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Les Conservateurs investiront 500 millions $ de plus dans les programmes de soutien agricole
LE DÉFI:
La ferme familiale est depuis longtemps l’un des piliers de notre pays. Depuis des générations, nos agriculteurs nourrissent les Canadiens, et ils sont devenus l’un des greniers du monde. Mais les agriculteurs ont besoin de notre soutien.
Le revenu agricole diminue. Les Libéraux ont reconnu que la valeur de la production de céréales et d’oléagineux a baissé d’environ 2 milliards de dollars cette année comparativement à la moyenne des dix dernières années. Nos producteurs bovins luttent aussi – souffrant de deux ans d’interdiction du bétail canadien sur pied par les Américains, qui a coûté aux producteurs canadiens plus de 7 milliards de dollars. Pendant la lutte pour la réouverture de la frontière, les Libéraux sont restés en marge, votant contre une motion visant à envoyer une délégation multipartite à Washington en 2003, et laissant aux Conservateurs la tâche de défendre les intérêts politiques et juridiques des producteurs canadiens en 2005.
Les résultats des négociations de l’OMC à Hong-Kong sont décevants pour les 90 pour cent de producteurs canadiens qui dépendent des exportations. Les ministres libéraux qui étaient présents à Hong-Kong n’ont pas obtenu de résultats tangibles au nom des producteurs de porc, de bœuf, de céréales et d’oléagineux – pour ne nommer que ceux-là – qui ont besoin d’un accès accru aux marchés étrangers afin d’obtenir un rendement satisfaisant sur leurs produits.
Finalement, le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole ne permet nullement de donner suite aux problèmes causés par les pratiques commerciales déloyales et des catastrophes comme la sécheresse et la croissance des inondations en 2005. Cependant, le gouvernement libéral refuse de réformer le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) afin de l’améliorer, et les agriculteurs restent aux prises avec un programme de stabilisation du revenu inadéquat, qui n’offre pas d’aide véritable en cas de catastrophe.
Les producteurs canadiens méritent mieux. Un gouvernement conservateur va défendre l’industrie agricole canadienne au moment des négociations commerciales internationales, offrir un soutien mieux adapté au revenu agricole et en cas de catastrophe, et adopter une stratégie canadienne sur l’éthanol.
LE PLAN:
Aujourd’hui, Stephen Harper a présenté le plan conservateur pour l’agriculture canadienne. Un gouvernement conservateur :
- Collaborera avec les provinces pour remplacer le PCSRA afin de mieux adapter la stabilisation du revenu au producteur moyen ;
- Offrira un programme d’aide en catastrophe distinct du PCSRA ;
- Exigera que le carburant contienne en moyenne 5 % de produits renouvelables d’ici 2010.
- Et un gouvernement conservateur :
- Assurera que l’aide fédérale d’urgence de 755 millions de dollars aux producteurs de céréales et d’oléagineux annoncée par le gouvernement le 23 novembre 2005 est distribuée le plus rapidement possible.
- Assurera la viabilité des industries agricoles qui fonctionnent selon la gestion des approvisionnements. Le Canada a besoin d’une planification de la production efficiente, d’un rendement aux producteurs axé sur le marché et de prévisions fiables sur les importations pour exploiter le système de gestion des approvisionnements.
- Donnera aux producteurs céréaliers de l’ouest la liberté de prendre leurs propres décisions en matière de commercialisation et de transport et leur permettra de participer volontairement aux organisations de producteurs.
- Défendra les secteurs agricoles, y compris les secteurs soumis à la gestion des approvisionnements, au moment des négociations sur les accords commerciaux internationaux. Un gouvernement conservateur améliorera l’accès aux marchés nouveaux et émergeants des produits agricoles et agroalimentaires canadiens. Nous allons défendre une libéralisation solide, axée sur des règles, à l’Organisation mondiale du commerce.
- Élaborera un programme exhaustif de recherche et de développement ciblant les marchés nouveaux et émergeants et les nouvelles technologies, partout sur la planète.
- Continuera à améliorer les garanties de prêt aux agriculteurs et apportera les changements requis, par exemple l’application du programme aux nouveaux agriculteurs.
STABILISATION DU REVENU ET AIDE EN CAS DE CATASTROPHE:
Les éleveurs de bétail, les producteurs céréaliers et les autres agriculteurs sont extrêmement insatisfaits des programmes de stabilisation du revenu offerts par les Libéraux. Disons simplement que le PCSRA n’est pas suffisamment flexible et n’offre pas un financement suffisant pour supporter les conséquences d’une catastrophe naturelle ou de la perte de marchés traditionnels. Les exemples récents sont entre autres l’interdiction de la vente du bétail, la peur de la grippe aviaire et les difficultés croissantes causées par les subventions à l’agriculture.
Un nouveau gouvernement conservateur abolira le PCSRA et offrira un nouveau programme, plus simple et mieux adapté. Ce nouveau programme tiendra compte des coûts de production, du revenu de marché et de l’évaluation des stocks.
