui. La question principale, laquelle est mise en évidence par les questions entourant la rédaction et la diffusion de thèses électroniques, est de déterminer si le programme de thèses national continue ou non de répondre aux besoins des auteurs, des chercheurs et des bibliothèques. Compte tenu des nouvelles méthodes de rédaction et de diffusion, y aurait-il lieu d'améliorer le système actuel ou ces nouvelles méthodes rendent-elles le système redondant? Pourquoi voulons-nous un programme de thèses national? Perspective des bibliothèques : Les bibliothèques sont les défenseurs principaux d'un programme national. Il en est de soi en raison de leur mandat consistant à acquérir, à organiser, à préserver et à distribuer de l'information savante sous toutes ses formes. Avant que l'on puisse mettre sur pied un programme national, les chercheurs et les bibliothèques ont du consacrer beaucoup de temps et d'efforts à l'identification et à l'acquisition d'ouvrages uniques et relativement rares (habituellement entre 5 et 10 exemplaires) d'importance pour les chercheurs. Bien souvent, les thèses renferment du matériel qui ne sera jamais publié, mais qui est néanmoins utile. Dans d'autres cas, elles sont les seules sources de renseignements dans un domaine d'étude particulier. Bien que de nombreuses thèses soient officiellement publiées sous quelle que forme que ce soit, une grande valeur de recherche est contenue dans celles qui ne sont considérées que des outils permettant d'obtenir un diplôme ou un certificat professionnel. Les bibliothèques, donc, adoptent le point de vue selon lequel les thèses renferment suffisamment de renseignements utiles pour qu'on les recueille et les préserve de manière systématique. En règle générale, les utilisateurs partagent ce point de vue. On a mis sur pied un programme national pour combler des besoins cernés par les bibliothèques. Les voici : 1. Donner libre accès aux thèses de la façon suivante :
2. Préserver les thèses dans le cadre d'un programme de préservation sur microfilm qui permettrait de constituer une archive de l'ensemble des thèses contenues à la Bibliothèque nationale et des archives locales de thèses locales dans chacune des institutions participantes 3. Assurer l'intégrité du travail en gardant toujours une copie du document d'origine présenté 4. Faire tout ce travail à peu de frais et de façon efficace, en imposant le moins possible de fardeaux sur les ressources monétaires et humaines des bibliothèques participantes. La collection de thèses placées sur microfilm par le Service compte à l'heure actuelle plus de 150 000 thèses de doctorat et de maîtrise. Neuf à dix milles thèses sont ajoutées à la collection à tous les ans. « Pour les chercheurs, cette collection représente un fonds d'ouvrages académiques importants, riches sources de connaissances et de pensées nouvelles, qui sont bien souvent à la fine pointe de la recherche réalisée dans une discipline quelconque. Les thèses de maîtrise, lesquelles comptent pour environ 65 % de la collection, reflètent la vitalité de la recherche dans les universités canadiennes, alors que les thèses de doctorat présentent des résultats de recherches réalisées à un niveau des plus élevés. Ensemble, ces ouvrages constituent une part importante de notre patrimoine intellectuel et culturel ». Voilà la perspective de la Bibliothèque nationale, telle qu'elle est énoncée dans l'un des numéros des Nouvelles de la Bibliothèque nationale. La plupart des bibliothèques universitaires ayant formé un partenariat avec l'Association canadienne pour les études avancées (ACDEA) partagent ce point de vue. Perspective de l'ACDEA : L'Association canadienne pour les études avancées a soutenu le programme principalement en raison des mêmes principes énoncés pour les bibliothèques. Alors que les bibliothèques appuient le programme relativement à l'ensemble des thèses, l'ACDEA toutefois a, à l'occasion, en partie pour des raisons de coûts et en partie pour la valeur savante perçue du contenu, fait preuve de moins d'enthousiasme à l'idée de mettre sur pied un programme nationale de thèses de maîtrise. L'Association a demandé, avec raison, si le processus coûteux d'identification et de préservation de ces ouvrages en vaut réellement la peine compte tenu de leur raison d'être ou s'il suffit tout simplement de laisser ces ouvrages dans les institutions où ils ont été rédigés. Il a été difficile de répondre à cette question, car d'autres acteurs, y compris les bibliothèques, voient la valeur de ces ouvrages. Qui plus est, les thèses de maîtrise ne sont pas toutes les mêmes. Par exemple, dans certaines disciplines ou domaines d'étude, notamment les