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Harper veut améliorer l’aide à l’apprentissage et à l’éducation postsecondaire
08 décembre 2005

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Bonjour. Je suis ravi d’être ici ce matin avec Peter Chirico, notre candidat dans North Bay.

Notre campagne est axée sur le futur et sur un agenda de vrai changement positif pour les travailleurs et leurs familles. Aujourd'hui j'aimerais parler de l'importance des opportunités pour les jeunes. J'aimerais parler de nos politiques sur l'éducation postsecondaire. Cela fait partie de notre plan pour défendre les intérêts des familles qui travaillent fort, paient leurs impôts et respectent les règles.

Nous voulons tous créer de meilleures opportunités pour les jeunes d'aujourd'hui que celles que nous avons eues. Nous regardons tous nos enfants et nos petits-enfants et nous voyons un avenir meilleur pour notre pays. Laureen et moi avons deux jeunes enfants à l'école et nous avons nos propres préoccupations sur l’avenir de l'éducation et de la formation au Canada. Les étudiants, comme vous ici au CTS Canadian Career College, sont aussi préoccupés par le coût de l'éducation et de la formation professionnelle. Des millions d'étudiants canadiens, et leurs familles, partagent ces mêmes préoccupations.

L'éducation et la formation sont le meilleur investissement dans la prospérité future des Canadiens, mais la politique sur l'éducation et la formation ne doit pas seulement tenir compte des besoins des étudiants universitaires. Tous les jeunes ne vont pas à l'université. Mais tous les jeunes canadiens devraient recevoir la formation et acquérir les compétences dont ils ont besoin pour bien gagner leur vie. Ceux qui aspirent une carrière d'apprentissage et de formation professionnelle contribueront pleinement pour que la croissance de l'économie canadienne continue. Le mépris n'a pas sa place ici.

En raison du coût élevé de l'éducation, de nombreux jeunes ne vont pas au collège ou à l'université. À eux seuls, les livres peuvent coûter jusqu'à 1 000 $ par année. Pendant que les coûts de l'éducation augmentent, trop peu de jeunes choisissent les métiers spécialisés. Il y a actuellement jusqu'à 20 000 postes vacants dans les métiers spécialisés, et il devrait y en avoir 50 000 d'ici la fin de 2010. C'est un problème sérieux pour la croissance économique du Canada. Le coût de l'apprentissage a aussi augmenté et les frais peuvent varier entre des centaines ou même des milliers de dollars.

Aujourd'hui j'aimerais vous dire qu'un gouvernement conservateur sera là pour aider les apprentis à supporter le coût de leurs outils et les étudiants des universités et des collèges à supporter le coût de leur livres. Pour les métiers spécialisés, nous allons offrir une subvention de 1 000 $ à tous les nouveaux apprentis pour les aider à supporter le coût des outils et les autres frais. Cette subvention sera offerte à tous les apprentis au cours des deux premières années d'apprentissage dans un programme enregistré, en commençant par les 45 métiers visés par le Sceau rouge – pour lesquels il existe des normes interprovinciales. Cette subvention offrira un vrai soutien, là où il est requis.

Hier, j'ai également annoncé que nous allons offrir aux employeurs un crédit d'impôt pour les nouveaux apprentis. Ce crédit d'impôt couvrira 10 % de la première tranche de 20 000 $ gagnée par un apprenti, pendant les deux premières années de son apprentissage. Nous allons également aider les gens de métier spécialisés qualifiés qui sont déjà sur le marché du travail en permettant à tous les gens de métier – qu'ils soient employés par une entreprise ou à leur compte – de déduire 500 $ par année pour les nouveaux outils. Quant aux étudiants de niveau postsecondaire et à leurs familles, nous allons leur offrir un véritable allégement fiscal, un allégement fiscal qu'ils pourront voir et qui leur sera offert directement.

Un gouvernement conservateur offrira un crédit d'impôt pour les livres achetés dans le cadre d'un programme d'éducation postsecondaire. Ce crédit d'impôt  aura une valeur maximale de 500 $ par année. Les étudiants ont besoin d'un coup de pouce pour payer leurs livres. Nous allons aussi exempter d'impôt le revenu des bourses d'études. Le travail assidu et les bonnes notes ne devraient pas être imposés, et nous allons exempter d'impôt la première tranche de revenu, jusqu'à 10 000 $ par année. Nous allons améliorer le programme canadien de prêts aux étudiants, plus précisément aider les familles à revenu moyen à envoyer leurs enfants au collège ou à l'université en réduisant les taux de contribution parentale. Un gouvernement conservateur fera comprendre aux jeunes que la formation professionnelle et les études collégiales et universitaires sont tout aussi valables.

Pour terminer, le Parti conservateur reconnaît et félicite les familles qui épargnent pour l'éducation de leurs enfants et les jeunes qui font des sacrifices pour apprendre un métier. Un gouvernement conservateur assurera que le gouvernement fédéral respecte vos valeurs, et soutient ces valeurs. Nous allons offrir un véritable allégement fiscal pour aider les étudiants, les apprentis et leurs familles.

Les Canadiens sont confrontés à un choix pour l'éducation postsecondaire et la formation. Le plan des Libéraux est axé sur la recherche universitaire de haut niveau et le transfert d'argent aux provinces et aux institutions. Nous soutenons la recherche, et les transferts, et nous fournirons des précisions à ce sujet au cours de la campagne. Mais le plan que nous annonçons aujourd'hui est offert directement à ceux qui en ont le plus besoin. Nos nouveaux programmes donneront de l'argent directement aux étudiants, à leurs parents et aux gens de métier. Trop souvent, les Libéraux créent des programmes qui ne font que transférer de l'argent d'un politicien à un autre, d'une institution à une autre. C'est l'approche des Libéraux pour la garde d'enfants. Et c'est l'approche des Libéraux pour la formation et les métiers. Nous offrons un choix clair aux Canadiens – de l'argent pour des politiciens ou de l'aide pour les étudiants ; de l'argent pour des institutions ou de l'aide pour les gens de métier.

Le 23 janvier, changeons pour soutenir l'éducation et la formation, changeons pour vrai.

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