ARCHIVÉE Rapport annuel 2009-2010

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Points saillants des projets de recherche sur l'opinion publique

Le présent chapitre contient un aperçu des études de recherche sur l'opinion publique entreprises par divers ministères du gouvernement du Canada.

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Choix, par les consommateurs, de produits étiquetés dans un milieu simulé d'épicerie de détail

Ce projet de recherche avait pour but d'évaluer l'importance et l'incidence de l'origine canadienne dans les décisions d'achat d'aliments de consommation et de déterminer comment présenter cette origine canadienne de façon optimale pour qu'elle contribue à un achat. L'étude visait aussi à déterminer l'influence d'autres propriétés relatives aux étiquettes et aux produits dans l'achat de ceux-ci, y compris la catégorie de produits, le prix et la marque.

Cette image montre une femme dans un milieu de d'épicerie de detail

On a réalisé une étude parmi un échantillon représentatif issu d'un groupe de Canadiens en ligne qui avaient la responsabilité première ou partagée de l'achat des aliments pour leur ménage. Au total, 1 713 personnes ont participé à l'étude menée entre le 26 et le 29 mars 2010. Il s'agissait d'un échantillon non probabiliste, ce qui signifie qu'aucune marge d'erreur n'est rapportée.

La simulation en ligne du comportement des acheteurs comprenait trois phases auxquelles participaient toutes les personnes faisant partie de l'échantillon : un sondage en ligne consistant en une simulation du comportement des acheteurs, un exercice « sur la mise en évidence » et un questionnaire en ligne. Durant la première phase, les participants se voyaient présenter 20 scénarios différents dans un milieu simulé d'épicerie de détail. Dans chaque scénario, on demandait aux participants de choisir un produit qu'ils achèteraient dans des catégories particulières. Les participants ont eu la possibilité d'examiner chaque produit en détail, de le retourner pour voir l'étiquette dorsale et latérale de même que le prix de vente au détail. Les participants ont été enregistrés alors qu'ils sélectionnaient, examinaient et achetaient des articles.

Cette image montre un produit de conserve aux fraises où l'étiquette du devant et l'étiquette du côté sont misent en évidence pour démontrer les détails des étiquettes

Au cours de l'exercice sur la mise en évidence, dans la deuxième phase, on demandait aux participants de regarder des images de produits présentées sur des écrans d'ordinateur et de désigner, en cliquant sur des sections de l'emballage, la partie de l'emballage ou de l'étiquette de ce produit qui attirerait leur attention s'ils le voyaient sur une tablette. On a montré quatre produits à chaque participant.

Dans la phase finale, on a posé aux participants des questions ouvertes sur les facteurs dont ils tiennent compte lorsqu'ils achètent des produits alimentaires, l'importance des renseignements sur l'origine des produits, et leur compréhension des diverses allégations relatives à l'origine canadienne et aux normes de classement.

Les conclusions de l'étude révélaient que, même si les participants déclarent que le prix est le facteur principal, la simulation d'achat montre que les achats des consommateurs sont en réalité davantage influencés par la marque et la mention de l'origine canadienne sur l'étiquette. On a également découvert que parmi les nombreuses mentions de l'origine canadienne analysées, la mention « Fabriqué à partir de (nom d'un ingrédient canadien particulier) à 100 % d'origine canadienne » est de loin la plus efficace, à la fois pour ce qui est de son interprétation par le consommateur et comme facteur influant sur le comportement d'achat alimentaire.

En outre, une très vaste majorité de participants estiment qu'il est important que les étiquettes affichent des renseignements sur l'origine canadienne et qu'ils seraient plus susceptibles d'acheter un produit s'il était étiqueté comme canadien.

Les résultats de ce projet de recherche ont pour but d'inspirer les responsables de l'Initiative nationale de l'image de marque Canada pour qu'ils intègrent une marque Canada au pays. Ces résultats fourniront des renseignements pratiques à l'industrie et aux intervenants sur la façon de promouvoir l'origine canadienne des produits alimentaires, conformément aux lignes directrices relatives aux produits du Canada, et des moyens qui trouveront un écho parmi les consommateurs canadiens et, en dernier ressort, feront augmenter les ventes.

Choix, par les consommateurs, de produits étiquetés dans un milieu simulé d'épicerie de détail (Word 56.5 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Agence du revenu du Canada

Évaluation de concepts et de messages 2009

L'Agence du revenu du Canada (ARC) a entrepris de la recherche qualitative afin d'évaluer les publicités élaborées pour la troisième phase de la campagne publicitaire portant sur les mesures d'allégement fiscal. Cette recherche était nécessaire pour découvrir laquelle des deux approches conceptuelles (publicités télévisées et publicités imprimées) parviendrait le mieux à :

  • sensibiliser les gens aux mesures d'allégement fiscal adoptées par le gouvernement du Canada;
  • accroître le nombre de personnes qui demandent les crédits d'impôt et les avantages fiscaux auxquels elles ont droit;
  • faire augmenter le niveau de sensibilisation selon lequel le gouvernement du Canada est engagé à offrir des allégements fiscaux aux familles et aux particuliers;
  • accroître le nombre de Canadiens qui estiment que la production d'une déclaration de revenus peut se révéler avantageuse pour eux.

La recherche s'est déroulée en deux parties successives, chaque fois avec le même public cible : la population canadienne en général. Cela assurait une combinaison de Canadiens à faible revenu et à revenu moyen, de parents d'enfants d'âge scolaire, d'aînés, de propriétaires de maisons et de personnes de métier. Dans la première partie, huit séances de discussion ont eu lieu les 28 et 29 septembre 2009, deux groupes se réunissant dans chacune des villes suivantes : Montréal, Toronto, Halifax et Vancouver. La première partie visait à déterminer quelle approche conceptuelle serait la plus efficace pour atteindre les objectifs de la recherche. La deuxième partie avait pour objet de vérifier l'approche de création retenue. Quatre groupes de discussion se sont rencontrés le 13 janvier 2010 : deux à Toronto et deux à Montréal. Chaque groupe était constitué de 10 membres. Ils utilisaient tous l'Internet, étaient citoyens canadiens de 18 ans et plus, avaient produit une déclaration de revenus personnels pour l'année qui venait de s'écouler et s'adonnaient à au moins deux des trois activités suivantes en un mois : regarder la télévision, lire des journaux ou des magazines et écouter la radio.