beaux-arts ou l'architecture, les thèses ou le projet, qui est résumé sous forme de thèse à des fins d'archivage, sont des ouvrages de degré absolu qui sont bien souvent de nature bien différente de celle des thèses associées à d'autres programmes de maîtrise. En gros, l'ACDEA soutient le programme, mais favorise certains aspects plutôt que d'autres. L'ACDEA doit également s'assurer, comme le doivent les bibliothèques, que le programme est rentable, que l'utilité, l'accessibilité et la préservation soient assurées le plus économiquement et le plus rapidement possible sans toutefois compromettre les travaux érudits, ni les valeurs qui les guident. Perspective des étudiants : On ne peut savoir avec exactitude si l'on a demandé aux étudiants quel type de traitement il faudrait accorder à leur travaux une fois qu'ils sont présentés dans le cadre d'une défense de thèse. Des opinions préliminaires exprimées lors de la conférence annuelle de l'ACDEA et dans leur document public sont très favorables. Les étudiants sont en faveur d'un programme qui rend leur travail largement et facilement accessible. La controverse Contentville, toutefois, nous laisse croire que l'appui à un programme de la sorte n'est pas sans conditions. Les bibliothèques et les facultés d'études supérieures ne sont pas sans savoir que leur enthousiasme et les méthodes préconisées en vue de garantir un large accès et une grande diffusion des thèses présentent des limites. Les étudiants s'inquiètent avec raison de la façon dont un certain traitement de leur travail puisse avoir des effets sur des occasions futures de publier ou sur leur capacité de préserver leurs droits moraux sur leurs travaux et leurs droits à la propriété intellectuelle. Selon les étudiants, publier des ouvrages sur Internet ou en format électronique est un projet bien différent que de créer quelques copies et de les diffuser par des prêts entre bibliothèques ou par le service traditionnel offert par Bell and Howell. Grâce aux discussions d'aujourd'hui, la plupart d'entre-nous finirons peut-être par s'entendre. La perspective des chercheurs / des utilisateurs : Encore une fois, nous présumons que les chercheurs sont satisfaits du sort que nous, les responsables des bibliothèques, avons réservé aux thèses. Nous tentons constamment d'améliorer l'accès et estimons que nos services sont adaptés aux besoins de notre clientèle. Quelle serait toutefois la réponse de nos clients si nous leur demandions s'ils seraient d'accord pour qu'un accès accru ait préséance sur toute autre considération touchant les droits des auteurs ou les risques accrus de violation de ces droits? Avons-nous déjà demandé à nos utilisateurs s'ils étaient satisfaits du programme, s'ils ont des idées pour l'améliorer ou sur ce qu'il faut être prêt à consacrer à un tel programme? Cette collectivité serait-elle en faveur d'un accès uniquement électronique aux thèses au lieu de documents imprimés? Quelles seraient les conditions? Selon elle, ce mode de présentation serait-il acceptable pour l'ensemble des thèses? Dans son article, Bill Savage de Bell and Howell fait remarquer que de nombreux chercheurs ne se réjouiraient pas trop des coûts et de l'obligation d'imprimer, à leurs propres frais, une thèse de doctorat de 400 pages en lettres et sciences humaines. Si les thèses électroniques sont simplement publiées sur le Web, à part dans un milieu géré par une bibliothèque, seront-elles aussi facilement accessibles et utiles? Nous devons certainement mieux connaître les besoins des utilisateurs et comprendre que ce ne sont pas toutes les thèses dans toutes les disciplines qui se transposent facilement dans un format ou un autre, peu importe certains des avantages qu'on peut prévoir. Qu'est-ce qui ne va pas et qu'est-ce qui nous réunit aujourd'hui? Dans mes commentaires antérieurs, j'ai laissé sous-entendre que certains groupes parmi les chercheurs, bien qu'ils soient en général favorables à un programme national, ont quelques réservations et suggestions pour améliorer un programme. Le potentiel, qu'il soit bénéfique ou négatif, de ces thèses électroniques, mis au jour dans une certaine mesure dans l'affaire Contentville, nous oblige à prendre du recul, à examiner le système actuel et à imaginer ce qu'il pourrait devenir. Les enjeux associés au programme existent depuis toujours, mais ce n'est que devant la perspective d'une diffusion encore plus large et du recours à de nouvelles méthodes de préservation et d'accès qu'ils sont devenus plus clair et plus criants. Les étudiants nous ont obligé à nous pencher sur plusieurs questions antérieurement laissées pour compte. Ils ont remis en question les droits