(accessible aux employés du gouvernement fédéral seulement)
La Demande d'engagement de l'industrie (DEI) vise à appuyer la mise en œuvre d'un élément essentiel du Plan à sept volets du gouvernement, à savoir que le ministère de la Défense nationale continue d'évaluer les options permettant de maintenir en puissance la capacité des Forces armées canadiennes en matière d'avions chasseurs, loin dans le 21e siècle. L'évaluation des options permettra d'examiner et d'évaluer tous les chasseurs disponibles, et donnera lieu à un rapport exhaustif comprenant les meilleurs renseignements qui soit sur les capacités, les coûts et les risques de chaque option, notamment sur la transition, la prolongation de la vie des CF-18 et la flotte mixte.
Dans le cadre de l'évaluation des options, une analyse de marché tiendra compte de cette DEI, qui sera fondée sur les principes d'ouverture, de diligence raisonnable et de surveillance par un tiers. Cette analyse de marché sera menée par le Secrétariat national d'approvisionnement en chasseurs (SNAC) en collaboration avec le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes (MDN/FAC), Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), et Industrie Canada (IC). La DEI vise à offrir aux entreprises une occasion équitable de fournir de l'information sur leurs avions chasseurs afin d'aider le gouvernement du Canada à choisir un appareil pour remplacer les CF-18 du Canada.
La DEI comprendra deux questionnaires distincts, mais connexes. Le premier consiste à obtenir auprès de certaines entreprises des renseignements précis sur les capacités techniques des avions chasseurs en production ou dont la production est prévue et sur les éléments de soutien connexes permettant de maintenir en puissance la capacité de la flotte tout au long de sa durée de vie. Le deuxième questionnaire portera sur l'estimation du coût des avions et devrait s'inspirer du Cadre du coût du cycle de vie de KPMG commandé par le Secrétariat du Conseil du Trésor. Des renseignements sur les avantages potentiels pour l'industrie canadienne seront demandés plus tard dans le processus.
Une analyse du marché actuel des avions chasseurs en production ou dont la production est prévue a permis d'identifier cinq (5) entreprises qui disposent de ce genre d'appareils : Boeing, Saab, Dassault, Eurofighter et Lockheed Martin. Un exemplaire de ce questionnaire est en voie d'être acheminé à ces entreprises.
Les répondants doivent également joindre à leur réponse à cette DEI des renseignements qui sont déjà du domaine public ou dans les archives du gouvernement.
La flotte de CF-18 polyvalents est entrée en service en 1982, et sa durée de vie prévue était à l'origine jusqu'à 2003. Une gestion rigoureuse de l'usure et des programmes de réparation des structures a prolongé la durée de vie prévue jusqu'en 2017-2020, alors qu'un programme complet de modernisation du CF-18 a assuré à l'appareil sa survie et sa capacité opérationnelle tant dans son rôle de supériorité aérienne que dans le cadre d'opérations antisurface jusqu'à la fin de sa durée de vie prévue prolongée. Les FAC ne possèdent aucune autre plateforme en mesure d'accomplir les rôles attribués au CF-18. Avec le retrait des CF-18, les Forces armées canadiennes perdront leur capacité de contribuer à l'efficacité sur les plans aérospatial, terrestre et maritime sur les scènes nationale, continentale et internationale, à moins qu'une capacité de remplacement ne soit mise en service.
Le Canada a une obligation opérationnelle de remplacer sa flotte actuelle de CF-18 par des avions chasseurs en mesure d'offrir des capacités aérospatiales pour appuyer les opérations des Forces armées canadiennes. Les besoins du Canada en matière de missions sont décrits dans la Stratégie de défense Le Canada d'abord (SDCD) dévoilée le 12 mai 2008, qui énonce trois rôles et six missions pour les Forces armées canadiennes. La Stratégie de défense Le Canada d'abord est le fondement stratégique du gouvernement du Canada pour l'évaluation des options.
Le 12 décembre 2012, le gouvernement du Canada a diffusé plusieurs documents clés pour donner suite à son plan à sept volets sur le remplacement des avions chasseurs du Canada. Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il relance le processus et prend le temps de réaliser une évaluation complète des options en vue de remplacer la flotte de CF-18 du pays. Le cadre de référence, qui régira l'évaluation des options, était l'un des documents diffusés cette journée-là.
L'évaluation a pour but d'examiner les options de remplacement des CF-18. Les besoins des missions des Forces armées canadiennes et des missions des chasseurs seront examinés. L'information recueillie sera intégrée dans un cadre qui précise et évalue les modes d'action potentiels pour le maintien en puissance de la capacité des avions chasseurs des Forces armées canadiennes, à partir d'une analyse des menaces réelles, des besoins liés aux missions et des capacités des avions chasseurs disponibles. Cette évaluation sera faite pour les missions des Forces armées canadiennes et donnera lieu à une évaluation approfondie du coût, des capacités et des risques associés à chaque avion. Étant donné la durée de vie estimative du CF-18, les risques associés aux différents modes d'action seront évalués par rapport à la Stratégie de défense Le Canada d'abord. L'évaluation de chaque avion chasseur en fonction des besoins des missions n'éliminera aucun appareil du processus d'évaluation des options.
Les Forces armées canadiennes se sont inspirées de la doctrine aérospatiale et ont utilisé la planification fondée sur les capacités des FAC pour identifier sept capacités aérospatiales dont l'appareil de remplacement des chasseurs CF-18 devra être doté afin de mener les six missions essentielles de la Stratégie de défense Le Canada d'abord. Les capacités aérospatiales découlent des rôles et missions énoncés dans la Stratégie de défense Le Canada d'abord, mais il ne s'agit pas d'exigences obligatoires ou cotées, comme c'est le cas dans un énoncé des besoins opérationnels. Chaque capacité aérospatiale est divisée en critères d'efficacité qui fournissent des outils qualitatifs pour déterminer comment le rendement de nombreux sous-systèmes indépendants peut être combiné pour produire des résultats indépendants des systèmes. Une fois combinés, les critères d'efficacité peuvent servir à caractériser une évaluation fondée sur le risque des capacités aérospatiales. Le rendement des systèmes de bord sous-jacents sera évalué à l'aide de critères de rendement, qui servent à déterminer la capacité de chaque système et à constituer le fondement pour évaluer les effets de ces systèmes, d'après les critères d'efficacité. La pertinence stratégique et opérationnelle de chaque avion sera également évaluée en fonction des missions de la Stratégie de défense Le Canada d'abord au cours des horizons de temps décrits ci-après.
