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QUELQUES 5 000 JEUNES FILLES FRÉQUENTENT LE COLLÈGE NDA
La vaste majorité des étudiantes du Collège NDA, soit 94 %, n'est pas inscrite au cours classique. Ce groupe comprend celles du secondaire de la 9e à la 12e année, du cours commercial, du groupe d'Hispano-américaines en apprentissage linguistique, du cours en sciences familiales et du groupe de jeunes Québécoises venues perfectionner leur connaissance de l'anglais. De plus, les étudiantes catholiques, française et anglaises de la ville de Moncton fréquentent NDA comme externes, car à cette époque, il n'y a pas d'école secondaire pour elles.
Les activités parascolaires favorisent la culture et l'éveil social des étudiantes. Le Collège NDA est un genre de centre communautaire français pour la région de Moncton. L'auditorium peut asseoir 550 personnes, ce qui en fait un lieu idéal pour des pièces de théâtre, d'autres
activités culturelles et
des rencontres de mouvements sociaux tels que la JOC.
Les soeurs veulent éveiller le goût du beau chez les étudiantes. Les jeunes qui ont du talent peuvent apprendre l'art pictural, le cuir repoussé et la poterie.
Comme les sports peuvent exercer une influence positive sur les étudiantes, les soeurs embauchent Louis Chandler pour instructeur de ballon-panier. Les participantes à l'équipe de ballon-panier connaissent du succès dans la région. Quelques-unes de l'équipe se taillent même une excellente réputation.
Une équipe de soeurs cuisinières voit à la préparation des repas pour ce grand groupe d'étudiantes qui prennent leurs repas dans une cafétéria spacieuse.
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En 1962, une Commission royale d'enquête sur l'éducation supérieure au N.-B. recommande l'établissement d'une seule université de langue française. Un an plus tard, le Premier ministre Louis Robichaud présente un projet de loi portant sur la création de cette nouvelle université qu'on appellera « Université de Moncton ». Ceci hâte la fermeture du Collège NDA en mai 1965.
En 1967, les Acadiens de Moncton obtiennent la construction de l'école secondaire Vanier, ce qui rend inutile l'externat pour jeunes filles à NDA. On décide de ne plus y donner le programme du secondaire mais on garde le cours commercial pendant deux autres années, jusqu'à ce qu'il soit suffisamment organisé dans les écoles publiques.
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En 1967, l'hôpital Georges Dumont démolit l'école des infirmières. Le gouvernement du N.-B. loue alors des locaux du Collège NDA pour héberger les 85 à 90 étudiantes infirmières. Soeur Jeanne Bourgeois dirige l'école des infirmières de cet hôpital pendant cinq ans. Quelques soeurs enseignent à cette école, soit comme professeures, soit comme institutrices cliniques. Étant donné la disponibilité en chambres au Collège NDA, les soeurs offrent également un service d'accueil fort apprécié par les familles ayant des parents
hospitalisés à Moncton.
Entre 1969 et 1981, soeur Christina Mazerolle enseigne à une maternelle dans un local spacieux au rez-de-chaussée du Collège NDA. Ce service très en demande accueille environ 500 enfants en l'espace de 12 ans. Soeur Christina reçoit des stagiaires en éducation préscolaire de l'Université de Moncton car, à cette époque, il n'a pas encore de laboratoire spécialisé pour une telle formation.
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En 1980, le Collège NDA devient un lourd fardeau financier pour la congrégation, même si des classes sont louées à la fonction publique pour des cours de langue française. Pour entretenir cet édifice, il faut débourser annuellement 150 000 $ pour le chauffage et les taxes. L'électricité, les assurances et l'entretien ménager coûtent cher. Le Conseil général décide de se départir de NDA. À la même époque, l'honorable Roméo LeBlanc, ministre des Pêches et Océans, veut créer le nouveau centre de la Région du Golfe. En septembre 1982, le gouvernement fédéral achète le Collège NDA. L'appellation « Notre-Dame d'Acadie » est alors transférée à l'école de musique qui déménage alors à 95, rue Botsford, à Moncton.
Au printemps 1986, on construit un édifice pour le culte sur le campus de l'Université de Moncton. Pour ne pas laisser tomber dans l'oubli le nom « Notre-Dame d'Acadie », soeur Édith Léger propose qu'on l'appelle Notre-Dame d'Acadie. Cette église, où une soeur NDSC est aumônière, offre un service à la génération montante.
En 2003, on construit une aile à la maison mère et on la nomme Notre-Dame d'Acadie, comme si on voulait à tout jamais perpétuer cette appellation.
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