Deuxièmement, un gouvernement conservateur sera prêt à jouer un rôle de leadership en cas de catastrophe, et offrira un financement distinct de la stabilisation du revenu.
Un gouvernement conservateur créera un Programme vert de protection des récoltes visant à aider les agriculteurs des Prairies. Les graves inondations en Saskatchewan et au Manitoba ont eu des conséquences négatives sur la capacité des agriculteurs de faire une récolte normale. Ce Programme prévoira un fonds d’indemnisation pour les agriculteurs victimes des conséquences dévastatrices des inondations.
Dans le but de financer un nouveau programme de stabilisation du revenu et d’offrir un programme distinct d’aide en cas de catastrophe, un gouvernement conservateur allouera 500 millions de dollars additionnels par année aux programmes de soutien agricole, en plus des dépenses fédérales existantes.
NORME SUR LES CARBURANTS RENOUVELABLES:
Un gouvernement conservateur exigera que le carburant contienne en moyenne 5 % de produits renouvelables, comme l’éthanol et le biodiesel, d’ici 2010.
Pour l’instant, moins d’un pour cent du contenu de l’essence et du biodiesel est renouvelable. Nous voulons augmenter ce pourcentage à cinq pour cent.
L’éthanol est un alcool fabriqué à partir de blé, d’orge, de canola, de paille, de maïs et de soja, et peut être mélangé au pétrole ordinaire, non renouvelable. Le biodiesel est un autre carburant de remplacement brûlant sans résidu, fabriqué à l’aide de ressources nationales renouvelables. On estime que le Canada a le potentiel de produire plus de 15 milliards de litres de carburant renouvelable par année.
La Saskatchewan, le Manitoba et l’Ontario ont tous décidé d’augmenter la quantité d’éthanol dans le carburant, et de nombreux autres pays, notamment les États-Unis et le Brésil, ont aussi adopté des normes sur les carburants de remplacement.
Les avantages de l’éthanol et du biodiesel comme carburants pour le transport sont entre autres la réduction des émissions, en particulier le soufre, la conservation des ressources de pétrole, non renouvelables, et l’augmentation de la demande de produits agricoles canadiens.
Une norme de cinq pour cent de carburant renouvelable permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ quatre mégatonnes par année d’ici 2010.
En encourageant l’utilisation de ces carburants, nous encourageons les investissements au Canada rural.
À elle seule, cette mesure pourrait créer une nouvelle demande d’environ 200 millions de boisseaux de produits agricoles comme le blé, le maïs et le canola.
Un gouvernement conservateur va travailler avec les industries agricole, de l’automobile et des carburants afin d’assurer que les Canadiens bénéficient de ces nouvelles technologies énergétiques.
GESTION DES APPROVISIONNEMENTS:
Nous pensons également qu’il est dans le meilleur intérêt du Canada et de l’agriculture canadienne d’assurer que les industries soumises à la gestion des approvisionnements demeurent viables. Nous allons soutenir l’objectif de la gestion des approvisionnements d’offrir aux consommateurs des produits de qualité à un juste prix, avec un rendement raisonnable pour les producteurs. Un gouvernement conservateur va reconnaître l’importance d’une planification de la production efficiente, d’un rendement aux producteurs axé sur le marché et de prévisions fiables sur les importations pour exploiter le système de gestion des approvisionnements.
COMMERCIALISATION DES CÉRÉALES:
Un gouvernement conservateur donnera aux producteurs céréaliers la liberté de prendre leurs propres décisions sur la commercialisation et le transport. Les producteurs céréaliers de l’Ouest devraient participer volontairement à la Commission canadienne du blé.
LE CANADA ET L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE:
Un gouvernement conservateur soutiendra l’élaboration de solides règles internationales sur un commerce libre et juste. C’est uniquement avec un tel système que les producteurs agricoles canadiens pourront obtenir un juste prix et auront un accès équitable aux marchés mondiaux. Aussi, nous sommes ravis que la dernière ronde de négociations à l’OMC se soit conclue par une entente sur l’élimination des subventions aux exportations de produits agricoles d’ici 2013.
De plus, au moment des négociations futures, un gouvernement conservateur défendra vigoureusement la réduction des obstacles et des tarifs au commerce international, et cherchera à améliorer les possibilités d’exportations de tous les produits agricoles, en insistant sur les produits transformés et finis.
Contrairement aux Libéraux, les Conservateurs ne voient pas l’utilité de monter les régions ou les producteurs les uns contre les autres. Notre Parti, fier de sa riche histoire et de sa force partout au pays, a élaboré une politique agricole à multiples facettes qui assurera que la situation de tous les agriculteurs canadiens sera bien meilleure sous un gouvernement conservateur.
LE CHOIX:
Depuis douze ans, les fermes familiales canadiennes subissent l’indifférence des Libéraux.
À cette élection, les Canadiens pourront choisir un gouvernement conservateur qui défend l’agriculture, le Canada rural et un approvisionnement alimentaire sûr pour tous les Canadiens.