Le Canada a besoin de remplacer ses avions chasseurs pour une période d'au moins 30 ans. Afin d'analyser les options possibles de façon à répondre aux besoins futurs du gouvernement du Canada, les questionnaires couvrent deux périodes : 2020-2030 et au-delà de 2030. Ces deux périodes tiennent compte de l'environnement opérationnel pour l'introduction projetée d'un nouveau chasseur (2020-2030) et de l'environnement futur (après 2030). Elles se caractérisent par des menaces représentatives qui visent les technologies existantes et émergentes et la prolifération des menaces. En demandant à l'industrie des renseignements sur les capacités des avions chasseurs pour deux périodes distinctes, cela permet en outre à l'industrie de préparer des feuilles de route des capacités ou des mises à niveau en spirale. Cette information sera utile pour décrire les capacités des avions chasseurs pendant toute la période d'emploi prévue.
Nous demandons aux parties intéressées de fournir des réponses au questionnaire Renseignements sur la capacité, la production et le maintien en puissance de la section B, et de les remettre à la directrice exécutive du SNAC, dont le nom figure dans les présentes. Veuillez prendre note qu'aucun renseignement sur l'établissement des coûts ou des prix dans l'une ou l'autre des sections ne doit être indiqué à ce moment-ci. Les renseignements sur les coûts seront demandés au cours de la deuxième étape de la DEI.
Des hauts fonctionnaires du gouvernement du Canada sont prêts à rencontrer les entreprises mentionnées, à un endroit et à un moment convenus par les deux parties, pour répondre aux questions ou fournir des éclaircissements. Les entreprises auront l'occasion de présenter aux représentants du gouvernement du Canada tous les renseignements qui pourraient mener à une meilleure compréhension des capacités de leurs avions respectifs.
En ce qui concerne les renseignements demandés qui ne peuvent pas être communiqués à l'heure actuelle ou qui sont de nature sensible, nous vous demandons d'entamer les processus de diffusion qui vous permettraient de transmettre ces renseignements au gouvernement du Canada. Les entreprises doivent indiquer que des renseignements sont sensibles dès la première occasion au cours du processus de DEI. De plus, tout obstacle à la diffusion de renseignements doit être mentionné dès que possible durant la période de communications proposée et lors des rencontres individuelles.
Le Canada demande aux répondants de fournir 10 copies papier et 30 copies électroniques (CD) de leur réponse (information classifiée, non classifiée et visée par les contrôles à l'exportation, s'il y a lieu). Les répondants peuvent décider de ne fournir qu'une copie papier et qu'une copie électronique (CD) de leur réponse et donner au Canada l'autorisation explicite de faire 9 copies papier supplémentaires.
Aux fins de la réalisation des travaux découlant de la DEI, il n'y aura pas d'établissement de liste de soumissionnaires admissibles ni de sélection préalable des fournisseurs. La DEI n'est ni un appel d'offres ni une demande de propositions (DP). Aucun accord ni contrat fondé sur la présente DEI ne sera conclu avec une personne ou une entité. L'émission de la DEI ne constitue nullement un engagement de la part du gouvernement du Canada ou elle n'autorise aucunement les répondants à entreprendre des travaux dont le coût pourrait être réclamé au Canada. À l'heure actuelle, le gouvernement du Canada ne s'est pas engagé dans un processus ou une stratégie d'approvisionnement particulier. La stratégie d'approvisionnement sera mise au point après l'achèvement du Plan à sept volets du gouvernement.
Les frais engagés par les répondants pour répondre à la DEI provisoire ou définitive ne seront pas remboursés. L'industrie doit, à ses risques et à ses frais, assumer toutes les dépenses encourues pour répondre à cette demande.
Utilisation des réponses : Les représentants du gouvernement du Canada examineront toutes les réponses reçues à la date de clôture de la DEI. Nous pouvons aussi, à notre seule discrétion, examiner des réponses reçues après la date de clôture de la DEI.
Équipes d'examen : Le Secrétariat national d'approvisionnement en chasseurs (SNAC) dirigera le processus d'examen et y participera, le cas échéant. Des équipes d'examen composées de représentants du MDN/FAC examineront les réponses. Le SNAC se réserve le droit de recourir à un consultant ou à un tiers indépendant, ou à toute ressource gouvernementale qu'il juge nécessaire pour examiner une quelconque réponse, dans le respect des limites applicables de la non-divulgation et d'autres ententes. Les membres de l'équipe d'examen n'examineront pas nécessairement tous la totalité des réponses.
Comité d'examen indépendant : Des examinateurs indépendants évalueront la méthodologie utilisée et l'analyse réalisée aux principaux jalons du travail. Le concours d'examinateurs indépendants garantira que les travaux exécutés sont à la fois rigoureux et impartiaux, et que les résultats obtenus sont complets et compréhensibles.
Confidentialité : Les réponses écrites deviennent la propriété du Canada et ne seront pas renvoyées. Les répondants doivent marquer clairement les portions de leur réponse qu'ils estiment exclusives ou confidentielles et indiquer si la réponse porte sur des marchandises contrôlées ou des renseignements pouvant être désignés comme renseignements classifiés. Les réponses seront traitées conformément aux dispositions de la Loi sur l'accès à l'information (L.R.C. [1985], ch. A-1) et la Loi sur la protection des renseignements personnels (L.R.C. [1985], ch. P-21).
Les représentants du gouvernement du Canada effectueront l'analyse des renseignements les plus détaillés dont dispose le gouvernement, qui ne se limitent pas à ceux fournis dans une réponse.
Le SNAC cherche à obtenir des renseignements complets et précis en vue de diriger une analyse de marché globale. Dans le cas où des entreprises décideraient de ne pas fournir les renseignements demandés ou de ne pas soumettre un niveau suffisant de détails, le Canada se réserve le droit d'ajouter à la réponse les renseignements dont le gouvernement dispose afin de mener l'analyse à bien.
Les réponses à la DEI seront acceptées en tout temps jusqu'au 15 avril 2013. Le SNAC se réserve le droit d'accepter des réponses tardives, à sa seule discrétion.