Deux concepts ont vu le jour à la suite de la première partie du projet : À votre portée et Votre nom. Les deux concepts ont inspiré des évaluations positives à la plupart des participants; cependant, ils préféraient le concept À votre portée à Votre nom. Ils trouvaient À votre portée optimiste et positif. La première image de l'annonce abordait le sujet, et le recours à la narration à la première personne du singulier lui conférait une dimension de témoignage. Ce concept était également bien reçu parce qu'on employait une multiplicité de voix tout au long de la publicité plutôt qu'un seul narrateur. Les participants qui préféraient Votre nom l'ont choisi parce qu'il leur semblait plus clair et plus informatif en raison d'un rythme plus lent du début à la fin de l'annonce. Les autres qualités comprenaient son ton et son style optimiste. À la fin de la publicité, l'image d'une foule illustrait le caractère répandu et englobant des crédits d'impôt. Ceux qui préféraient cette publicité ont souligné que les montants précis des économies d'impôt et le slogan « Économies d'impôt à votre nom » constituaient aussi des qualités.

L'étude révélait aussi que les participants préféraient les publicités télévisées aux publicités imprimées. Les publicités télévisées ont été bien accueillies parce qu'elles étaient faciles à comprendre, informatives, optimistes et positives. Un aspect de la publicité télévisée qui a plu aux participants était l'image de personnes étendant les bras pour attraper des étiquettes illustrant les économies. Les publicités radiodiffusées ont également été bien reçues; les participants ont observé qu'il s'agissait essentiellement des annonces télévisées adaptées pour la radio. Certaines personnes ont préféré les annonces pour la radio aux annonces pour la télévision parce qu'elles les trouvaient plus claires, la narration étant plus attrayante et le rythme plus lent.

Les résultats de l'étude ont permis de s'assurer que les publicités communiquaient efficacement les messages au public cible, que le concept de création trouvait un écho dans ce public et que la population serait mise au courant des divers avantages et des crédits auxquels elle pouvait avoir droit.

Évaluation de concepts et de messages 2009 (Word 487 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Agence canadienne d'inspection des aliments

Essai de convivialité du site Web du Centre des consommateurs

Cette étude avait comme objectif principal d'évaluer l'aspect global et la convivialité du site Web du Centre des consommateurs de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Elle visait à :

  • déterminer si la disposition et le flux d'information sont logiques;
  • évaluer le contenu du site Web quant à la facilité de compréhension, l'utilité, la pertinence, la crédibilité et la perspective globale;
  • déceler les lacunes en information du point de vue des consommateurs;
  • évaluer la facilité de navigation sur le site Web;
  • évaluer l'attrait visuel du site Web.

Une approche basée sur la recherche qualitative a servi à atteindre les objectifs de la recherche. Quatre groupes de discussion composés d'hommes et de femmes ont été réunis à Toronto et Montréal les 5 et 6 août 2009 respectivement. Les participants étaient principalement des consommateurs responsables des achats pour leur ménage, lesquels accèdent régulièrement à l'Internet pour obtenir de l'information sur la salubrité des aliments et la santé. Dans chaque ville, un groupe était composé de personnes qui utilisent l'Internet une ou deux heures par semaine et l'autre groupe réunissait des participants qui emploient l'Internet plus de deux heures par semaine.

Parce que l'approche choisie pour ce projet était qualitative, le rapport de recherche ne donne pas de marges d'erreur et il n'est pas possible d'extrapoler les résultats à l'ensemble de la population.

La majorité des personnes invitées aux deux groupes de Toronto et la plupart des participants au groupe de Montréal, composés d'utilisateurs moins fréquents, trouvaient le site invitant et intrigant. Ils y ont trouvé une abondance d'information et pensent que les couleurs et les aspects visuels rendent ce site apaisant et sécuritaire, et en font surtout une source crédible de renseignements sur la salubrité des aliments. À l'opposé, la plupart des membres du groupe de Montréal réunissant des utilisateurs plus fréquents de l'Internet semblaient trouver le site Web moins intéressant. Ils craignaient que l'information soit difficile à trouver, ce qui entraîne une expérience moins favorable pour les visiteurs.

Quoi qu'il en soit, l'étude montrait que le contenu du site exerçait un attrait universel sur les participants et représentait sa force clé. Les autres forces comprenaient l'étendue et la profondeur de l'information sur des questions clés et des préoccupations comme les rappels d'aliments, les allergènes et la salubrité des aliments. La plupart des participants ont trouvé le site Web détaillé, sans lacunes apparentes relatives au contenu. Par ailleurs, une partie du contenu concernant le rôle que joue l'industrie dans le maintien de la salubrité des aliments était considéré comme trop technique et détaillé. Globalement, la plupart des participants ont indiqué qu'ils retourneraient sur le site et le recommanderaient à d'autres.

En ce qui a trait à la facilité de navigation, à la logique et au flux d'information, la plupart des participants ont pu accomplir les tâches relativement faciles qui répondaient aux besoins clés d'information sur les rappels d'aliments et les dates de péremption. Cependant, la recherche indiquait qu'il y avait eu certaines difficultés en matière de logique, de disposition, de traduction et de flux d'information, lesquelles, une fois corrigées, pourraient avoir une incidence positive considérable sur l'expérience de l'utilisateur.

À l'achèvement de ce projet, les résultats de la recherche ont été utilisés pour améliorer le nouveau site Web du Centre des consommateurs, y compris son aspect global et sa convivialité, son attrait visuel, sa facilité d'emploi et son contenu. Par exemple, la page principale du site Web a été raccourcie, ce qui entraîne moins de défilement et fait plus de place aux photographies. Les paragraphes superflus ont été supprimés, aidant ainsi à réduire la quantité de textes et à présenter un site Web plus organisé.

Essai de convivialité du site Web du Centre des consommateurs (PDF 750 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Patrimoine canadien

Connaissances des Canadiens et des Canadiennes à l'égard des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010

Avant les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 qui se sont déroulés à Vancouver et à Whistler en février et mars 2010, le ministère du Patrimoine canadien a mené la présente étude de recherche qui mettait l'accent sur les perceptions des Canadiens et des Canadiennes à l'égard du rôle du gouvernement fédéral dans l'organisation des Jeux et de l'effet que ces Jeux auraient sur le Canada. Plus précisément, le but de ce projet de recherche était de :

  • comprendre dans quelle mesure les Canadiens étaient au courant des Jeux d'hiver de 2010;
  • mesurer le niveau de connaissance envers le rôle que jouait le gouvernement du Canada dans l'organisation de cet événement;
  • explorer les perceptions des Canadiens concernant les bienfaits économiques, sociaux, culturels et sportifs associés aux événements.

Le travail sur le terrain s'est entièrement déroulé du 5 au 15 février 2009 à l'aide d'un sondage omnibus national réalisé par téléphone auprès d'un total de 2 036 répondants de 18 ans et plus. Les données ont été pondérées selon l'âge et le sexe pour refléter la répartition de la population réelle par tout le Canada, avec une marge d'erreur associée de +/- 2,2 %.