qu'exercent les institutions d'études supérieures et les bibliothèques sur la disposition de leurs thèses. Autrement dit, puisqu'il s'agit bel et bien de leur travail, les étudiants estiment qu'ils devraient pouvoir décider de sa disposition pour de bonnes raisons. Comme l'a démontré l'affaire Contentville, nous pouvons réserver aux thèses des usages avec lesquels les étudiants ne sont pas d'accord. Dans leurs représentations, les étudiants nous ont également rappelé que l'une de nos obligations principales consiste à assurer la liberté d'accès à l'information savante. Selon eux, l'entente avec Bell and Howell enfreint cette valeur centrale puisque leurs ouvrages sont vendus et viole leurs droits afférents à la propriété intellectuelle. Il est important que nous nous penchions ensemble sur ce problème et sur sa validité, car il porte directement atteinte à nos valeurs et à notre rôle. L'entente commerciale actuelle nous mène-t-elle sur une voie qui pourrait limiter l'accès aux ouvrages que nous avons produits. Cette question n'est pas entièrement différente de notre situation actuelle où les auteurs d'articles de revue abandonnent leurs droits afin que leur ouvrage soit publié, alors que l'essence même de la publication est ternie par les coûts élevés qu'il faut prévoir pour ravoir cette information. On croit - et on peut le déduire logiquement - que les thèses électroniques viennent accroître les risques d'utilisation non permise de leurs travaux. Dans un communiqué de presse, les étudiants protestent : « les étudiants au doctorat ont le droit de choisir le mode de distribution de leurs ouvrages (Duff) ». L'affaire Contentville ramène à la surface une autre question élémentaire touchant le programme national : le programme jouit-il toujours de ressources suffisantes? Mise à part la question de savoir si la collaboration avec un éditeur commercial réduit en quelque sorte l'accès au contenu intellectuel appartenant aux auteurs, nous dirigeons-nous vers une situation qui, selon bien des gens, est indésirable parce que nous ne disposons pas de ressources suffisantes pour exécuter le programme entièrement à l'interne? Une partie de la discussion d'aujourd'hui s'inspire de la conviction que les thèses électroniques feront baisser les coûts et nous permettrons de reprendre en main la distribution et la préservation de nos propres ouvrages. Il frauda voir. Cette question reflète un certain inconfort caché que la plupart d'entre-nous ressent à l'égard du système actuellement en place et une volonté de tirer profit de ce que les nouvelles technologies peuvent potentiellement nous offrir en vue de reprendre les choses en main. À l'heure actuelle, les intervenants estiment ne pas disposer de suffisamment de fonds pour exécuter un programme sans l'aide de Bell and Howell et n'ont pas eu à se demander, avant la création de thèses électroniques, si l'entente actuelle était la meilleure solution possible compte tenu des fonds disponibles. Comme il a été indiqué au début, les bibliothèques et les bibliothécaires ont senti le besoin de mettre sur pied un programme national. Un programme a été mis sur pied et placé sous le leadership de la Bibliothèque nationale. Toutefois, le processus d'acquisition, d'organisation, de diffusion et d'archivage (microfilm) est très coûteux. À la longue, à mesure que les ressources réservées aux bibliothèques universitaires et à la Bibliothèque nationale ont baissé, on a décidé de « donner à contrat » une partie du travail. Essentiellement, il n'y a rien de mal à cette pratique, tant et aussi longtemps que les besoins de l'ensemble des parties sont comblés sans nuire à la recherche. L'affaire Contentville a permis d'établir que les étudiants subventionnent le programme, sans qu'on leur demande, par la vente de leurs thèses. Si la vente de thèses par Bell and Howell est une condition essentielle au maintien d'un programme abordable dans les bibliothèques, il faut peut-être en déduire que le programme ne dispose pas de ressources suffisantes ou qu'une autre solution serait toute indiquée. En bout de ligne, les enjeux qui nous réunissent aujourd'hui ont moins trait aux technologies qu'au programme et aux politiques qui le soutiennent. Dans la séance d'aujourd'hui, nous devons considérer un certain nombre de questions qui avaient été mises à l'écart au cours de l'évolution du programme en ce qu'il est aujourd'hui : 1. Le programme en vaut-il toujours la peine? Devrait-on disposer d'un programme national? (nous sommes relativement uniques à cet égard)
2. Le programme dispose-t-il des ressources nécessaires à l'heure actuelle et pour l'avenir?
3. quels sont les droits des intervenants?