Les réponses non classifiées seront acheminées à la directrice exécutive du Secrétariat national d'approvisionnement en chasseurs :
Rachel Wernick
Directrice exécutive
Secrétariat national d'approvisionnement en chasseurs
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Place du Portage, Phase 3, 9C2
Gatineau, Québec, Canada
K1A 0S5
Les réponses soumises d'une autre manière que celle susmentionnée ne seront exécutoires pour aucune des parties.
Un protocole d'entente est en place entre le Canada et les pays respectifs des répondants pour faciliter le transfert d'information CLASSIFIÉE. L'agent de sécurité principal de votre entreprise doit communiquer avec l'autorité nationale de sécurité/autorité désignée en matière de sécurité (ANS/ADS) de votre pays, qui coordonnera avec son homologue à la Direction de la sécurité industrielle canadienne et internationale (DSICI).
La DSICI est l'ADS du Canada pour la sécurité industrielle qui assure la liaison avec l'ANS/ADS de votre pays pour faciliter le transfert de l'information CLASSIFIÉE.
Pour en savoir plus sur la transmission d'information CLASSIFIÉE, prière de communiquer avec :
Robert Guindon (autorité désignée en matière de sécurité du Canada)
Gestionnaire, Division des opérations internationales
Direction des services de sécurité industrielle internationale
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Les répondants doivent informer le SNAC de tous les processus qui permettraient de transmettre l'information ci-dessous au gouvernement du Canada. Ils doivent également aller de l'avant avec ces processus :
Les questions concernant cette DEI doivent être envoyées à la directrice exécutive, SNAC. Les entreprises assument toute la responsabilité d'une livraison réussie de toutes leurs questions à la directrice exécutive, SNAC, susmentionnée.
Pour assurer la cohérence et la qualité des renseignements fournis par les entreprises, les demandes de renseignements importantes reçues et les réponses à ces demandes seront transmises simultanément aux entreprises auxquelles la DEI a été envoyée, sans toutefois révéler les sources des demandes de renseignements.
Le Canada est prêt à rencontrer les entreprises à un endroit et à un moment convenus par les deux parties afin de répondre aux questions ou de fournir des éclaircissements. Le Canada se réserve de ce fait le droit de reporter la réponse aux questions jusqu'à ce moment.
Les renseignements et les définitions que contient cette section servent à éclairer les réponses aux questions du questionnaire « Renseignements sur la capacité, la production et le maintien en puissance ».
La Stratégie de défense Le Canada d'abord (SDCD) fournit des directives pour la politique du gouvernement et constitue une feuille de route détaillée pour la modernisation des Forces armées canadiennes. Elle fait clairement état des rôles et des missions de base pour les Forces armées canadiennes, qui préserveront la capacité de servir avec excellence à domicile, d'être un partenaire solide et fiable en matière de défense de l'Amérique du Nord et de faire preuve de leadership à l'étranger en prenant une place importante dans les opérations outremer.
La SDCD donne aux Forces armées canadiennes une orientation claire sur leurs trois rôles :
Grâce à la SDCD, le gouvernement a établi en conséquence un niveau d'ambition dans lequel les Forces armées canadiennes se chargent des missions suivantes, potentiellement tout en même temps :
Le Canada évaluera chaque avion chasseur en fonction de sa capacité à contribuer à l'accomplissement de chacune des missions mentionnées dans la SDCD, en tenant compte du fait que les missions à l'étranger sont menées en partenariat avec les alliés et les partenaires de la coalition. Les priorités de la mission sont déterminées par le gouvernement du Canada, et elles tiennent compte du contexte stratégique actuel et des trois rôles décrits ci-dessus. Il importe de noter qu'aucune contribution à la capacité des chasseurs n'a été déterminée pour la mission relative à la SDCD – Aide aux autorités civiles en cas de crise au Canada, telle une catastrophe naturelle.
L'établissement des besoins des missions des Forces armées canadiennes est axé sur les exigences militaires sur le plan opérationnel dans un contexte interarmées – plus particulièrement l'applicabilité de la capacité d'un chasseur aux missions de la SDCD. L'analyse des besoins des missions tient compte des documents de planification fondée sur les capacités des Forces armées canadiennes et des analyses de la menace qui mettent l'accent sur les tendances technologiques et les intentions géopolitiques et de prolifération. L'établissement des besoins des missions s'applique à l'évaluation des capacités du chasseur à remplir les rôles des missions de la SDCD, une mission après l'autre, et à contribuer aux missions dans un contexte interarmées. L'évaluation des besoins des missions est inscrite dans un contexte opérationnel, tout en utilisant une pondération au niveau opérationnel qui découle d'une approche de type « système de systèmes » pour analyser les capacités des Forces armées canadiennes. La pondération opérationnelle tient compte de la contribution du chasseur à une capacité et de la criticité de cette capacité dans le contexte de la mission. Les résultats des besoins de la mission font état de la valeur tactique de chaque chasseur et de l'applicabilité de la capacité du chasseur, selon la mission de la SDCD.
Même s'il est impossible de détailler l'ensemble des scénarios de mission qu'un chasseur canadien peut être appelé à exécuter, des vignettes ont été produites pour ces chasseurs en tant que moyen pour obtenir davantage de détails sur le contexte de la mission, dans le but d'aider les répondants à élaborer leurs réponses aux questions relatives à la capacité de la section B. Vous trouverez ces vignettes à l'annexe A.
L'établissement des besoins des missions des Forces armées canadiennes repose sur la SDCD et les renseignements tirés de l'analyse des menaces, et le recours à la méthodologie existante de planification fondée sur les capacités. Cette méthodologie se concentre avant tout sur les exigences militaires sur le plan opérationnel dans un contexte interarmées, tout en tenant compte de la doctrine aérospatiale des Forces armées canadiennes. L'analyse des besoins des missions se concentre sur les exigences du système en entier au lieu de prendre en considération chaque avion chasseur, et met l'accent sur les besoins d'intégration des capacités des Forces armées canadiennes au sein d'une force interarmées dans le cadre d'engagements nationaux, binationaux et internationaux, dont le NORAD et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Les résultats de cette analyse cernent un besoin défini quant à la capacité soutenue de chasseur des Forces armées canadiennes pour bien des années à venir. Les besoins des missions propres à l'avion chasseur sont tirés de ce concept et, dans le contexte de la puissance aérienne canadienne, sont énumérés dans la liste ci-dessous en tant que capacités aérospatiales. Ces capacités sont jugées essentielles à tout système d'arme de l'avion chasseur de remplacement.
