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Le Groupe de travail conservateur
L’ENJEU
Le 25 août 2005, le chef conservateur Stephen Harper a annoncé la formation du Groupe de travail conservateur sur la sécurité dans les rues et des communautés saines.
Les co-présidents du Groupe de travail sont Russ Hiebert, député de South Surrey-White Rock-Cloverdale, et Jim Flaherty, candidat conservateur dans Whitby-Oshawa. (M. Flaherty est un ancien procureur général de l’Ontario et député de l’Assemblée législative provinciale.)
« L’augmentation continue de nombreux indicateurs du crime depuis que les Libéraux sont au pouvoir indique clairement que l’approche des Libéraux pour combattre le crime, comme sur nombre d’autres questions, est inefficace », a dit Harper quand il a annoncé le Groupe de travail.
« Les Canadiens ont longtemps été fiers du fait qu’en grande partie, nos rues sont sûres et notre taux de criminalité est faible. Malheureusement, ce n’est plus le cas dans de nombreux domaines. L’augmentation de la consommation de crystal méthamphétamine, l’expansion des plantations et la hausse continue de la violence des gangs ne sont que trois des nouveaux problèmes les plus pressants pour la santé et la sécurité de nos communautés. Nous devons mieux comprendre comment lutter contre ces nouvelles tendances. »
LE DEFI
Tous les jeunes Canadiens méritent de grandir dans un environnement positif et protecteur, qui leur permet de réaliser leur plein potentiel.
Malheureusement, de nombreuses jeunes vies sont menacées, parfois volées, par les activités des gangs, le trafic de drogue et la violence. Pourtant, le risque de victimisation violente des enfants et des jeunes augmente lorsqu’ils grandissent.1 Pis encore, les principales victimes des crimes commis par des jeunes sont des jeunes.2
Les Libéraux présentent régulièrement des chiffres sur le crime, mais les statistiques ne font rien pour protéger nos enfants et nos rues. Les familles canadiennes savent que nos rues et nos communautés ne sont aussi sécuritaires qu’elles pourraient et devraient être. Malgré la rhétorique des Libéraux, axée sur des baisses ciblées d’une année à l’autre, la perception des Canadiens est juste – nos communautés sont moins sécuritaires qu’il y a une génération. Statistique Canada confirme qu’en 2004, « Le taux de criminalité violente était… 35 % plus élevé qu’il y a 20 ans ».3
Les meurtres récents ont mis le problème en lumière de façon dramatique. L’année dernière, le nombre d’homicides a augmenté de 12 pour cent, passant de 622 à 549 par rapport à 2003.4
Cette année est aussi marquée par la tragédie. Le problème est particulièrement grave à Toronto, où le nombre de personnes tuées par arme à feu a pratiquement doublé – 50 victimes jusqu’à présent cette année, comparativement à 27 à l’automne 2004.5
Ce qui aggrave cette tragédie est le fait que nombre de ces tueries impliquaient des jeunes : la vie des jeunes victimes brusquement volée, et la vie des personnes impliquées marquée à jamais.
Les spécialistes sont frappés par une autre dure réalité que les statistiques ne disent pas : La méchanceté et la brutalité entre les jeunes augmente.6
Malheureusement, après 12 ans de mauvaise gestion et d’inaction de la part des Libéraux, les problèmes liés au crime au sein de la société canadienne ont pris une ampleur telle qu’il n’y a pas de solution rapide.
Nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux pour les victimes et leurs familles. Les vieilles façons de faire ne marchent pas. Nous devons nous concentrer sur la protection de nos familles et les besoins et droits des victimes.
L’OBJECTIF
Notre Groupe de travail a pour but de mieux comprendre les problèmes émergeants liés au crime. Nous devons entre autres écouter les solutions proposées pour intensifier l’application de la loi et l’imposition des peines, trouver des solutions pour s’attaquer aux sources du crime au Canada, et mieux comprendre comment lutter contre ces tendances émergeantes.
CONSULTATIONS
Les co-présidents avaient comme mandat de sillonner le pays afin de discuter avec diverses personnes, notamment des victimes de crime, des agents d’application de la loi de première ligne, des jeunes à risque et des travailleurs communautaires. Plusieurs députés conservateurs ont participé aux discussions du groupe de travail afin d’entente ses voix.
Ces consultations ont produit des résultats inestimables. Nous n’aurions même pas été en mesure de commencer à comprendre le problème du crime sans la participation essentielle des personnes directement touchées et de ceux qui travaillent pour contrer le crime.
Depuis août dernier, des consultations ont eu lieu dans p lus de 20 communautés dans les huit provinces et un territoire. Les députés qui ont participé ont été touchés par les récits, la contribution et les conseils des plus de 200 participants
RESULTATS
Les suggestions et les conseils reçus seront pris en compte dans les politiques que le chef conservateur va présenter Stephen Harper au cours de la campagne.
1. Statistique Canada, Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence, Le Quotidien (20 avril 2005), citant le Centre canadien de la statistique juridique, Juristat : Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence, Vol. 25, n° 1 : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050420/d050420a.htm.
2. Canadian Centre of Adolescent Research, Stats: Crime and Violence (2000) : www.ccar.briercrest.ca/stats/crime.shtml.
3. Statistique Canada, Statistiques de la criminalité, Le Quotidien (21 juillet 2005), citant le Centre canadien de la statistique juridique, Juristat : Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence : www.statcan.ca/Daily/Francais/050721/d050721a.htm.
4. Juristat : Statistiques de la criminalité au Canada, 2004. Voir note Error! Bookmark not defined..
5. The Globe and Mail (5 décembre 2005).
6. Emily Yearwood-Lee, Viciousness of youth attacks increases while numbers remain static, Presse canadienne (7 décembre 2003).