4. Les thèses ne sont pas toutes semblables et certaines seront incompatibles avec la solution retenue. Comment peut-on régler ce problème?
L'affaire Contentville et la présente consultation nous ont donné la chance de revoir notre programme de thèses national, ses objectifs et les meilleurs moyens à préconiser pour les réaliser. De nouvelles technologies présentent des possibilités de réforme et d'amélioration. L'Université Laval et l'Université de Montréal font déjà la démonstration de solutions de rechange ou d'ajouts au programme actuel. Saisissons l'occasion et profitons de ces nouveaux projets. Merci. Christine Jewell, bibliothécaire, University of WaterlooProjet de thèses électroniques de l'Université de WaterlooPage d'accueil du projet de thèses électroniques de la UW : www.lib.uwaterloo.ca/ETD Développement initial L'équipe du projet de thèses électroniques de la UW a été formée à l'automne 1996. Cette équipe se composait de membres du Bureau des Études supérieures, de la Bibliothèque et du département de systèmes et technologie d'information ainsi que de plusieurs étudiants et professeurs des Études supérieures. Dans la première phase, nous avons commencé par récolter de l'information pour nous familiariser avec le sujet et ses implications. Nous avons fait une enquête sur les progrès et préoccupations d'autres institutions, dans ce domaine. Les points, sur lesquels nous avons enquêté en particulier, incluaient les questions de soumission, d'accès, de préservation et d'entreposage ainsi que les questions de régie interne et de philosophie. Dans la seconde phase, nous avons lancé un projet pilote. Nous avons bâti une base de données consultable à partir des sommaires de 17 thèses soumises antérieurement et avons établi un accès en format PDF. Le rapport sur ce projet pilote incluait un ensemble de recommandations au Conseil des études supérieures du sénat de la UW. Ces recommandations furent acceptées et, dès l'automne 1999, l'option de soumission électronique de thèse était offerte aux étudiants de deuxième et troisième cycles. L'information sur le développement initial du projet de thèse électronique de la UW est disponible à l'adresse URL suivante : Statut actuel du projet Les étudiants de deuxième et troisième cycles de la UW qui désirent soumettre leur thèse électroniquement, remplissent un formulaire de sommaire sur Internet. Ils fournissent l'information bibliographique de base ainsi que leur sommaire. Un second formulaire, le formulaire de thèse, leur permet de télécharger vers l'amont une version PostScript de leur thèse. Un fichier PostScript est créé lorsque vous choisissez d'imprimer dans un fichier plutôt que sur une imprimante. Nous exigeons PostScript comme format de soumission car il inclut ni plus ni moins que ce qui apparaît sur papier. Il s'agit d'une exigence temporaire, pour cette phase du projet, qui permet de maintenir les normes traditionnelles. Dès la réception de la thèse en format PostScript, le Bureau des Études supérieures la vérifie. Une fois approuvée, la thèse est convertie en format PDF et mise à la disposition de Bell & Howell et de la Bibliothèque. Les sommaires de thèses constituent la partie consultable de la base de données. Le moteur de recherche, pour texte ouvert, permet une recherche par auteur, titre, département, année ou mot-clé. Les résultats sont une liste de titres qui répondent à la demande. Une vue du dossier complet inclut le lien d'accès au texte complet de la thèse en PDF. La base de données contient actuellement 48 thèses. Cette base de données est accessible à l'adresse URL suivante : http://www.lib.uwaterloo.ca/ETD/etheses.html Autres sources sur le projet Jewell, Christine. Campus Collaboration: The University of Waterloo Electronic Thesis Project, communication présentée au troisième symposium international sur les thèses et dissertations électroniques, en mars 2000, à St. Petersburg en Floride. Un exemple canadien : Cyberthèses - www.cybertheses.orgDescription et historique Le portail Cyberthèses permet l'indexation des thèses en ligne au moyen d'un modèle de métadonnées. Le principal objectif du programme est d'assurer la diffusion libre et gratuite des thèses. Le portail de diffusion Cyberthèses a été créé grâce à un projet de coopération entre l'Université de Montréal et l'Université Lumière Lyon 2 soutenu par le Fonds Francophone des Inforoutes. Pour le moment, seulement des institutions francophones et