À partir de la doctrine aérospatiale et en fonction de la planification des Forces armées canadiennes (FAC) fondée sur les capacités, les FAC ont cerné sept capacités aérospatiales que le chasseur de remplacement des CF-18 devrait avoir pour accomplir les six missions principales de la SDCD. Les capacités aérospatiales consistent en un ensemble de fonctions qu'un aéronef donné doit exécuter; il ne s'agit pas d'exigences obligatoires ou cotées comme celles établies pour un énoncé des besoins opérationnels. Les capacités aérospatiales sont définies comme suit :
Mesures aériennes prises pour défendre des forces aériennes et terrestres amies contre des menaces/attaques issues de forces d'opposition aérospatiales/aériennes.
Mesures aériennes prises pour détruire, perturber ou neutraliser la source d'une force aérospatiale adverse, notamment des installations d'avertissement et de contrôle, des bases aérospatiales, des installations de lancement, des aéronefs ennemis ou des objectifs inopinés.
Missions contre un centre de gravité ennemi ou contre des objectifs vitaux choisis en vue de détruire et de désintégrer progressivement la capacité de l'adversaire ou sa volonté de s'engager dans un combat.
Missions visant à produire des effets brefs, mais ciblés sur les forces terrestres adverses afin de freiner des attaques, de faciliter la création de percées, de couvrir et de protéger le flanc des forces amies. Ces effets peuvent être nécessaires pour assurer la réussite ou la survie de la mission.
Missions destinées à détruire, à neutraliser ou à retarder le potentiel militaire d'un adversaire en réduisant sa capacité à organiser une offensive, à restreindre la liberté d'action d'un adversaire, à éviter qu'un adversaire puisse compter sur une hausse de la puissance amie, ou à réduire les réserves du champ de bataille.
Exécution de missions de lutte antinavire (LAN) pour soutenir les actifs maritimes.
Capacité à détecter, à localiser, à suivre, à identifier et à afficher des renseignements pertinents qui améliorent la connaissance de la situation. Cela comprend également le transfert de renseignements pouvant servir à des fins de prise de décisions et de planification.
Au moment de répondre au questionnaire, on invite les répondants à fournir tout renseignement décrivant les capacités particulières de l'avion en fonction de ses capacités aérospatiales et de sa contribution aux missions de la SDCD.
Les opérations militaires, la planification de défense et la doctrine militaire dont sont responsables les Forces armées canadiennes sont divisées en trois niveaux : tactique, opérationnel et stratégique. Il s'agit là de la méthode avec laquelle sera menée l'évaluation des avions.
Chaque capacité aérospatiale se divise en critères d'efficacité. Ces critères d'efficacité fournissent des outils qualitatifs pour évaluer la manière dont le rendement de nombreux sous-systèmes indépendants peut être combiné en vue de produire des résultats indépendants du système. Combinés, les critères d'efficacité peuvent servir à caractériser la capacité d'un chasseur à exécuter une capacité aérospatiale précise.
Capacité à regrouper, à assimiler et à afficher des renseignements en temps réel provenant de capteurs de bord. La sensibilisation dépend en grande partie de la fidélité et de la capacité de tous les capteurs de bord. De plus, il est avantageux que tout le système ait la capacité d'afficher des renseignements complets tirés des données d'entrée produites par de multiples capteurs.
Capacité à fonctionner dans un espace de combat opérationnel en empêchant ou en contrant l'application de force de l'ennemi. La capacité de survie peut être augmentée par la détection, la classification et la localisation des menaces et, par la suite, en les évitant ou en nuisant à leur efficacité. Une fois l'alerte donnée de la présence d'une menace (p. ex., au moyen d'un récepteur d'alerte radar ou d'un système avertisseur d'approche missile), différents moyens actifs (p. ex. attaque électronique et utilisation de leurres) ou passifs (p. ex., réduction de la signature, manœuvre, et paillettes/fusées éclairantes) peuvent être utilisés pour empêcher que cette menace ne se matérialise.
Distance et la durée selon lesquelles un avion chasseur peut se servir efficacement de sa puissance aérienne. Dans le but d'établir la portée et la persistance, il faut tenir compte de facteurs comme la vitesse, l'endurance, la distance franchissable et la quantité totale de carburant interne et externe.
Application opportune de la puissance aérienne, y compris la capacité d'établir une nouvelle cible tout en suivant différentes pistes, voire à éventuellement passer d'une capacité aérospatiale à une autre, dans le cadre d'une mission de base. La capacité de réaction doit aussi comprendre la possibilité des systèmes d'arme d'effectuer plus d'une fonction à la fois. Par exemple, dans le cadre d'opérations défensives contre le potentiel aérien, un aéronef donné peut-il continuer de participer à la capacité Renseignements, surveillance et reconnaissance (RSR)? Il faut en outre tenir compte de la rapidité à laquelle un aéronef peut changer de cible, changer de rôle et se repositionner dans la zone d'opérations.
Capacité combinée d'occuper une position avantageuse et d'annuler/de poursuivre une cible ou une menace. Le fait de prendre une position avantageuse relève du rendement d'un aéronef. Une fois en position, il est souhaitable que le système d'arme soit en mesure d'annuler ou de poursuivre la cible au moyen de différentes ressources cinétiques et non cinétiques. Le recours à des ressources cinétiques et non cinétiques pourrait exiger le soutien de capteurs et d'autres sous-systèmes d'avionique pour appuyer les armes.
Capacité à exploiter et à échanger de l'information avec différentes forces amies afin de participer à des opérations conjointes et de coalition. L'interopérabilité avec une coalition et des actifs des forces terrestres, maritimes et aériennes est un élément essentiel. Cette interaction peut comprendre, sans s'y limiter, l'utilisation de liaisons de données et de communications.
Afin de fournir une analyse plus approfondie des critères d'efficacité d'un avion chasseur, chaque ensemble de systèmes de contribution sera évalué en fonction de son rendement. Le rendement de ces systèmes de bord sous-jacents sera évalué à l'aide de critères de rendement. Les descriptions des capacités fournies par l'industrie devraient présenter clairement le rendement des systèmes chasseur selon les critères de rendement suivants :
Tout capteur ou ensemble de capteurs qui transmet ou reçoit dans le spectre FR. Les capteurs FR comprennent, mais sans s'y limiter, le radar, le combiné interrogateur-répondeur (CIR) et le récepteur d'alerte radar (RAR).
