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Éducation
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En 1969, le Parlement canadien adopte la Loi sur les langues officielles, ce qui rend le Canada officiellement bilingue. Le financement des communautés francophones et de l'éducation en français va s'améliorer grâce à cette loi.

En Alberta, un changement à la Loi scolaire en 1968 permet l'enseignement en français pour 50 % de la journée. Un autre changement à la loi en 1976 permet l'utilisation du français jusqu'à 80 % de la journée. Mais ces « écoles d'immersion » visaient la gente écolière anglophone qui étudie le français comme langue seconde.

En 1982 et 2000, plusieurs événements importants touchent les communautés francophones minoritaires. Le rapatriement de la Constitution donne en effet le droit à l'instruction dans la langue de la minorité. Grâce à l'article 23 de la Charte des droits et libertés, les Franco–Albertains ont droit aux écoles homogènes francophones là où le nombre le justifie.

La nouvelle loi scolaire proposée par le gouvernement provincial en 1988 ne traite pas de régime d'application ou de gestion par les francophones. Après la décision de la Cour Suprême dans le cas Mahé, une commission qui se penche sur la gestion scolaire est mise sur pied. Les recommandations du comité seront à la base de la loi 8 en 1993, qui donne aux Franco–Albertains trois conseils scolaires et trois conseils de coordination. Enfin, les Franco–Albertains gagnent le contrôle de leurs écoles francophones.

Le Franco–albertain et Le Franco suivent tous ces changements avec grand intérêt, et comme toujours, les lecteurs sont informés du changement des lois et des gains. Nous vous présentons des articles en deux divisions : les écoles francophones et le Collège Saint–Jean.