hispanophone participent au programme. Cyberthèses est ouvert à toutes les institutions d'enseignement supérieur. Cyberthèses c'est aussi une boîte à outils pour l'implantation d'une chaîne de traitement développée au Canada et basée sur la norme XML pour la production des versions électroniques des thèses. Toutefois, les thèses répertoriées dans Cyberthèses n'ont pas nécessairement à être en XML, le plus petit dénominateur commun étant les métadonnées. Un des principes qui a motivé la mise en place de ce programme est la réappropriation par le milieu universitaire des moyens et des outils de diffusion des résultats de la recherche, dont les thèses. Faits marquants sur Cyberthèses
Notes des discussions en atelierCréation et production Le contexte relatif à cette question demeure avant tout le milieu universitaire, étant donné que ces établissements sont intéressés au premier chef par la production ciblée, les thèses. Il s'agit d'un milieu dynamique, en évolution constante. Par conséquent, tout modèle efficace devra représenter ces qualités fondamentales. Sujets de discussion et d'étude
Recommandations :
Conservation et accès La conservation actuelle n'est plus adéquate pour la conservation des nouvelles formes que peuvent prendre les thèses. Sujets de discussion et d'étude :
Reccomendations :
Normes La Bibliothèque nationale du Canada est chef de file en matière de garantie d'accès au registre canadien des dissertations et des thèses et de leur conservation. La Bibliothèque nationale devrait continuer dans ce rôle de chef de file, en définissant les protocoles de transfert des données. Sujets de discussion et d'étude :
Recommandations :
Accès et diffusion Sujets de discussion et d'étude :
Recommandations :
Partenariats Sujets de discussion et d'étude :
Recommandations :
Projets émergentsBell & Howell www.umi.com Historique La compagnie Bell & Howell a débuté ses activités de microfilmage en 1938. Avec l'acquisition de University Microfilms International en 1985, elle devient, sous le nom de Bell & Howell Information and Learning le plus important diffuseur commercial de mémoires et de thèses. La base de données dissertation abstracts (1861- ) Dissertation Abstracts comporte 1,6 millions de thèses et mémoires soumis depuis 1861 par plus de 1000 universités ou " graduate schools ". Elle s'enrichit de 47 000 thèses et de 12 000 mémoires par année. Depuis 1980, les notices des thèses comportent un résumé d'auteur de 350 mots. Les notices des mémoires comportent pour leur part un résumé d'auteur de 150 mots, depuis 1988. Numérisation des thèses - ProQuest Digital Dissertations (PQDD) (1997 - ) Toutes les thèses soumises après 1996 à Bell & Howell Information and Learning sont numérisées en format image et encapsulés dans des fichiers PDF1. Le service PQDD permet d'offrir, la publication, l'indexation, l'achat et la livraison, via Internet, des thèses et mémoires. Notons toutefois qu'en raison de la grosseur des fichiers PDF, ce service est conçu en fonction de liaisons Internet haute vitesse, sur des campus universitaires. Toutes les universités ont accès gratuitement à la consultation des deux dernières années de PQDD avec l'option de consulter en ligne les 24 premières pages de chaque thèse et la possibilité de les commander (il en coûte 21,50us $ pour le fichier PDF et jusqu'à 46 us $ pour un format papier relié). Outre l'accès gratuit aux notices des deux dernières années, B & H offre deux options d'accès à PQDD. La première option est l'équivalent de Dissertation abstracts : accès à toutes les notices depuis 1861 mais en plus, accès aux 24 premières pages des thèses sous forme électronique déposées depuis 1997, ce qui permet de faire un choix éclairé avant de commander. La deuxième option permet l'accès à toutes les notices depuis 1861 ET l'accès complet, permettant le téléchargement gratuit des textes intégraux des thèses de toutes les universités déposées depuis 1997. Cette dernière option est toutefois à un coût prohibitif pour la plupart des universités canadiennes. Avantages de la participation au programme canadien de dépôt : Le service Current Research@ http://wwwlib.umi.com/cresearch/main Les bibliothèques d'institutions participantes au dépôt de thèses chez Bell & Howell peuvent gratuitement : 1. Chercher dans la liste de toutes les thèses de leur institution. Cette possibilité existe toutefois déjà dans le catalogue de chaque bibliothèque de chaque institution. 