Tout capteur ou ensemble de capteurs qui transmet ou reçoit dans le spectre EO/IR. Les capteurs EO/IR comprennent, mais sans s'y limiter, la nacelle de désignation d'objectif améliorée (ATP), le système infrarouge de surveillance et de poursuite (IRST), et le capteur infrarouge à ouvertures réparties (DAS).
Armes employées contre des cibles aériennes. Elles comprennent les armes employées au-delà et à l'intérieur de la portée visuelle. Il faut aussi tenir compte de la capacité en armes dans la configuration voulue.
Armes employées contre des cibles terrestres. Il faut aussi tenir compte de la capacité en armes dans la configuration voulue.
Armes employées contre des cibles maritimes. Il faut noter que certains aéronefs ne disposent pas d'armes air-surface spécifiques, mais il est possible d'employer des armes air-sol traditionnelles, jusqu'à un certain point. Il faut aussi tenir compte de la capacité en armes dans la configuration voulue.
Armes offensives qui ne dépendent pas d'engagements cinétiques.
Autoprotection non déployable qui exploite le spectre FR et protège contre les menaces présentes dans ce même spectre. Il s'agit, par exemple, du RAR et de la protection électronique.
Autoprotection non déployable qui exploite le spectre IR et protège contre les menaces présentes dans ce même spectre. Il s'agit, par exemple, d'alarme de proximité missile et de capteur infrarouge à ouvertures réparties.
Tout dispositif déployé par un aéronef pour contrer ou briser une attaque. Ces dispositifs peuvent fonctionner dans n'importe quel spectre. Il s'agit, par exemple, de paillettes, de fusées éclairantes, de BOL infrarouge (BOL IR), de leurres remorqués et de leurres consommables.
Moyens d'établir une connexion entre un aéronef et un autre ou d'autres actifs afin d'envoyer ou de recevoir de l'information. Une liaison de données peut servir à échanger des données de capteurs ou de suivi stockées ou en temps réel, à transmettre des ordres non verbaux, à passer une vidéo pleine vitesse ou d'autres transmissions. Il faut tenir compte de la capacité à envoyer cette information de façon sécurisée.
Moyens pour envoyer et recevoir des communications vocales entre la plateforme et un autre aéronef ou des actifs, tant à l'intérieur qu'au-delà de la portée optique. Il faut tenir compte de la capacité à envoyer et à recevoir des communications vocales sécurisées et résistantes au brouillage. De plus, le nombre et le type de dispositifs de bord doivent être pris en considération.
Capacité à utiliser tous les capteurs disponibles pour avoir une image plus complète de la situation. Il faut aussi tenir compte de la combinaison de données en provenance de divers capteurs afin d'obtenir plus de justesse comparativement aux données obtenues par l'utilisation de capteurs individuels.
Cela comprend tout moyen de transfert de l'information entre le pilote et la plateforme, et vice versa, et tout moyen pris pour réduire la charge de travail du pilote. Il s'agit, par exemple, d'un système de repérage mixte monté sur casque et du système HOTAS (mains sur manche et manette).
Quantité relative d'énergie FR reflétée et transmise par la plateforme.
Quantité d'énergie IR transmise par la plateforme.
Mesure du rendement cinématique et aérodynamique des aéronefs. Des éléments comme le rapport masse/poussée, cadence et rayon de virage instantané et continu, « g » disponible et continu possible, et autre critère de rendement général qui correspondent à cette catégorie. De plus, de nouvelles technologies comme le contrôle du vecteur de poussée, seraient aussi incluses ici.
La distance hors ravitaillement en vol sur laquelle il est possible d'employer un aéronef ou le temps qu'il peut demeurer en vol.
Au moment de l'examen, nous accorderons une attention particulière à la pertinence opérationnelle et stratégique des avions chasseurs disponibles.
Capacité à mettre en place, à soutenir et à exploiter un système d'armement approprié qui répond aux besoins de la mission au moment et à l'endroit nécessaires. Parmi les exemples d'indicateurs de rendement, mentionnons entre autres l'acquisition d'un aéronef, le soutien opérationnel de la capacité à long terme de l'aéronef et la capacité de soutien logistique, la gestion de la flotte et du personnel connexe, la fiabilité de l'aéronef et sa capacité opérationnelle dans une variété d'environnements opérationnels.
On prendra aussi en considération les facteurs suivants, décrits généralement comme suit :
Facteurs qui influeraient sur l'acquisition de certains types d'aéronefs. Cela comprend :
Interopérabilité globale au sein des Forces armées canadiennes et des forces alliées. Cela comprend l'interopérabilité avec les actifs de ravitaillement air-air, le soutien commun au sol et sur les pièces de rechange avec les alliés et leurs voies d'approvisionnement, et la capacité à alimenter les données dans les réseaux des Forces armées canadiennes et du gouvernement du Canada en tenant compte des exigences en matière de sécurité nationale.
Potentiel de croissance et souplesse technologique pour répondre aux avancées imprévisibles à venir sur les capacités de la menace, mettre en place les améliorations nécessaires à la technologie de l'avion chasseur, et d'assurer l'évolution nécessaire pour combler les besoins des Forces armées canadiennes. Cela comprend une analyse de l'architecture des types d'aéronefs ainsi que de la puissance et de la capacité de refroidissement des nouveaux systèmes.
Maintien en puissance à long terme et volets liés à la gestion des forces de l'avion chasseur. La capacité à mettre en place, à soutenir et à exploiter le système d'armement au moment et à l'endroit qu'il convient est aussi en lien avec ce critère.
Le Canada a besoin d'un nouveau chasseur pour maintenir la capacité pendant une bonne partie du XXIe siècle, pour une période d'au moins 30 ans. Afin d'analyser les éventuels choix de chasseurs qui satisferaient aux besoins à venir du gouvernement du Canada, la durée de vie utile de l'avion chasseur de remplacement du Canada est divisée en deux périodes : 2020-2030 et 2030 et plus. Ces périodes correspondent à l'environnement opérationnel de l'introduction prévue d'un nouveau chasseur (2020-2030) de même que l'environnement futur (2030 et plus). Le nouveau chasseur devra être opérationnel malgré la présence de toute combinaison de fonctionner en présence d'une combinaison de menaces représentatives, tel que décrit plus bas.