Les résultats de l'étude révélaient que 82 % des répondants citaient correctement Vancouver ou Whistler comme ville hôte. En outre, presque trois quarts (73 %) des Canadiens croyaient que le gouvernement fédéral parrainait les Jeux olympiques et paralympiques de Vancouver de 2010. Quand on leur demandait quel serait l'effet perçu des Jeux d'hiver de 2010 sur le pays, la plupart des Canadiens pensaient que l'effet le plus positif se ferait sentir sur le tourisme (90 %), l'image du Canada à l'étranger (85 %) et la fierté nationale parmi les Canadiens et les Canadiennes (83 %). Ces trois aspects arrivaient également aux premiers rangs lors de l'étude initiale réalisée en juin 2007 sur le même sujet. Les résidents de la Colombie-Britannique avaient des avis légèrement plus négatifs quant à l'effet que les Jeux d'hiver de 2010 auraient sur la communauté et le pays. La plupart des résultats globaux sont très homogènes comparativement à l'étude de juin 2007. Cependant, les Canadiens étaient moins nombreux à croire que les Jeux auraient un effet positif sur les possibilités de commerce et d'investissement et sur le développement économique pour les communautés partout au Canada.

Cette image montre le logo des Jeux olympiques et paralypiques d'hiver de 2010

Le Secrétariat fédéral des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 s'est servi des résultats de la recherche pour établir dans quelle mesure les Canadiens et les Canadiennes comprenaient le rôle du gouvernement dans les domaines suivants : l'appui qu'il apportait aux Jeux ainsi que les avantages et l'héritage qui en étaient attendus. Ces mesures, en particulier la tendance des changements au chapitre des connaissances depuis 2007, ont été utilisées pour analyser les effets des Jeux. Elles serviront en outre de facteurs dans l'évaluation sommative horizontale de 2010 et dans la conception et la planification de messages en communication.

Connaissances des Canadiens et des Canadiennes à l'égard des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 (PDF 373 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Sondage de pistage sur la perception des importateurs et des exportateurs états-uniens au sujet de la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique du Canada

Ce projet de recherche visait à évaluer les points de vue et les perceptions des exportateurs et des importateurs américains en ce qui concerne la Porte et le Corridor canadiens de l'Asie-Pacifique (PCAP) et d'autres portes canadiennes. Les objectifs spécifiques de ce projet étaient de :

  • jauger le niveau de connaissances et les opinions d'intervenants américains compétents qui ont le plus de chances d'utiliser le Canada comme porte pour le commerce international entre les États-Unis et la région de l'Asie-Pacifique en comparaison à l'année précédente;
  • comparer les perceptions des importateurs et des exportateurs américains—et d'autres intervenants—au sujet des ports canadiens aux perceptions se rapportant aux ports américains;
  • comprendre les connaissances qu'ont les entreprises américaines des programmes canadiens et leurs perceptions d'un développement nouveau et significatif, l'agrandissement du canal de Panama qui doit se terminer en 2014.

L'étude a fait participer 329 dirigeants américains d'entreprises à un sondage en ligne de 15 minutes. Au moment du sondage, les répondants travaillaient dans des firmes d'importation, d'exportation, de transit, de logistique de tierce et de quarte partie, des lignes de navigation et des sociétés d'experts-conseils en transport indépendant. La participation au sondage n'était possible que sur invitation. Les profils des répondants comprenaient le titre du poste, la fonction professionnelle, le type d'entreprise, la taille de celle-ci et le chiffre d'affaires. Pour s'assurer d'opinions objectives, le nom du ministère qui parrainait le sondage n'a pas été révélé aux répondants. Le travail sur le terrain s'est entièrement déroulé entre le 10 février et le 16 mars 2010. Puisque l'échantillon de ce sondage ne représente pas toutes les entreprises qui utilisent la PCAP, il est considéré comme non probabiliste et la marge d'erreur n'a pas été calculée.

Les résultats du sondage montraient que le fait de mettre en valeur les avantages de temps de transit plus courts, un faible niveau de congestion et les prix concurrentiels du transport ferroviaire seraient des moyens efficaces au moment de la promotion des ports canadiens auprès des entreprises américaines. De plus, les résultats faisaient ressortir des perceptions constantes y compris les préoccupations quant aux retards à la frontière et les considérations liées à l'expansion du canal de Panama. Les attributs suivants revêtaient la plus grande importance parmi les dirigeants américains d'entreprises : processus douanier rapide, précis et fiable; coûts réduits tout au long de la chaîne d'approvisionnement; et sécurité élevée au port.

Ce sondage aidera Affaires étrangères et Commerce international Canada et d'autres intervenants d'ici à mieux commercialiser nos voies de trafic maritime, renforçant ainsi la position canadienne dans le commerce mondial. Ce projet de recherche a également permis au Ministère et à ses intervenants de mieux comprendre ce que les dirigeants américains d'entreprises cherchent dans les ports qu'ils choisissent et, à partir de ces critères, comment les ports canadiens étaient perçus. Les résultats du sondage aideront à mettre efficacement en marché les forces des ports canadiens comme portes d'entrée clés reliant l'Amérique du Nord à l'Asie et à l'Europe.

Sondage de pistage sur la perception des importateurs et des exportateurs états-uniens au sujet de la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique du Canada (Word 59 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Santé Canada

Sondage sur les connaissances et le comportement des Canadiens en matière de sécurité alimentaire

Afin d'accroître la sensibilisation et les connaissances entourant les risques que comportent pour la santé la manipulation non sécuritaire des aliments et les maladies d'origine alimentaire, Santé Canada met au point une vaste stratégie de marketing social. Cette stratégie cherche à influer sur la sensibilisation, les connaissances, les attitudes et les comportements des Canadiens et des Canadiennes, en particulier les groupes à risque comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes immunodéficitaires et les parents d'enfants de moins de six ans. Ce projet de recherche a aidé à déceler les lacunes en matière d'information parmi les populations les plus à risque, et a permis de déterminer les meilleures méthodes pour transmettre de l'information d'importance.

Le projet consistait en un sondage téléphonique exécuté entre le 13 et le 28 janvier 2010. Au total, 1 536 Canadiens ont été sondés (environ 300 personnes de chaque groupe cible), ce qui représente une marge d'erreur de +/- 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Les résultats du sondage montraient que les Canadiens s'attribuent des taux élevés de confiance et de sensibilisation quant à l'information touchant la sécurité alimentaire. Soixante-seize pour cent d'entre eux s'accordent pour dire qu'ils disposent de l'information nécessaire à cet égard, et environ trois sur quatre indiquent qu'ils ont beaucoup entendu parler de la marche à suivre pour faire cuire les aliments et les refroidir (77 %), les manipuler en toute sécurité (74 %) et les conserver de la bonne manière (73 %). En général, les Canadiens comprennent assez bien les questions liées à plusieurs maladies d'origine alimentaire. Quatre-vingt-cinq pour cent croient avec raison qu'il est possible de prévenir la plupart des maladies d'origine alimentaire grâce à une cuisson à point des aliments. Cependant, les conclusions du sondage révèlent également certaines lacunes dans les connaissances des Canadiens en ce qui concerne les pratiques relatives à la manipulation sécuritaire des aliments. Par exemple, 43 % des Canadiens croient—à tort—pouvoir dire si un aliment risque de causer une intoxication d'après son apparence, son odeur ou son goût.