2. Télécharger des copies électroniques gratuites (format PDF-image) des thèses et mémoires déposées dans leur institution depuis 1997. Pour les thèses avant 1997, on nous présente seulement la notice bibliographique et l'abstract. 3. Obtenir gratuitement les notices de catalogage (MARC) pour les titres provenant de leur institution (notices contenant des hyperliens de leur catalogue vers PQDD au moyen d'une URL personnalisée). 4. Les institutions participantes peuvent également consulter les 24 premières pages des deux dernières années de toutes les thèses soumises participant au service Current Research@ et accéder au module d'achat en ligne. Prenons un exemple l'Université Laval a accès, par le service Current Research@, aux 8 950 notices correspondant à ses thèses et maîtrises. De ce nombre, 2 493 ont été publiées après 1996 et sont donc disponibles gratuitement pour les membres de l'Université Laval en format PDF-image (1 850 maîtrises et 643 doctorats). Des liens pourraient être créés entre les notices du catalogue de la bibliothèque de l'Université Laval et ces thèses et mémoires. Il faudrait auparavant étudier l'impact potentiel sur la bande passante d'un ajout de 2 500 hyperliens vers des fichiers aussi gros. Vers des fichiers plus petits La soumission par transfert électronique de fichiers (FTP) est maintenant possible. Ainsi, les universités canadiennes ayant des programmes de thèses électroniques peuvent, si elles le désirent, déposer par FTP leurs fichiers électroniques en format PDF sans avoir à manipuler le document papier. Les fichiers PDF produits par les universités à partir de logiciels de traitements de textes devraient être en format PDF-texte, ce qui rendra beaucoup plus intéressants le téléchargement et la manipulation. Les fichiers PDF soumis par FTP seront traités par Bell & Howell de la même façon que les thèses soumise sous forme papier, i.e. microfilmage de conservation, indexation, publication dans Dissertation Abstracts etc. Pour cette raison, la transmission FTP ne fera pas diminuer les tarifs de Bell & Howell pour chaque thèse. Conclusion En raison de leur exhaustivité, les bases de données de Bell & Howell sont indispensables aux chercheurs universitaires canadiens. Ces bases de données sont aussi des interfaces de commerce électronique ayant pour but de vendre des thèses et mémoires. Également, on constate que le service rendu est moins bon pour les thèses et mémoires en français qui se retrouvent noyés dans la masse documentaire en anglais et sont plus difficilement repérables. Enfin, les gouvernements, les universités et les chercheurs doivent débourser plusieurs fois pour profiter de ce service : 1. pour faire microfilmer et indexer les thèses. Outre les services commerciaux de Bell & Howell et les activités de Virginia Tech et du NDLTD que nous avons décris plus longuement, plusieurs autres projets sont en cours. Le Rapport sur la diffusion électronique des thèses rédigé par Claude Joly pour le Ministère de l'éducation nationale français. Le projet Australian Digital Theses Project piloté par l'Université Melbourne : Digitale Dissertationen de l'Université Humboldt à Berlin Le Joint Electronic Thesis and Dissertation Project des universités York et Toronto Initiative de l'UNESCO Sondage des membres de l'ICBN 2000En préparation pour la réunion générale de l'ICBN qui a eu lieu les 7 - 8 octobre 2000, à Ottawa, le Secrétariat de l'ICBN, de concert avec le comité directeur, a élaboré le questionnaire ci-joint. Ce questionnaire visait trois objectifs principaux :
Résultats de l'enquête Les scores numériques ont été déterminés en calculant la somme des numéros de niveau attribué à chaque idée, par les enquêtés. Les articles classés au premire rang ont reçu la valeur de 1, et les articles classés au 5ième rang ont reçu la valeur 5. Donc, les basses sommes représentent les idées plus importantes que les sommes plus élevées. Matières de formation
Autres sujets à explorer Réserves électroniques Priorités de l'ICBN Les scores numériques ont été déterminés en calculant la somme des numéros de niveau attribué à chaque idée, par les enquêtés. Les articles classés au premire rang ont reçu la valeur de 1, et les articles classés au 5ième rang ont reçu la valeur 5. Donc, les basses sommes représentent les idées plus importantes que les sommes plus élevées.
Financement
Autres sources de financement et ressources
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