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Faire preuve de fermeté au sujet de la narcocriminalité
03 décembre 2005

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L’ENJEU

Le Canada est une société remarquablement disciplinée et pacifique, même dans nos plus grands centres urbains. La plupart des Canadiens pensent que la sécurité de nos rues et de nos communautés est une caractéristique du mode de vie canadien.

Malheureusement, ce ne sont pas des droits que les Canadiens peuvent tenir pour acquis. Ce sont des valeurs que les Canadiens doivent rétablir et préserver. Un nouveau gouvernement conservateur se battra contre le fléau que sont les drogues dans nos villes et nos communautés.

Les parents sont très inquiets face à la prolifération des drogues – notamment les drogues dures – dans les villes et les banlieues, même dans les petites communautés rurales. Des familles et des proches sont témoins de la consommation accrue de drogues.

Selon Statistique Canada, le taux de criminalité lié aux drogues a augmenté de 11 % en 2004. Les cas de possession de cannabis ont augmenté de 15 %. Les cas de cultures de cannabis – des plantations de culture de marijuana – ont doublé, pour passer de 3 400 en 1994 à plus de 8 000 l’année dernière. Les incidents liées à la cocaïne ont augmenté de 17 % en 2004 à près de 17 000, celles liées à l’héroïne ont augmenté de 19 % en 2004 à près de 800, et les infractions liées à l’importation de drogues ont augmenté de 45 % en 2004 à près de 1 000.1

Les plantations de marijuana, le crack, et les laboratoires de crystal meth – et les armes, les vols, et la violence qui y sont souvent associés – ont infiltré non seulement les centres-villes, mais aussi les quartiers des banlieues, les petites villes, et les réserves autochtones.

Il est temps de prendre de vraies mesures à l’égard des gens touchés par la narcocriminalité et d’agir de façon positive.

Loin de faire preuve de fermeté, les Libéraux ont essayé de décriminaliser la marijuana, alors que le NPD et les jeunes Libéraux sont en faveur d’une légalisation complète. Le sénateur Larry Campbell, un sénateur libéral récemment nommé par Paul Martin, a dit que de se préoccuper de la crise du crystal meth n’était que « pure foutaise ».2 Un autre sénateur libéral, Terry Mercer, a dit en riant, faisant référence aux lois contre les drogues et la prostitution, « Nous sommes en voie de devenir un très grand Pays-Bas ici ».3

Sous les Libéraux, le système de justice pénale n’a pas réagi à la hausse de la narcocriminalité. Des statistiques de Justice Canada montrent que moins de la moitié des trafiquants de drogue vont en prison, et la peine d’emprisonnement médiane pour les trafiquants n’est que de 87 jours.4

Le ministre de la Justice Irwin Cotler s’est opposé aux demandes des Conservateurs visant à imposer des peines d’emprisonnement exécutoires minimales en cas d’infractions graves relatives aux drogues. À maintes reprises, Cotler a dit qu’il était contre de telles mesures, mesures que la plupart des officiers de police appuient, et a même déclaré « Philosophiquement parlant, je n’ai jamais été en faveur de cela »5, ajoutant qu’elles ne sont « ni dissuasives, ni efficaces. »6

Les familles des quatre courageux agents de la GRC qui ont été tués par James Rozsko ont lancé un appel à l’action pour contrer les infractions relatives aux drogues, notamment par l’imposition de peines d’emprisonnement exécutoires minimales pour les exploitants de plantations.

Le plan

L’approche libérale – nier l’existence du problème, faciliter l’accès aux drogues, ou prendre des demi-mesures factices – a échoué. Il nous faut un nouveau gouvernement conservateur qui fasse preuve de fermeté à l’égard de la narcocriminalité au Canada.

Un nouveau gouvernement conservateur mettra en œuvre une politique antidrogue qui alliera la prévention pour tenir les jeunes et les autres personnes vulnérables à l’écart des drogues, un soutien aux traitements, assortis d’une ferme application des lois pour envoyer les trafiquants et les fabricants de drogues en prison.

Un gouvernement conservateur :

  • Imposera des peines d’emprisonnement exécutoires minimales de deux ans pour des infractions criminelles comme le trafic, l’importation, l’exportation ou la production de drogues visées par l’annexe I comme l’héroïne, la cocaïne, ou le crystal meth. Les peines d’emprisonnement exécutoires minimales s’appliqueraient aussi aux mêmes infractions impliquant plus de 3 kilos de marijuana ou de hachisch (p. ex. les plantations de marijuana de plus de 15 plants, selon les estimations de la GRC, de 200 grammes par plant.7)
  • Mettra fin aux condamnations avec sursis (assignation à domicile) pour tous les actes criminels liés aux drogues.
  • Augmentera les amendes imposées aux producteurs et aux revendeurs de drogue en fonction du prix de vente à la rue, les amendes étant de plus en plus élevées en cas de récidive.
  • Empêchera la décriminalisation de la marijuana.
  • Rendra les ingrédients chimiques du crystal meth plus difficiles à obtenir. Par exemple, les médicaments contenant de la pseudoéphédrine devraient être placés derrière les comptoirs des pharmacies.
  • Mettra en place une stratégie nationale axée sur les jeunes. Cette stratégie couvrira toutes les drogues, pas seulement la marijuana, et comprendra une campagne nationale de sensibilisation visant à dissuader les jeunes de consommer de la drogue.

Le choix

Si nous voulons en finir avec la drogue dans nos rues, en débarrasser nos écoles et nos quartiers, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce problème ni compter sur les belles paroles des Libéraux, qui ne prennent aucune mesure concrète. Ce gouvernement libéral est incapable de changer. Il ne fera rien face aux lois laxistes sur les drogues – il a plutôt fait le contraire.

Si nous voulons vraiment rétablir la sécurité dans nos rues et nos communautés, qui définit de façon positive le mode de vie canadien, nous devons changer de gouvernement. Seul un gouvernement conservateur prendra les mesures nécessaires pour garder les drogues à l’extérieur de nos écoles, de nos quartiers et de nos communautés. Seul un gouvernement conservateur rétablira la sécurité dans nos rues et nos communautés, comme le veulent tous les Canadiens.

1. « Statistiques de la criminalité », Le Quotidien, Statistique Canada, 21 juillet 2005. http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050721/q050721a.htm
2. CTV National News, 15 octobre 2005
3. Ottawa Citizen, 3 mars 2005.
4. Nathalie Quan, « La consommation de drogues et la perpétration d'infractions », Justice Canada, février 2003. http://canada.justice.gc.ca/fr/ps/rs/rep/qa/qa2002_2/qa2002_2.html
5. New Brunswick Telegraph Journal, 2 décembre 2004.
6. Vancouver Sun, 12 août 2005.
7. Situation au Canada – Drogues illicites – 2004, Direction des renseignements criminels, Gendarmerie royale du Canada, septembre 2005. http://www.rcmp.ca/crimint/drugs_2004_f.htm

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