Cette image montre une personne qui tranche des légumes sur une planche à trancher

Les résultats de l'étude laissent aussi entendre que les Canadiens adoptent une vaste gamme de pratiques sécuritaires dans le domaine de l'alimentation, à part quelques exceptions notables. La majorité des Canadiens disent qu'ils se lavent toujours les mains avant de préparer de la nourriture (83 %) et qu'ils le font toujours après avoir préparé des repas (75 %). Par ailleurs, seulement 34 % des Canadiens déclarent qu'ils ne mangent jamais d'œufs dont le jaune est coulant, 55 % affirment ne jamais laver ou rarement laver leurs sacs d'épicerie réutilisables et 66 % n'emploient pas de thermomètres pour aliments lorsqu'ils font la cuisine.

Quand on leur demande s'ils croient être plus à risque que la moyenne pour ce qui est des complications découlant d'une intoxication alimentaire, une majorité de personnes dans les quatre groupes à risque (s'échelonnant de 63 % à 87 %) ne le pensent pas, bien que le groupe des immunodéficitaires (28 %) et les femmes enceintes (27 %) étaient plus enclins à penser qu'ils couraient de plus grands risques.

L'étude explorait en outre les façons les plus efficaces de communiquer aux Canadiens de l'information sur la sécurité alimentaire. Il se dégage des résultats que les médias traditionnels comme les journaux, la radio, la télévision ou d'autres médias (42 %) constituent pour les Canadiens la première source d'information en matière de questions alimentaires, suivis à distance par les sites Web (24 %), bien que de grandes variations dans les réponses existent parmi les groupes cibles. Par exemple, 40 % des femmes enceintes mentionnent les sites Web comme première source d'information, tandis que les personnes âgées déclarent principalement obtenir leur information sur les questions alimentaires des médias traditionnels (57 %).

Les résultats de cette étude ont permis à Santé Canada d'établir des points de repère qui serviront à surveiller les effets d'une campagne de marketing social et fourniront des renseignements utiles pour faciliter l'élaboration de stratégies de communication basées sur des faits probants et des tactiques à employer lors de l'éclosion d'une maladie d'origine alimentaire. De plus, les résultats ont donné au Ministère une meilleure compréhension de la sensibilisation, des connaissances et des comportements des consommateurs se rapportant à la salubrité alimentaire. Cette compréhension contribuera au développement de messages précis, pertinents et qui inciteront les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur santé. Par conséquent, les Canadiens seront plus informés et prendront davantage de mesures sécuritaires lorsqu'ils manipuleront des aliments dans le but à long terme de réduire l'incidence des maladies d'origine alimentaire au Canada.

Sondage sur les connaissances et le comportement des Canadiens en matière de sécurité alimentaire (PDF 93 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Perception et intention des Canadiens à l'égard du vaccin contre la grippe saisonnière et le virus H1N1

Santé Canada a fait de la recherche pour appuyer la stratégie de communication sur le risque de pandémie de l'Agence de la santé publique du Canada. La recherche recueillait de l'information sur les connaissances, les perceptions et les intentions comportementales des Canadiens et des Canadiennes concernant les vaccins contre la grippe H1N1 et la grippe saisonnière. Plus particulièrement, des méthodes de recherche qualitative et quantitative ont été utilisées pour atteindre les objectifs de recherche suivants :

  • examiner la sensibilisation de la population au vaccin attendu contre le virus H1N1 et au vaccin contre la grippe saisonnière;
  • explorer les intentions comportementales relatives à ces vaccins;
  • examiner des scénarios possibles et leur incidence sur les intentions comportementales;
  • explorer les motivations potentielles et les obstacles à la vaccination contre la grippe H1N1;
  • évaluer les niveaux de préoccupations au regard des deux vaccins.

Cette image montre un jeune homme qui reçoit un vaccin contre la grippe

Six groupes de discussion, issus du grand public, se sont rencontrés entre le 13 et le 22 octobre 2009 à Montréal, St. John's et Saskatoon, et huit groupes de discussions composés de représentants des populations des Premières Nations et des Inuits se sont réunis à Saskatoon, Rankin Inlet (Nunavut), Sioux Lookout (Ontario) et Manawan (Québec) avant le début de la vaccination contre la grippe H1N1. Deux groupes de discussions ont été menés dans chaque centre : l'un était composé de participants âgés de 18 à 29 ans et l'autre de participants âgés de 30 ans et plus. Dans tous les centres, les parents, les femmes enceintes et les personnes ayant des maladies sous-jacentes étaient représentés. Parce qu'on a appliqué une approche qualitative à ces groupes de discussion, les résultats ne peuvent être extrapolés à l'ensemble de la population.

La recherche quantitative a eu lieu entre le 8 et le 26 octobre 2009, simultanément avec la part qualitative du projet; 4 044 Canadiens de 16 ans et plus ont répondu au sondage téléphonique basé sur la technique de composition aléatoire. La marge d'erreur associée à ce sondage était de +/- 1,5 %, 19 fois sur 20. L'échantillon a été stratifié sur le plan national de façon à comporter 300 entrevues dans chaque province et 100 entrevues dans chaque territoire, à l'exception du Québec et de l'Ontario où 500 et 800 entrevues ont eu lieu respectivement.

Les résultats de l'étude révélaient que 31 % des Canadiens se faisaient normalement vacciner chaque année contre la grippe saisonnière. Les personnes les plus portées à se faire vacciner de façon systématique sont les femmes, les aînés et les personnes qui ont un problème de santé. L'usage recensé du vaccin était le plus élevé en Nouvelle-Écosse (38 %), en Ontario (36 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (36 %). Les parents ayant un diplôme universitaire (41 %) étaient plus enclins à faire vacciner leurs enfants, au même titre que les parents d'enfants de deux à onze ans (40 %).

Au cours des semaines précédant l'approbation et l'arrivée du vaccin contre la grippe H1N1, vers la fin d'octobre 2009, de nombreux Canadiens ne savaient pas au juste s'ils allaient se faire vacciner. On observait une proportion égale entre ceux qui allaient fort probablement se faire vacciner (36 %) et ceux pour qui la vaccination était très improbable (36 % également).

Les résultats émanant de la portion de l'étude ayant fait appel à des groupes de discussion révélaient que la plupart des participants prendraient pour leurs enfants la décision qu'ils avaient prise pour eux-mêmes d'obtenir le vaccin contre la grippe H1N1. Beaucoup de participants ont aussi rapporté qu'ils attendraient de voir ce qui allait se passer dans les premières semaines de la nouvelle vague de la vaccination avant de prendre la décision de se faire vacciner ou pas.

