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George Vancouver : Une côte pour le roi d'AngleterreL'exploration de la côte ouest
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George Vancouver et les membres de son expédition dressent la carte de la côte ouest de l'Amérique du Nord, du nord du Mexique jusqu'à la Colombie-Britannique actuelle Droit d'auteur/Source |
En deux saisons, l'expédition fait le tracé de la côte, depuis ce qui est aujourd'hui le nord du Mexique jusqu'à la Colombie-Britannique. Ce tracé montre que le détroit de Juan de Fuca n'est pas l'entrée d'une grande mer intérieure. Les résultats permettent également d'établir que ce qu'on appelle aujourd'hui l'île de Vancouver était bel et bien une île et non pas une partie du continent. L'équipage retourne en Angleterre en octobre 1795, après avoir passé quatre ans et demi en mer. Seuls six hommes ne sont pas rentrés en Angleterre.
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Au cours de ce voyage, George Vancouver jette l'ancre dans la baie Restoration pour y faire de la bière d'épinette. La boisson prévient le scorbut. Robin Fisher, Vancouver's Voyage: Charting the Northwest Coast, 1791-1795, Vancouver, Douglas & McIntyre, 1992, p. 60. |
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Un jour, les membres de l'équipage de Vancouver font griller des moules qu'ils ont ramassées sur les rives et les mangent pour déjeuner. Se sentant très mal, ils essaient de faire sortir le méchant en ramant très fort. À l'heure du dîner, un homme est déjà mort. En buvant de grandes quantités d'eau tiède, le reste des hommes se sont mis à vomir et en ont réchappé. Il s'agissait probablement d'une intoxication paralysante par les mollusques, causée par un organisme toxique. |
Sur les lieux du crime
Au cours de ce voyage, George Vancouver retourne à l'endroit où le capitaine Cook a été tué 13 ans auparavant. Les habitants de l'île le reçoivent bien et lui vendent des cochons, des légumes et des melons d'eau (cultivés à partir de graines laissées par un Européen). George Vancouver les encourage à se gouverner eux-mêmes et à utiliser de meilleures techniques agricoles. Il y a, au musée de Honolulu, à Hawaï, un portrait de George Vancouver accompagné d'une étiquette qui mentionne : « George Vancouver: English navigator and a true friend to Hawaiians. »
[Traduction : ] George Vancouver : navigateur anglais et véritable ami des Hawaïens.
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Le 13 juin 1792, George Vancouver entre dans un bras de mer qui sera appelé chenal Burrard en l'honneur de sir Henry Burrard, de la Marine royale. Aujourd'hui, cet endroit fait partie de Vancouver (la troisième ville en importance du Canada). L'établissement d'origine, qui s'appelait Granville, a été rasé par les flammes en 1886. Une nouvelle ville a été construite et nommée Vancouver. Alison Gifford, Captain Vancouver: A Portrait of His Life, King's Lyn (Norfolk), St. James Press, 1986, p. 41. |