BURNABY, CB – Le chef conservateur Stephen Harper a rencontré des Canadiens qui ont été durement touchés par la narcocriminalité et a annoncé un plan d’action positif, notamment des peines exécutoires minimales pour les infractions les plus graves.
Le Canada est une société remarquablement disciplinée et pacifique, même dans nos plus grands centres urbains. La plupart des Canadiens pensent que la sécurité de nos rues et de nos communautés est une caractéristique du mode de vie canadien.
« Si nous voulons en finir avec la drogue dans nos rues, en débarrasser nos écoles et nos quartiers, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce problème ni compter sur de belles paroles sans mesures concrètes, a dit Harper. Nous devons changer pour assurer notre niveau de vie. »
Selon le plan de M. Harper, les contrevenants impliqués dans le trafic, l’importation ou l’exportation, ou encore la fabrication des drogues créant une très forte accoutumance comme l’héroïne, la cocaïne, le crystal meth, ou d’importants volumes (plus de 3 kg) de marijuana ou de haschisch, feraient face à des peines d’emprisonnement exécutoires minimales d’au moins deux ans.
« Les criminels qui font pousser de la marijuana dans des plantations, qui fabriquent du crystal meth dans des laboratoires, ou qui vendent du crack dans nos rues doivent savoir que s’ils sont pris, ils ne se feront pas taper sur les doigts, a dit M. Harper. Ils iront directement en prison et purgeront leur peine. »
Parmi les autres mesures annoncées par M. Harper :
- Mettre fin aux condamnations avec sursis (assignation à domicile) pour les infractions graves relatives aux drogues.
- Imposer des amendes plus élevées pour les trafiquants et les fabricants de drogues, en fonction de la valeur de revente des drogues.
- Ne pas donner suite au projet de décriminalisation de la marijuana.
- Rendre plus difficile l’obtention des ingrédients chimiques précurseurs du crystal meth, comme la pseudoéphédrine.
- Appliquer une stratégie nationale de prévention contre les drogues axée sur les jeunes.
M. Harper s’en est pris aux autres politiciens qui nient l’existence du problème, comme le sénateur libéral Larry Campbell, qui a qualifié de « pure foutaise » la notion de crise du crystal meth, ou qui compliqueraient les choses en légalisant la marijuana. Il a aussi critiqué l’inaction des Libéraux en matière de drogues, notamment le refus du ministre de la Justice Irwin Cotler de légiférer et d’imposer des peines d’emprisonnement exécutoires minimales.
« Nous nous préoccupons tant du crime parce que c’est la seule chose responsable à faire, a dit Harper. La sécurité des rues, des terrains de jeu et des cours d’école est le pilier des communautés saines. Elle fait partie de notre mode de vie – et je crois que ce sont des une valeurs pour laquelle il importe de se battre. »
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