Un peu plus de la moitié des Canadiens (58 %) ont affirmé avoir suffisamment d'information pour prendre la décision de se faire vacciner ou pas. Parmi ceux qui ne se sentaient pas assez bien préparés à l'époque, ce dont ils avaient le plus besoin était de l'information sur les effets secondaires du vaccin (50 %), ensuite de renseignements sur l'efficacité du vaccin (27 %) et enfin sur la quantité de tests qui avaient été effectués avant que celui-ci ne soit approuvé (19 %). Les répondants qui se sont dits assez renseignés étaient considérablement plus susceptibles de se faire vacciner que ceux qui pensaient ne pas avoir assez d'information pour répondre qu'ils recevraient fort probablement le vaccin (44 % contre 24 %).

La mise à l'essai du produit de communication a révélé que, dans l'ensemble, les messages qui abordent la question des effets secondaires du vaccin contre la grippe H1N1 de manière franche et directe obtiennent les plus hautes notes. Les messages techniques et détaillés n'ont pas beaucoup plu aux participants qui ont trouvé qu'ils provoquaient plus de confusion et de questions que ce qu'ils apportaient comme réponses. Le message général de la vaccination contre la grippe H1N1 figure parmi les raisons les plus convaincantes de se faire vacciner. De façon générale, toutes les annonces (imprimées, radiophoniques et télévisées) ont été assez bien reçues et n'ont pas produit de réactions très négatives.

Cette recherche a servi à inspirer le développement des communications et de messages de marketing, de produits et de tactiques de diffusion en produisant des renseignements opportuns, à jour et faciles à comprendre qui étaient tous essentiels pour réagir à l'éclosion du virus de la grippe H1N1.

Perception et intention des Canadiens à l'égard du vaccin contre la grippe saisonnière et le virus H1N1 (PDF 77 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Sondage de référence 2009 sur la pandémie d'influenza auprès des membres des Premières Nations qui vivent dans des réserves et des Inuits qui vivent dans le Nord

Cette étude a été effectuée pour évaluer les perceptions, la compréhension, le risque et les niveaux de préoccupation des membres des Premières Nations et des Inuits relativement au virus de la grippe H1N1. L'étude visait à cerner le comportement en matière de préparation, de prévention et de contrôle de l'infection pour ce qui est du H1N1. L'étude a également servi à déterminer les besoins d'information sur le H1N1 et à évaluer les attentes des résidents des Premières Nations et des Inuits qui vivent dans le Nord dans l'éventualité où le virus de la grippe H1N1 se serait aggravé.

Cette image montre une personne qui lave ses mains

Le sondage a été fait par téléphone entre le 31 août et le 30 septembre 2009 auprès de 701 membres des Premières Nations vivant dans des réserves et 200 Inuits habitant le Nord du Canada. La marge d'erreur du sondage exécuté dans les Premières Nations était de +/- 3,7 %, 19 fois sur 20; la marge d'erreur de l'échantillon des Inuits s'établissait à +/- 6,9 %, 19 fois sur 20. Les réponses étaient pondérées par province ou région, âge et sexe pour s'assurer que les résultats étaient représentatifs de chaque population et proportionnés à celle-ci.

Les résultats de l'étude révélaient que la presque totalité des membres des Premières Nations vivant dans une réserve (93 %) et des Inuits habitant dans le Nord (88 %) avaient entendu parler du virus de la grippe H1N1, principalement par le biais des médias traditionnels. Malgré le niveau élevé de reconnaissance, le H1N1 n'était pas un problème de santé communautaire important pour les peuples des Premières Nations vivant dans une réserve au moment du sondage, avec seulement quatre pour cent des répondants mentionnant le virus comme un problème de santé sérieux cité en premier lieu. La préoccupation relativement plus élevée envers le H1N1 chez les Inuits du Nord semble du moins partiellement liée à une meilleure connaissance des répercussions que le virus a entraînées dans leurs collectivités.

Bien que les Premières Nations et les Inuits évaluent eux-mêmes de façon prudente leur connaissance du H1N1, les deux populations connaissent raisonnablement les symptômes du H1N1 et savent comment le virus est transmis. Dans les réserves et les communautés inuites, trois personnes sur quatre ayant entendu parler du H1N1 pouvaient nommer correctement au moins un symptôme. Au moins huit personnes sur dix savaient qu'il est possible d'attraper le H1N1 par un contact étroit avec une personne atteinte du virus ou en touchant un objet manipulé par cette personne.

L'étude montrait que les membres des Premières Nations vivant dans des réserves et les Inuits habitant dans le Nord connaissaient un certain nombre de façons de réduire le risque d'attraper ou de répandre le H1N1 et avaient pris des mesures pour se protéger contre celui-ci ainsi que leurs familles. Bien que les répondants n'envisageaient pas consciemment un vaccin comme stratégie pour se protéger contre le H1N1 au moment du sondage, la plupart des membres des Premières Nations vivant dans des réserves (62 % ont répondu certainement, 15 % ont répondu probablement) et les Inuits du Nord (53 % ont répondu certainement, 14 % ont répondu probablement) qui avaient entendu parler du H1N1 prévoyaient se faire vacciner une fois le vaccin accessible.

Selon l'étude, les personnes ayant entendu parler du H1N1 ne souhaitaient pas toutes s'informer au sujet du virus, bien que certaines d'entre elles aient déjà fait des efforts pour se renseigner. Les membres des Premières Nations vivant dans des réserves et les Inuits du Nord ont indiqué qu'ils seraient plus susceptibles de s'adresser à leur clinique de santé locale ou au poste de soins infirmiers pour trouver de l'information sur le H1N1, avant de chercher sur l'Internet. Les médecins en titre étaient jugés les plus crédibles quand il était question de donner de l'information sur le H1N1 aux deux populations cibles. Santé Canada, les infirmiers et les infirmières en santé communautaire et l'Agence de la santé publique du Canada étaient aussi jugés hautement crédibles pour fournir ce type d'information.

Les résultats de la recherche ont servi au développement de messages à communiquer, de produits et d'activités de diffusion qui ont tous été employés pour faire face à l'éclosion du virus H1N1 et pourraient également être utilisés dans de futures activités de communication avec ces populations.

Sondage de référence 2009 sur la pandémie d'influenza auprès des membres des Premières Nations qui vivent dans des réserves et des Inuits qui vivent dans le Nord (PDF 192 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Défense nationale

La stratégie de défense Le Canada d'abord et l'acquisition de matériel militaire

Ce projet de sondage se fondait sur la recherche faite dans des études antérieures (mars et septembre 2009) pour continuer à surveiller l'opinion publique et à évaluer les changements survenus dans la connaissance du mandat du ministère de la Défense nationale (MDN) et dans l'appui de la population à celui-ci.

