Choisir la profession infirmière

Nathalie Gauthier

Chères collègues,

Voilà plus de 20 ans, je choisissais une belle profession, celle d’infirmière, probablement pour des raisons similaires aux vôtres : je voulais soigner les patients et prendre soin des gens. J’avoue que c’est d’abord l’aspect technique de la profession qui a attiré mon attention. Toutefois, j’ai rapidement réalisé qu’il ne constituait qu’une petite partie de tout ce que l’infirmière est en mesure d’accomplir dans un champ d’exercice plutôt vaste, pour une clientèle de tous âges, et ce, de la naissance à la mort.

Après réflexion sur le sujet, les membres du conseil d’administration ont décidé de lancer le concours régional Pourquoi avez-vous choisi la profession infirmière?. Nous avons eu la chance de recevoir des textes inspirants, dont celui de notre gagnante, Carole Charron, qui mentionne notamment : « C’est par mon contact avec les personnes malades que j’apprends à être en paix avec moi-même, face aux autres et vis-à-vis de mon environnement. » Je vous invite à lire son parcours inspirant qui est publié sur le site Web de l’ORIIQ.

» Lisez le texte gagnant La profession infirmière, mon beau chemin de vie

De plus, la lecture de tous ces textes m’a permis de remarquer plusieurs points communs appréciés des auteures : faire partie de la vie des gens à différents moments, avoir un effet positif sur leur vie, pratiquer une profession honorable, apporter du soutien aux personnes vulnérables, être la première ou la dernière personne à leur adresser un sourire dans la journée. Pour moi, une certitude s’impose : qu’importe le type de clientèle ou le domaine d’exercice, en tant qu’infirmières, nous améliorons la vie de bien des gens et c’est un privilège qu’ils nous accordent une telle confiance.

Tout comme vous, c’est avec fierté que j’exerce la profession infirmière. Au quotidien, j’ai la chance de côtoyer des personnes passionnées et déterminées à changer les choses. Je vous invite à poursuivre cette réflexion avec vos collègues; vous en tirerez probablement, vous aussi, des conclusions intéressantes.

 
Nathalie Gauthier, inf., M. Sc.
Présidente de l’ORIIQ