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Culture francophone
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À l’époque de La Survivance, on a vu plusieurs grandes concentrations de FrancoAlbertains dans les campagnes. Au début de l’Association canadiennefrançaise de l’Alberta (ACFA), le dossier de l’agriculture et des agronomes bilingues était un des plus importants. L’ACFA comptait aussi sur les cercles paroissiaux ruraux pour leur financement. Mais une décennie plus tard, le problème de la désertion des terres s’avérait plus urgent. Les paroisses rurales si importantes pour préserver le fait français se vidaient sans espoir. Après 1967, l’ACFA, par l’entremise du Francoalbertain et Le Franco, a reconnu qu’il fallait encourager les jeunes gens à garder les terres de leurs ancêtres si possible ou bien d’acquérir une éducation universitaire afin de pouvoir s’impliquer dans la vie économique de la paroisse.
Dans les années qui suivirent la Révolution tranquille au Québec et Vatican II, la vie des FrancoAlbertains changea. La culture qui avait été si liée à l’Église catholique devait se trouver d’autres manières de survie. Grâce à leur ténacité, les 65 000 FrancoAlbertains d’aujourd’hui ont réussi à prospérer.
Nous constatons que beaucoup d’aspects quant au droit de vivre en français en situation minoritaire sont réalisés dans l’époque du Franco : c’est-à-dire par l’enseignement du français dans les écoles, l’accès à des livres en français, à la radio et à la télévision françaises, et aussi au droit d’avoir une éducation universitaire en français. En plus, les arts prospèrent et les FrancoAlbertains ont enfin leur centre culturel. L’ACFA est aujourd’hui organisée en treize associations régionales.
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