Les objectifs particuliers de la recherche étaient de mesurer :

  • les attitudes relatives aux dépenses se rapportant à la défense pour ce qui est de l'infrastructure et du matériel;
  • les perceptions des Canadiens et des Canadiennes en ce qui concerne les avantages économiques de ces investissements au plan local et national.

Un sondage téléphonique national a eu lieu auprès de 1 000 Canadiens de 18 ans et plus entre le 10 et le 15 décembre 2009. Les résultats comportaient une marge d'erreur de +/- 3,1 %.

Les résultats de l'étude montraient que l'appui aux Forces canadiennes (FC) demeure élevé à 82 %. Les répondants de sexe masculin et ceux de plus de 50 ans étaient plus enclins à appuyer fermement les FC. Le soutien à l'investissement du gouvernement dans la défense nationale était également élevé à 74 %. La majorité des gens (54 %) sont d'accord pour dépenser des fonds publics pour acquérir du matériel de défense, alors que 71 % d'entre eux pensent que les dépenses en matière d'infrastructure de défense profitent aux économies locales. Les perceptions du public quant aux questions se rapportant au caractère adéquat du matériel des FC, aux dépenses liées à la défense et aux avantages des dépenses du MDN pour les économies locales sont demeurées assez stables. En outre, les perceptions du public sur les répercussions environnementales qu'ont le MDN et les FC n'ont pas beaucoup changé depuis le mois de mars de l'année dernière. Un peu plus de quatre personnes sur dix (43 %) sont encore d'avis que les FC prennent des mesures pour réduire leur empreinte environnementale.

Les conclusions de ce projet de recherche serviront à orienter le développement de produits de communication et de messages à l'échelle nationale et régionale. Les conclusions permettront aussi au MDN de mettre au point des activités de rayonnement plus ciblées. De surcroît, le gouvernement a pu mieux comprendre les avis des Canadiens et les prendre en considération lorsqu'il formule des plans et des politiques concernant les questions de sécurité et de défense.

La stratégie de défense Le Canada d'abord et l'acquisition de matériel militaire (PPT 327Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Points de vue sur les Forces canadiennes

En février et mars 2010, du travail sur le terrain a été réalisé en vue de l'étude annuelle de suivi intitulée Points de vue sur les Forces canadiennes qui portait sur les opinions, les perceptions et les avis des Canadiens et des Canadiennes en ce qui a trait à l'image et aux rôles des FC, aux efforts de celles-ci en Haïti, à la mission en Afghanistan et dans le Nord du Canada.

Plus particulièrement, les objectifs de la recherche consistaient à évaluer la sensibilisation, les avis et les connaissances de la population canadienne sur les FC, y compris leur image, leurs rôles domestiques et internationaux ainsi que la stratégie de défense.

Pour réaliser le projet de recherche, on a employé des méthodes quantitatives et qualitatives. La composante quantitative comportait une entrevue téléphonique de 15 minutes faite entre le 11 et le 25 février 2010 avec un échantillon de 2 504 Canadiens de 18 ans et plus choisis au hasard. Un questionnaire, contenant des questions génériques sur les FC, a été présenté à 1 503 personnes, alors que le deuxième posait à 1 001 Canadiens des questions spécifiques sur la mission du Canada en Afghanistan. Le premier sondage avait une marge d'erreur de +/- 3,1 %, alors que celle du deuxième était de +/- 2,5 %.

De la recherche qualitative avait aussi été menée entre le 8 et le 15 mars 2010 sous forme de groupes de discussion. Deux groupes se sont réunis dans chacune des villes suivantes : Kamloops, Prince Albert, Toronto, Montréal et Halifax. Dans les deux groupes de discussion se trouvaient des personnes dont la plage d'âge s'étalait de 18 à 64 ans : un groupe de discussion dans chaque ville était composé de gens de 18 à 34 ans et l'autre de gens de 35 à 64 ans. Chaque groupe rassemblait des hommes et des femmes, une diversité de niveaux d'instruction et de revenu, de même qu'une gamme d'attitudes envers les FC.

L'étude quantitative révélait qu'environ neuf Canadiens sur dix percevaient les FC comme une institution nationale essentielle (92 %) et avaient une impression favorable des personnes au service de celles-ci (87 %). La moitié des Canadiens (50 %) ont le sentiment que l'armée canadienne n'a pas suffisamment de fonds. Quand on leur a posé des questions sur leurs connaissances des médias, pratiquement trois Canadiens sur quatre (72 %) se rappelaient avoir entendu, lu ou vu quelque chose sur les FC, cette proportion ayant augmenté de neuf points de pourcentage depuis 2009. En ce qui concerne le rôle des FC, plus de la moitié des Canadiens (51 %) croyaient que la principale priorité des FC devrait se situer au plan international. Pratiquement tous (96 %) les Canadiens étaient d'accord pour dire que l'armée canadienne devrait jouer un rôle de chef de file en intervenant lors de catastrophes naturelles qui se produisent au Canada; 94 % des répondants connaissaient le rôle joué par les FC en réaction au tremblement de terre en Haïti; et la vaste majorité (92 %) était fière que les FC soient intervenues à cet égard. Bien que plus de la moitié des Canadiens (56 %) appuient les activités canadiennes en Afghanistan, 85 % soutiennent le projet du Canada de retirer la majorité de son personnel militaire de l'Afghanistan en juillet 2011.

Les résultats de l'étude auprès des groupes de discussion révélaient que les participants étaient divisés à savoir si le financement des FC était adéquat ou pas. Ils croyaient aussi que le rôle principal des FC est de défendre le Canada, la majorité de leurs activités se déroulant toutefois outremer. Les participants traçaient souvent des parallèles entre la façon dont ils perçoivent les FC et leur rôle dans le monde et comment ils pensent que le Canada est vu sur la scène internationale. Dans l'ensemble, les participants concevaient aussi un rôle, même s'il était moindre, sur le territoire national. Plusieurs personnes ont mentionné la présence des militaires aux Jeux olympiques de Vancouver et aussi le rôle joué par les FC en réaction aux catastrophes naturelles en terre canadienne. Quelques autres ont souligné que les FC devraient être déployées ici pour aider à tenir compte de certaines priorités au sein du Canada comme le soutien aux forces de police locale et aux hôpitaux locaux.

Le ministère de la Défense nationale et les FC utilisent l'étude de suivi intitulée Points de vue sur les Forces canadiennes pour comprendre les points de vue, les connaissances et les attentes des membres des Forces canadiennes. Plus précisément, les conclusions de l'étude de 2010 seront employées par le MDN pour surveiller l'environnement public, servir de base à la prise de décisions, et développer des stratégies de communication et des messages pour améliorer les communications avec les Canadiens et les Canadiennes.