En demandant des renseignements à l'industrie sur les capacités du chasseur établies dans deux périodes distinctes, on tire un avantage additionnel en permettant à l'industrie de décrire les feuilles de route ou les améliorations consécutives des capacités. Ces renseignements se révéleront utiles pour décrire les capacités du chasseur pendant toute la durée prévue de son emploi.
La période de 2020-2030 se caractérise par la prolifération des technologies menaçantes actuelles ainsi que les mises à niveau numériques et l'intégration accrue de systèmes, notamment :
La période 2030 et plus est caractérisée par la prolifération de technologies émergentes, notamment :
L'annexe A contient six missions visant à fournir aux répondants une idée générale du contexte dans lequel se déroule les missions canadiennes, pour leur permettre de répondre aux questions suivantes. Veuillez vous assurer que toutes les réponses aux questions sont aussi complètes et détaillées que possible.
Aux fins de la présente évaluation, il paraît difficile, voire impossible, d'évaluer toutes les configurations d'aéronefs possibles pour une mission, peu importe le type de chasseur. Pour cette raison, la présente évaluation se limitera à un ensemble de configurations essentielles de mission, défini par chaque répondant.
Les répondants doivent fournir un ensemble de configurations essentielles de mission pour leur aéronef, comme cela est décrit en détail ci-dessous. Ces configurations essentielles de mission doivent permettre au chasseur d'effectuer les tâches correspondant aux missions des FAC de l'annexe A. Une fois ces configurations essentielles de mission fournies, les répondants doivent s'en servir pour décrire les capacités de leur aéronef dans les questions suivantes. Il est important de noter qu'on demandera aux entreprises à une date ultérieure de fournir une estimation approximative du coût de chaque configuration essentielle de mission fournie.
Afin de normaliser l'évaluation, on tient pour acquis que, sauf avis contraire, la configuration de l'aéronef à la livraison permettra une capacité opérationnelle totale.
En fonction de l'ensemble des tâches air-air pouvant être requises conformément aux missions des FAC de l'annexe A, les répondants doivent fournir une configuration essentielle de mission air-air définie par leur entreprise pour 2020-2030 et une configuration de mission air-air post-2030. Ces deux configurations doivent tenir compte de la caractérisation de la menace pour les deux périodes (fournie à la section A) ainsi que de toute mise à niveau prévue pour l'aéronef pouvant avoir une incidence sur la configuration essentielle de mission air-air. Ces configurations doivent comprendre un chargement typique de missiles à fréquence radio (FR), à infrarouge (IR) et de missiles à portée visuelle et à longue portée, de canons, de capteurs, de réservoirs de carburant externes (le cas échéant) et de systèmes d'autoprotection (comme des fusées éclairantes et des leurres).
En fonction de l'ensemble des tâches air-sol et d'escorte autonome pouvant être requises conformément aux missions des FAC de l'annexe A, les répondants doivent fournir une configuration essentielle de mission air-sol définie par leur entreprise pour 2020-2030 et une configuration essentielle de mission air-sol post-2030. Ces deux configurations doivent tenir compte de la caractérisation de la menace pour les deux périodes (fournie à la section A) ainsi que de toute mise à niveau prévue pour l'aéronef pouvant avoir une incidence sur la configuration essentielle de mission air-sol. Ces configurations doivent comprendre un chargement typique de munitions, de capteurs, de systèmes d'autoprotection, de réservoirs de carburant externes (le cas échéant) et d'armes air-air d'escorte autonome ainsi que les mâts et lanceurs correspondants.
En fonction de l'ensemble des tâches de lutte antinavire et d'escorte autonome pouvant être requises conformément aux missions des FAC de l'annexe A, les répondants doivent fournir une configuration essentielle de mission de lutte antinavire définie par leur entreprise pour 2020-2030 et une configuration essentielle de lutte antinavire post-2030. Ces deux configurations doivent tenir compte de la caractérisation de la menace pour les deux périodes (fournie à la section A) ainsi que de toute mise à niveau prévue pour l'aéronef pouvant avoir une incidence sur la configuration essentielle de mission de lutte antinavire. Ces configurations doivent comprendre un chargement typique d'armes marines, de capteurs, de systèmes d'autoprotection, de réservoirs de carburant externes (le cas échéant) et d'armes air-air d'escorte autonome ainsi que les mâts et lanceurs correspondants.
Pour toutes les questions suivantes, veuillez décrire la capacité de votre système d'armement pour les deux périodes définies à la section A de la DEI (à la rubrique « Calendrier ») et en présence des menaces indicatives incluses dans ces périodes. Les capacités doivent se limiter à votre configuration essentielle de mission décrite ci-dessus.
Pour les questions suivantes, on encourage les répondants à fournir toute information sur les capacités pouvant contribuer à la mesure du rendement décrite à la section A. Si des renseignements supplémentaires sont fournis, les répondants doivent indiquer quelle mesure de l'efficacité peut être touchée et comment les capacités supplémentaires permettent à l'aéronef de contribuer aux missions s'inscrivant dans le cadre de la SDCD.
Nous vous demandons également d'indiquer si le rendement prévu de votre aéronef est fondé sur des vols d'essai, des simulateurs ou des déploiements passés.
1. Capacités des capteurs à FR Décrivez les capacités des capteurs à FR selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment elles répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité. Veuillez également répondre aux questions suivantes :
2. Capacités des capteurs à EO/IR Décrivez les capacités des capteurs électro-optiques (EO) ou à infrarouge (IR) de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment elles répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, la couverture spectrale, les probabilités de détection et la résolution). Veuillez également répondre aux questions suivantes :
3. Capacités des armes cinétiques Décrivez les capacités des armes de lutte air-air, air-sol et air-surface destinées à une utilisation opérationnelle dans l'aéronef et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés à la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité. Veuillez également répondre aux questions suivantes :
4. Capacités des armes non cinétiques Décrivez les capacités des armes non cinétiques (p. ex. attaque électronique), à l'exclusion des mesures de protection électronique actives, destinées à une utilisation opérationnelle dans l'aéronef et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés à la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, la puissance de sortie, les fréquences couvertes et les effets des armes, etc.).
