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Bref historique du Parti conservateur du Canada

« Écoutez-moi bien. Nous allons mettre de côté nos passés partisans et nos rivalités régionales. Nous sommes déterminés à être unis et forts pour la véritable course au leadership – celle où notre nouveau Parti conservateur affrontera les Libéraux, celle où nous allons nous battre contre Paul Martin, pas les uns contre les autres. Nous devons nous concentrer sur cette bataille et, pour le bien de notre pays, nous devons émerger avec une seule voix conservatrice. »

- Stephen Harper

Le 15 octobre 2003, une entente historique était signée afin d’unir les Conservateurs canadiens au sein du nouveau Parti conservateur du Canada.  Le chef de l’Alliance canadienne Stephen Harper et le chef du Parti progressiste-conservateur Peter MacKay inauguraient une nouvelle ère au sein de la politique canadienne.  Le gouvernement libéral ne gouvernerait plus par défaut.  Un Parti conservateur uni, capable de former le gouvernement, voyait le jour.

Cette entente était une étape nécessaire pour renforcer la démocratie canadienne.  À l’été 2003, le Parti libéral avait été élu à trois reprises.  Le premier ministre Jean Chrétien avait remporté des victoires successives contre une opposition conservatrice divisée.  Alors que M. Chrétien se préparait à passer le flambeau à Paul Martin, le Parti libéral était considéré comme invincible.

L’Alliance canadienne et le Parti progressiste-conservateur, cependant, avaient choisi un nouveau leadership, le leadership d’une nouvelle génération, avec Stephen Harper et Peter MacKay.  Les discussions tenues à l’été 2003 ont été le catalyseur d’un profond changement.  Les forces conservatrices rivales devaient s’unir et braquer leurs épées contre un adversaire politique commun, et non pas les unes contre les autres.

Chacun des chefs a formé une petite équipe d’émissaires qui a entrepris les négociations. Au sein de l’Alliance canadienne, les négociateurs étaient le député Scott Reid, le sénateur Gerry St. Germain et l’ancien député l’honorable Ray Speaker.  Au sein du Parti progressiste-conservateur, les négociateurs étaient l’ancien ministre des Finances le très honorable Don Mazankowski, l’ancien premier ministre de l’Ontario Bill Davis et le député Loyola Hearn.

Le résultat de l’exercice était loin d’être assuré.  Une fusion avait déjà été tentée par le passé et avait échoué.  Mais après un immense travail et des sacrifices mutuels, M. Harper et M. MacKay ont fait triompher leur vision, celle de créer un Parti conservateur uni, pour le bien du Canada.

Le 5 décembre, les membres de l’Alliance canadienne ont ratifié la fusion des deux partis par une marge de 96 pour cent.  Le lendemain, les membres du Parti progressiste-conservateur faisaient de même, par une marge de 90,4 pour cent.

Le nouveau Parti combinait les fières traditions et l’expérience de gouvernance des Progressistes-Conservateurs et le dynamisme populiste de l’Alliance canadienne.

Des événements importants se sont succédés.  En janvier 2004, la course à la direction du nouveau Parti a commencé.  Les trois candidats étaient l’ancien ministre de la Santé de l’Ontario Tony Clement, la PDG de Magna International et négociatrice de la fusion Belinda Stronach, et l’ancien chef de l’Alliance Stephen Harper.  Le 20 mars, au Congrès à la direction à Toronto, le Parti conservateur du Canada choisissait Stephen Harper pour diriger ce nouveau Parti national.  Trois mois plus tard, les élections fédérales étaient déclenchées.

Pour la première fois depuis très longtemps, les Conservateurs parlaient d’une seule et même voix.  Dès son élection comme député du Parti réformiste, M. Harper avait commencé à faire campagne en faveur de cet objectif.  Huit ans plus tard, il dirigeait les Conservateurs, partout au pays, sous le thème de la campagne fédérale C’est assez !

Quatre-vingt-dix-neuf Conservateurs ont été élus à la Chambre des communes.  C’était le plus grand nombre de députés conservateurs à siéger aux Communes depuis le gouvernement de Brian Mulroney, et le plus important caucus de l’opposition officielle en une génération.  Paul Martin et le Parti libéral étaient réduits à un gouvernement minoritaire.

En rassemblant les Conservateurs de toutes les allégeances, le Parti conservateur du Canada a réalisé une chose qui était considérée comme inimaginable à peine un an plus tôt.  En l’espace de quelques mois, le Parti conservateur du Canada était devenu un gouvernement en devenir.

Au Canada atlantique, le Parti conservateur a gagné dans 7 circonscriptions et est arrivé deuxième dans 16 autres.  Dans 8 des circonscriptions où le Parti est arrivé deuxième, le candidat conservateur a remporté plus de 30 pour cent des suffrages.

Au Québec, une province où le Parti était largement ignoré au moment de la fusion, les candidats conservateurs sont arrivés deuxièmes dans 4 circonscriptions, remportant plus de 30 pour cent des suffrages dans la circonscription de Louis-Saint-Laurent.  Le Parti est arrivé troisième dans 5 autres circonscriptions.

En Ontario, le Parti conservateur a fait une percée majeure, remportant 24 sièges et terminant second dans 57 circonscriptions.

Dans l’Ouest canadien, le Parti conservateur a remporté 7 sièges au Manitoba, 13 en Saskatchewan (tous sauf un), 26 en Alberta (tous sauf deux) et 22 en Colombie-Britannique. Le Parti est arrivé deuxième dans 13 autres circonscriptions.
 
Le Parti conservateur poursuit sur sa lancée.  Les Canadiens verront les Conservateurs à leur Congrès d’orientation, à Montréal, du 17 au 19 mars prochains, où ils se prépareront pour les prochaines élections fédérales et définiront l’avenir.

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