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Ressources naturelles Canada

L'étude sur les carburants de remplacement et les carburants renouvelables de 2009

L'étude a été effectuée afin de mieux saisir les opinions et les perceptions de la population canadienne concernant les types de carburants de remplacement et de carburants renouvelables. L'étude comprenait tout d'abord un volet qualitatif visant à explorer les avis et les opinions pour faciliter le développement de l'outil quantitatif de sondage en vue du sondage qui a suivi. Plus précisément, les objectifs de la part qualitative de l'étude étaient les suivants :

  • évaluer les connaissances de base des Canadiens et des Canadiennes en ce qui concerne les carburants renouvelables et de remplacement affectés au transport de même que les initiatives en cours;
  • déterminer les connaissances et les opinions des répondants au sujet d'environ neuf carburants particuliers, y compris leurs faiblesses et leurs forces;
  • déceler les priorités et les inconvénients perçus quant au développement de carburants de remplacement et de carburants renouvelables pour le transport.

La recherche quantitative avait pour objectif global de développer une compréhension plus approfondie des attitudes des Canadiens envers les carburants de remplacement et les carburants renouvelables utilisés pour le transport. Les autres objectifs particuliers de l'étude actuelle étaient ceux-ci :

  • mesurer les motivations possibles à passer aux carburants de remplacement;
  • déterminer comment concevoir des politiques et des programmes efficaces en matière de carburants renouvelables;
  • établir des stratégies de communication pour promouvoir l'acceptation des carburants de remplacement et des carburants renouvelables et la sensibilisation de la population.

La recherche qualitative consistait à réunir des groupes de discussion de trois à cinq personnes par téléconférence entre le 9 et le 19 mars 2009. Les groupes rassemblaient une diversité de participants choisis au hasard dont l'âge (de 18 à 70 ans), le sexe et le niveau d'instruction variaient. Deux groupes de discussion ont travaillé en français : l'un avec des résidents du Québec et l'autre avec une combinaison de participants du Nouveau-Brunswick, de l'Alberta et de l'Ontario. Trois groupes de discussion ont été menés en anglais, un dans chacune des régions suivantes : le Canada atlantique, l'Ontario et les provinces de l'Ouest.

La recherche quantitative était basée sur un sondage réalisé auprès de 508 Canadiens de 18 ans et plus, et ce, par téléphone, du 18 avril au 15 mai 2009. Les répondants étaient choisis au hasard à partir d'une liste de numéros de téléphone dans chaque province grâce à des procédures basées sur l'échantillonnage probabiliste. La marge d'erreur calculée s'établissait à +/- 2,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats étaient pondérés pour représenter l'ensemble de la population.

Alors que les participants citaient l'hydrogène, l'électricité, le biodiesel et l'éthanol durant la phase qualitative de cette étude comme étant les solutions de remplacement les plus courantes aux carburants de transport, leurs connaissances étaient très limitées quant aux façons de les produire. Ils recevaient bien le concept du recyclage des produits comme les huiles de cuisson ou les déchets d'enfouissement pour produire de l'énergie. Dans l'ensemble, ces combustibles étaient perçus comme des solutions de rechange ou de remplacement pour ce qui est des combustibles conventionnels comme le diesel ou l'essence.

La recherche quantitative indiquait que 80 % des répondants connaissaient les sources de carburants renouvelables ou de remplacement. Cette connaissance tendait à se hisser au plus haut rang parmi les résidents de l'Ontario et de l'Ouest canadien. Elle était également plus élevée parmi les hommes et dans les foyers dont le revenu est élevé. Selon les Canadiens, les principaux avantages des carburants de remplacement et des carburants renouvelables étaient qu'ils sont préférables pour l'environnement et qu'ils engendrent moins de gaz à effet de serre, de pollution et de smog. Par ailleurs, les répondants percevaient que les inconvénients les plus importants étaient le coût, en comparaison aux combustibles traditionnels, et le manque de disponibilité.

L'étude montrait qu'un Canadien sur huit (13 %) avait acheté un carburant de remplacement pour son transport au moins une fois; l'éthanol se classait au plus haut rang, suivi, à distance, par le biodiesel et le propane. De plus, trois cinquièmes (62 %) des Canadiens avaient entendu parler du débat sur « la nourriture et le carburant », leur nombre fluctuant de 52 % dans le Canada atlantique à 69 % en Colombie-Britannique. Les hommes, les Canadiens ayant un emploi et les ménages dont le revenu est élevé affichaient une sensibilisation de plus en plus grande au débat sur « la nourriture et le carburant ».

Les conclusions de cette étude faisaient comprendre les opinions et les perceptions des Canadiens et des Canadiennes en matière de carburants de remplacement et de carburants renouvelables. Ressources naturelles Canada a mis au point une stratégie de rayonnement basée sur les conclusions de la recherche qui portera sur les écarts et la sensibilisation accrue pour aider les Canadiens à faire des choix judicieux et éclairés en ce qui concerne les combustibles de remplacement et les combustibles renouvelables. Cette information orientera encore plus le développement de produits de communication qui augmenteront le niveau d'acceptation des Canadiens et les renseigneront davantage sur la disponibilité des combustibles de remplacement et des combustibles renouvelables ainsi que les avantages liés à leur utilisation.

L'étude sur les carburants de remplacement et les carburants renouvelables de 2009 (PDF 401 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Parcs Canada

Le sondage national de 2009 mené auprès des Canadiens

Parcs Canada a réalisé un sondage national sur plusieurs sujets auprès du grand public en réaction aux caractéristiques changeantes de la population canadienne qui avance en âge, devient plus urbaine et plus diversifiée au plan ethnique. La recherche visait à mieux saisir les avis et les attitudes des Canadiens et des Canadiennes par rapport aux parcs nationaux et aux lieux historiques nationaux de même que leur compréhension du mandat de Parcs Canada en ce qui a trait à ces lieux. Les principaux enjeux étaient les suivants :

  • sensibilisation du public, connaissance et compréhension de Parcs Canada;
  • utilisation publique des aires patrimoniales protégées à l'échelle nationale;
  • attitudes des Canadiens à l'égard du patrimoine historique et culturel du Canada et de l'environnement naturel;
  • appui du public au patrimoine culturel, à l'environnement naturel et au travail de Parcs Canada, et engagement personnel du public à cet égard;
  • perceptions qu'ont les Canadiens de la réussite de Parcs Canada dans l'atteinte de ses objectifs.

Des entrevues téléphoniques ont eu lieu du 2 au 30 mars 2009 avec 3 779 Canadiens de 18 ans et plus. Pour un échantillon de cette taille, la marge d'erreur est de +/- 1,6 %, 19 fois sur 20. L'entrevue durait en moyenne 23 minutes. Un échantillon de base était conçu pour représenter 2 500 Canadiens de 18 ans et plus. La recherche comprenait aussi un suréchantillon de 1 250 Canadiens vivant dans les quatre plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) : Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Ce suréchantillon mettait particulièrement l'accent sur les immigrants au Canada (400), alors que les 850 répondants restants provenaient de l'ensemble de la population de ces RMR.