5. Capacités de l'autoprotection à FR Décrivez les capacités d'autoprotection à FR de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité. Veuillez également répondre aux questions suivantes :
6. Capacités d'autoprotection à IR Décrivez les capacités d'autoprotection à IR de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, la puissance de sortie, les sensibilités, les fréquences couvertes et les effets protecteurs, etc.).
7. Capacités de contre-mesures d'autoprotection déployables Décrivez les capacités des contre-mesures d'autoprotection de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission, comme des paillettes, des fusées éclairantes et des leurres remorqués et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité. Veuillez également répondre aux questions suivantes :
8. Capacités de la liaison de données Décrivez les capacités de la liaison de données de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, les fréquences, les larges bandes de données/vidéo, les plages de réception/transmission, la puissance de sortie et la vivacité de fréquence). Veuillez également répondre aux questions suivantes :
9. Capacités de communication vocale Décrivez les capacités de communication vocale de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, les fréquences, les bandes radio, les plages de réception/transmission, la puissance de sortie, la vivacité de fréquence et le chiffrage/déchiffrage). Veuillez également répondre à la question suivante :
10. Capacités de l'interface véhicule-pilote Décrivez les capacités de l'interface véhicule-pilote de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, la taille et le type d'affichage, les fonctions mains sur manche et manette [HOTAS], les commandes vocales, le système de repérage mixte monté sur casque et les dispositifs/capacités de vision nocturne).
11. Capacités d'interconnexion des capteurs Décrivez les capacités d'interconnexion des capteurs de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, des parties de capteurs, l'intégration de l'affichage, la résolution de données, le processus d'interconnexion et l'automatisation du cycle d'utilisation, etc.).
12. Signature FR de l'aéronef Décrivez les signatures FR de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces signatures répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission (y compris, mais sans s'y limiter, les mesures radar transversales avec orientation à 0 degrés, 90 degrés et 180 degrés, dans les bandes de fréquence 1 à 2 GHz, 4 GHz, 8 à 12 GHz et 12 à 14 GHz).
13. Signature IR et visuelle de l'aéronef Décrivez les signatures IR de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces signatures répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure les paramètres selon la configuration essentielle de mission pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, les mesures visuelles avec orientation à 0 degrés, 90 degrés et 180 degrés, en poussée sèche [puissance MIL], et les mesures IR/visuelles avec orientation à 0 degrés, 90 degrés et 180 degrés en postcombustion [régime maximal], etc.).
14. Contrôle des émissions Décrivez de quelle manière les fonctions de contrôle des émissions (spectre électromagnétique) de l'aéronef selon la configuration essentielle de mission favorisent l'exécution secrète d'une mission (l'aspect secret devant être interprété comme « discret », ou « camouflé »). Veuillez répondre aux questions suivantes :
15. Capacité du moteur et de la cellule de l'aéronef Décrivez les capacités du moteur et de la cellule de l'aéronef configuré pour les missions et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez fournir des diagrammes énergie-manœuvrabilité pour les altitudes de 10 000, 20 000 et 30 000 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer (NMM), selon la configuration essentielle de mission, avec 50 % du carburant. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, sensation de la vitesse maximale à 30 000 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer [NMM/ISA], poussée en poussée sèche [puissance MIL], poussée en postcombustion [régime maximal], limites de l'angle d'attaque et force G maximale). Veuillez également répondre aux questions suivantes :
16. Rayon d'action de combat, distance franchissable et endurance de l'aéronef Décrivez le rayon d'action de combat, la distance franchissable et l'endurance de l'aéronef non ravitaillé visé par la configuration essentielle de mission et indiquez comment ces capacités répondent aux critères d'efficacité énoncés dans la section A. Veuillez inclure des paramètres pour corroborer la description de la capacité (y compris, mais sans s'y limiter, le débit carburant à puissance MIL, le débit carburant au régime maximal et la vitesse d'endurance à 30 000 pieds NMM). Veuillez également répondre aux questions suivantes :
17. Veuillez fournir une description de toute autre capacité qui ferait partie de votre système d'armement configuré pour les missions et qui, à votre avis, répondrait aux critères d'efficacité globaux de la mission.
18. Veuillez fournir une description détaillée, y compris les mesures, s'il y a lieu, des caractéristiques de sécurité de l'aéronef ou de ses capacités qui favorisent la réussite des missions, comme les systèmes anticollision au sol, etc.
19. Acquisition Les questions ci-dessous sont axées sur l'entendement relatif au moment où le Canada serait en mesure d'acquérir l'aéronef, aux possibles profils d'achat (aéronef/année) et aux risques sur la livraison dans les temps de l'aéronef doté des capacités requises.
20. Maintien en puissance et connectivité Les questions ci-dessous sont axées sur l'entendement relatif aux enjeux potentiels que le Canada pourrait devoir évaluer concernant la durabilité à long terme de l'aéronef, la gestion de la flotte et du personnel y étant affecté (surtout les pilotes et les spécialistes de la maintenance), l'assurance d'une capacité opérationnelle continue et l'interopérabilité à l'intérieur des Forces armées canadiennes et auprès des alliés.
En ce qui concerne les systèmes ou les composantes des capteurs, des communications ou des systèmes d'armement de l'aéronef :
21. Maintien en puissance Veuillez décrire toutes caractéristiques supplémentaires relatives au soutien des produits de l'avion de combat devant être pris en considération.
22. Potentiel d'évolution Les questions suivantes sont axées sur l'entendement relatif au potentiel d'évolution de l'aéronef en vue d'accueillir de futurs développements technologiques ou capacités améliorées imprévus :
23. Intégration globale des systèmes (niveau stratégique – interopérabilité)
Les questions suivantes sont axées sur la compréhension de l'interopérabilité, au niveau stratégique, (au-delà des systèmes d'aéronef) de l'aéronef au sein des Forces armées canadiennes et des forces alliées pour ce qui est de la déployabilité, de l'employabilité et du maintien en puissance à l'échelle mondiale.
24. Sécurité Décrivez en détails votre système d'arme qui contribue à la sécurité opérationnelle du pilote et du système d'arme.
25. Est-ce que le système d'armement de l'avion chasseur comprend de l'équipement, des logiciels ou tout autre renseignement qui seraient régis par des contrôles d'exportation ou des limitations à l'exportation à l'étranger, comme les contrôles américains International Traffic in Arms (ITAR)? Si oui, quel est le processus prévu, y compris les délais, pour gérer ces contrôles ou ces limitations, comme une demande de permis d'exportation ou une entente de transfert de gouvernement à gouvernement?
26. Est-ce que le système d'armement de l'avion chasseur et le soutien en service qui y est associé sont offerts par le truchement de ventes de matériel militaire à l'étranger (de gouvernement à gouvernement), de ventes commerciales directes (dans l'industrie) ou par d'autres moyens?
Pour contribuer aux rôles et aux missions de la Stratégie de défense Le Canada d'abord,les avions chasseurs canadiens pourraient être appelés à mener à bien un vaste ensemble de tâches pouvant donner lieu à un nombre élevé de configurations spécialisées. Aux fins de la présente évaluation, il paraît difficile, voire impossible, d'évaluer toutes les configurations d'aéronefs possibles.
Pour cette raison, la présente évaluation se limitera à un ensemble de configurations essentielles de missions, pour chaque type d'aéronef effectuant des interventions, à savoir, air-air, air-sol et de lutte antinavire. Les répondants doivent fournir un ensemble de configurations essentielles de mission permettant à leur chasseur de mener les nombreuses différentes tâches auxquelles participe le Canada.
Les énoncés de missions suivants fournissent des renseignements supplémentaires sur les types de missions et de tâches pouvant être exécutées par les chasseurs canadiens, et mettent les intervenants dans le contexte du Canada de sorte qu'ils puissent bien comprendre à quoi seront employés les avions chasseurs. En outre, ces énoncés, combinés avec l'information contenue dans la section A au sujet de la caractérisation de la menace, permettront aux chasseurs de définir leur ensemble de configurations essentielles de mission, requis à la question 1.
Mission 1 – Mener des opérations quotidiennes nationales et continentales, y compris dans l'Arctique et par l'entremise du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD)
Les chasseurs canadiens participent aux missions courantes et de contingence du NORAD, et ce, à des niveaux d'alerte normaux, et sont prêts à réagir en cas d'alerte grave. Les opérations sont menées à partir des bases d'opérations principales et des emplacements d'opérations avancés, et les missions peuvent se dérouler au sol comme en mer. La menace dans ces missions peut être d'origine aérienne ou navale.
Mission 2 – Offrir leur soutien dans le cadre d'un évènement international important au Canada, comme les Jeux olympiques de 2010
La Force aérienne canadienne est employée pour soutenir les événements internationaux majeurs tenus au Canada. Les chasseurs canadiens sont situés dans les bases d'opérations déployées ou dans les terrains d'aviation situés à proximité des zones d'opérations. Ils sont utilisés pour empêcher les perturbations à l'occasion d'importants événements internationaux se déroulant au Canada. En cas de menace repérée, celle-ci sera pourchassée par le chasseur, qu'elle soit terrestre, maritime ou aérienne. Si une attaque se concrétise, le chasseur ainsi que d'autres actifs interarmées se mobilisent pour veiller sur les lieux et repousser toute attaque subséquente.
Mission 3 – Diriger ou mener une opération internationale importante durant une période prolongée (opérations complexes d'imposition de la paix dans un État défaillant)
La Force aérienne canadienne est déployée à l'appui d'opérations internationales de l'OTAN dans un État défaillant. Une unité expéditionnaire de chasseurs, dont la base est située à proximité en sol ami des forces de l'OTAN, est incluse dans ce déploiement. Les chasseurs canadiens participeront à des opérations d'imposition de la paix dans le cadre d'un effort conjoint. Les populations civiles et les infrastructures essentielles doivent être protégées, et il est nécessaire de créer un environnement propice au secours humanitaire. Les opérations de soutien de la paix bénéficieront aussi des avions de combat canadiens pour repérer et détruire des cellules terroristes connues. L'instabilité dans la région peut justifier le besoin de chasseurs canadiens pour préserver la souveraineté face à des États hostiles.
Mission 4 – Diriger ou mener une opération internationale importante durant une période prolongée (guerre de coalition – conflit entre États)
Le Canada a mobilisé la Force aérienne canadienne au profit d'une coalition répondant à des menaces d'attaques de la part de nations étrangères. La Force aérienne canadienne met à disposition de la force alliée une force expéditionnaire de chasseurs pour repousser la menace d'États étrangers. Si ces efforts sont vains, l'État hostile sera vaincu. Les conflits entre États provoquent le besoin de déployer la pleine capacité opérationnelle de la coalition. Les chasseurs canadiens seront déployés à une base de la coalition avancée, et feront usage de tout actif de la coalition pouvant appuyer une campagne aérienne.
Mission 5 – Répondre à une attaque terroriste importante
Une menace terroriste contre le Canada a été repérée. Cette menace prend la forme d'une attaque planifiée à l'étranger, est en cours avec des armes expédiées, ou vient juste de se manifester. Les actifs des chasseurs canadiens sont en position normale, et peuvent être avancés vers les bases d'opérations déployées ou les terrains d'aviation, selon ce qu'exige la menace et le renseignement. Dans le cas d'une attaque planifiée à l'étranger, une unité expéditionnaire de chasseurs sera déployée vers un pays ami en préparation d'une frappe préventive de la coalition. Si des armes sont en cours d'expédition, le chasseur canadien sera utilisé pour empêcher l'attaque en puissance, ou pour répondre à l'attaque terroriste. Compte tenu de la menace terroriste repérée, le chasseur canadien procédera à une attaque asymétrique, terrestre, maritime et aérienne des terroristes avant qu'ils ne frappent. Si une attaque est déjà survenue, le chasseur canadien, avec d'autres actifs interarmées, veillera sur les lieux et repoussera toute attaque subséquente.
Mission 6 – Déployer des forces en cas de crise à l'étranger pour une période de plus courte durée (aide humanitaire et secours aux sinistrés)
La Force aérienne canadienne a déployé des unités dans le cadre d'une opération d'aide internationale menée par l'Organisation des Nations Unies en raison d'une crise humanitaire ou d'un désastre. Une unité expéditionnaire de chasseurs a été déployée, parmi d'autres efforts d'aide. Les chasseurs canadiens contribueront à la stabilité et aux missions de maintien de l'ordre, à l'appui des efforts internationaux. Les efforts de secours sont retardés par les activités criminelles et le non-respect général de la loi, qui nuisent grandement à l'aide apportée.