Cette image montre un plongeur dans les eaux de Fathom Five  la première aire marine nationale de conservation du Canada

Cette image montre deux personnes qui font du canot sur le Lac Supérieur  une aire marine nationale de conservation du Canada

Les résultats de l'étude montraient que la sensibilisation à Parcs Canada avait augmenté de 13 % depuis 2007, passant de 66 % à 79 %. Plus de 60 % des Canadiens qui connaissaient l'Agence ont dit croire que son rôle était d'exploiter et d'entretenir les parcs. Un quart des répondants (25 %) ont souligné que Parcs Canada existe pour protéger les parcs et l'environnement naturel. Environ 75 % des Canadiens croient que le gouvernement a le plus haut niveau de responsabilité pour ce qui est de la protection des aires naturelles et des lieux historiques.

Alors que la plupart des Canadiens (57 %) ont récemment visité un parc national, les Canadiens de l'Ouest étaient les plus susceptibles de l'avoir fait. Les parcs nationaux les plus visités ces derniers temps comprennent Banff  (20 %), Jasper (7 %), le mont Riding (3 %), le parc Pacific Rim (2 %), La Mauricie (2 %) et les lacs Waterton (2 %). Récemment, moins de Canadiens ont visité un lieu historique national (25 %), alors qu'un plus grand nombre (40 %) a visité un autre lieu historique. Le lieu historique national administré par Parcs Canada le plus souvent nommé était la forteresse de Louisbourg (3 %). Les répondants qui n'avaient pas visité de parc national ou de lieu historique national dernièrement invoquaient la distance, le coût et le manque de temps parmi les principales raisons.

Cette image montre une famille qui fait du camping au Lac Supérieur  une aire marine nationale de conservation du Canada

Les plus nouveaux ajouts au réseau canadien d'endroits protégés sont les trois aires nationales de conservation marine (Fathom Five, lac Supérieur et Saguenay-Saint-Laurent). Presque un tiers (31 %) des Canadiens connaissent ces aires de conservation marine. Cependant, deux pour cent des Canadiens ont eu la possibilité de les visiter.

En ce qui concerne les produits de communication de Parcs Canada, environ la moitié des répondants avaient vu Parcs Canada annoncé à la télévision, alors que les communications dans les journaux et les magazines avaient attiré leur attention moins fréquemment. Les répondants indiquaient qu'ils voudraient en apprendre davantage sur les sites qu'il est possible de visiter : leur emplacement, de l'information éducative, de même que leur signification culturelle et historique.

Les résultats de l'étude ont permis de mettre à jour l'information recueillie durant les vagues précédentes de la recherche et d'établir de nouvelles données de référence dans des secteurs prioritaires. Parcs Canada a pu développer des stratégies de communication plus ciblées qui ont habilité les Canadiens à mieux comprendre le mandat du Ministère et sa raison d'être en ce qui a trait aux parcs nationaux et aux lieux historiques protégés. Les résultats ont également servi à établir des rapports ministériels et à investir dans le programme ainsi qu'à obtenir la sympathie et l'adhésion des Canadiens envers leurs parcs nationaux, leurs lieux historiques nationaux et leurs aires nationales de conservation marine.

Le sondage national de 2009 mené auprès des Canadiens (PDF 107 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

Sécurité publique Canada

Évaluation de la Semaine de la sécurité civile de 2009

En mai 2009, Sécurité publique Canada a entrepris l'Évaluation de la Semaine de la sécurité civile de 2009. Les activités de la campagne de la Semaine de la sécurité civile (Semaine de la SC) sont mises en œuvre grâce à un effort commun de tous les ordres de gouvernement (fédéral, provinciaux et territoriaux), des administrations municipales, des organismes non gouvernementaux (ONG) et des entreprises du secteur privé, Sécurité publique Canada étant le chef de file de la coordination des activités nationales de sécurité civile.

Les résultats du sondage permettent à Sécurité publique Canada de compiler les indicateurs annuels de rendement indiquant le pourcentage de Canadiens qui ont des trousses et des plans d'urgence.

Cette étude visait à obtenir des données quantitatives d'évaluation sur la Semaine de la SC en tenant compte des éléments suivants :

  • la mesure dans laquelle les Canadiens se souviennent de la Semaine de la SC;
  • la mesure dans laquelle les activités de la Semaine de la SC ont incité les Canadiens à passer à l'action pour se préparer en cas d'urgence;
  • le niveau des indicateurs personnels de SC comme la proportion de la population préparant des trousses et des plans d'urgence familiaux;
  • la part de Canadiens qui sont conscients des situations d'urgence risquant de se produire là où ils vivent.

Cette image montre le contenu d'une trousse d'urgence

Un sondage téléphonique représentatif à l'échelle nationale s'est déroulé entre le 14 et le 25 mai 2009, peu de temps après la Semaine de la SC. Un échantillon de 1 001 Canadiens et Canadiennes de 18 ans et plus choisis au hasard a été interrogé par téléphone. Un échantillon de cette taille fournit une marge d'erreur de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.

L'étude révélait qu'un Canadien sur trois connaissait la campagne de la Semaine de la SC ou en avait entendu parler. On estime que la campagne était plus pertinente au plan personnel que par le passé. La télévision continuait d'être la source d'information le plus courante, suivie par les journaux et la radio. Une majorité croissante de Canadiens qui connaissaient la Semaine de la SC ont déclaré que cela leur a au moins fait penser à préparer une trousse d'urgence.

Les résultats ont également montré que les personnes qui connaissent la Semaine de la SC, environ un répondant sur cinq, ont entrepris des démarches personnelles pour se préparer en cas d'urgence. Faire des réserves de fournitures d'urgence était, selon les répondants, la méthode la plus courante de se préparer. L'étude indiquait également que les Canadiens étaient plus portés à s'adresser à leur administration municipale ou à leur gouvernement provincial pour obtenir des renseignements plutôt qu'au gouvernement fédéral.

Le Ministère a communiqué les conclusions de la recherche au sein du gouvernement du Canada et aux organismes à but non lucratif, à ses partenaires du secteur privé, de même qu'à des organismes provinciaux et territoriaux de mesures d'urgence pour évaluer l'efficacité de la campagne et pour aider à fournir de l'information et à appuyer de futures activités. Depuis 2005, des données métriques sur la sécurité civile sont recueillies, fournissant au Ministère et à ses partenaires une compréhension de grande valeur de l'état de préparation aux urgences au Canada. En outre, les résultats sont révisés pour déterminer si les efforts de communications externes en matière de préparation aux urgences ont des répercussions sur les connaissances, l'attitude ou les comportements connexes. À partir des changements observés parmi ces indicateurs, les messages véhiculés durant la campagne et les activités de communication sont mis au point chaque année.

Évaluation de la Semaine de la sécurité civile de 2009 (PDF 32 Ko) (Aide sur les formats de fichier)

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