Musée du Bronze d'Inverness
Inverness, haut lieu du bronze
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À propos des sculpteurs
Collection du Musée

Bélanger, Gérard
Né à Montréal le 23 janvier 1936. Peintre et sculpteur autodidacte, il a suivi divers stages de perfectionnement en France et aux États-Unis. En 1987, il est l'initiateur du projet de la Fonderie d'art d'Inverness. Il a exposé peintures et sculptures partout au Québec, entre autres, au Musée du Bronze d'Inverness, à Vancouver, aux Bahamas et à Tokyo. Il a aussi participé à de nombreux projets d'intégration des arts à l'architecture et a réalisé les portes du Musée du Bronze dans le cadre du programme du 1 % d'intégration des arts à l'architecture du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il est membre de l'Académie des arts du Canada depuis l'an 2000.

Bourgault, Jean-Julien
Né à Saint-Jean-Port-Joli le 22 juin 1910. Maître-sculpteur, il n'a pas seulement contribué à la renaissance de la sculpture sur bois au XXe siècle : par ses expositions aux quatre coins du Canada, à New York, à Paris et à Tours ainsi que par sa collaboration à la statuaire religieuse, il s'est bâti un nom et une réputation solide qui n'ont cessé de grandir depuis plusieurs années. Il a été reçu de l'Ordre National du Mérite (France) en 1964 et est membre de l'Ordre du Canada en 1970.

Bousquet, Jean-Guy
Né à Montréal en 1948. Durant une douzaine d'années, il a exploré les divers courants artistiques en Allemagne, en Angleterre et aux Antilles. En 1989, il expose en solo au Centre culturel de Dorval.

Brunet, J. Émile (1893-1976)
Né à Montréal. On retrouve ses oeuvres autant au Québec que dans le reste du Canada; il a immortalisé plus d'un héros dans le bronze et la pierre. Il est l'auteur de plusieurs monuments publics tels ceux des Patriotes de St-Denis, du Soldat de Longueuil, de Sir Wilfrid Laurier, de Duplessis, etc. À l'étranger, il a reçu de nombreux honneurs : médailles, bourses, Grand Prix de l'exposition de Paris pour ses hauts-reliefs à l'extérieur du Pavillon canadien. En 1971, il est devenu « membre honoraire de la Société historique d'Ottawa ».

Bussières, Jacline
Née à Dolbeau en 1932. Peintre et sculpteure autodidacte, elle fonde en 1972 l'École des arts de Dolbeau. Sa carrière est ponctuée de plusieurs expositions au Canada et à l'étranger. Elle ouvre à Québec la galerie Le Reflet où elle expose en permanence de 1981 à 1984.

Choquette, Marcel (1913-1971)
Né à Saint-Hyacinthe le 13 février 1913. À la fois peintre, céramiste et sculpteur autodidacte, il a consacré sa vie à la défense de l'art et de ceux qui le pratiquent. Il a réalisé 3 000 bustes en plâtre de Duplessis, 12 sujets du Terroir et la sculpture du Palais des Merveilles : Au cimetière de Terrebonne, on retrouve « Le Calvaire », trois personnages de 18 pieds de hauteur. Il a conçu et a réalisé une plaquette de bronze de Charles de Gaulle, un médaillon de Staline et les bustes du frère Marie-Victorin, de Churchill et de Jovette Bernier. C'est en 1970 qu'il réalise l'oeuvre « Maurice Richard ». Il est décédé le 26 novembre 1971.

Coulombe, Hélène
Née à Lévis en 1949. Elle est diplômée en graphisme de l'École des beaux-arts de Québec, métier qu'elle exercera durant 15 ans dans des studios bien connus à Québec. Elle se démarque par ses illustrations et ses fresques, entre autres, pour le Musée de la Civilisation de Québec. Depuis 1984, elle s'implique dans la mise en place du Musée du Bronze d'Inverness où elle assure la direction artistique lui permettant de mettre à profit toutes les disciplines acquises, en y ajoutant la sculpture, dans la réalisation d'oeuvres corporatives pour le Musée du Bronze d'Inverness.

Daudelin, Charles (1920-2001)
Né à Granby en 1920. À sa mort à Montréal au début de l'an 2001, il est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de son temps. Le Musée du Québec et la galerie Simon Blais de Montréal lui ont, tour à tour, consacré des expositions de prestige en 1997 et en 1998. À l'instar de ces deux organismes prestigieux, un musée d'État et une galerie d'art privée, le Musée du Bronze a rendu hommage à cet artiste multidisciplinaire en présentant, à l'automne 1999, sa dernière exposition Solo intitulée « Du sacré au profane » où les gens ont pu admirer des oeuvres de Paris en 1947 ainsi que des oeuvres inédites et des créations récentes sorties tout juste des fonderies la veille du vernissage (le19 septembre 1999). Des oeuvres sur papier, des plâtres originaux et des bronzes faisaient également partie des pièces exposées. Les visiteurs pouvaient également trouver, dans les deux salles du rez-de-chaussée, des oeuvres liturgiques : fonds baptismaux, lampe du Sanctuaire, tabernacles et maquette du retable de la chapelle du Sacré-Coeur de la basilique Notre-Dame de Montréal. Les funérailles de Charles Daudelin ont eu lieu au pied de ce retable en présence d'une assemblée recueillie et reconnaissante de ce qu'il a légué au Québec, au Canada ainsi qu'un peu partout dans le monde.

Charles Daudelin a reçu plus de 25 prix et bourses; il a gagné plusieurs concours et a été membre d'innombrables comités de sélection/évaluation. Il a prononcé plusieurs conférences et a oeuvré dans l'enseignement. Charles Daudelin a été reçu de la Contemporary Art Society (CAS) en 1943 et de l'Académie royale des arts du Canada. En 1985, il est récipiendaire du prix Paul-Émile Borduas et des prix du Québec.

Farmer, Manon
Née à Montréal en 1950. Autodidacte, elle explore le portrait, la peinture, la sculpture et la musique depuis 20 ans. Elle réalise plusieurs modèles : l'emblème du 22e Régiment de la Gendarmerie royale du Canada, l'Homme qui plantait des arbres pour Frédéric Back, les bustes des quatre fondateurs du centre hospitalier Cook de Trois-Rivières. Elle a aussi exposé un peu partout au Québec, à Toronto et à Toulouse en France.

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Fortier, René (1916-1994)
Né à Saint-Pierre-Baptiste en 1916. Après avoir pratiqué pendant plusieurs années le métier de forgeron, lequel a perdu ses lettres de noblesse avec l'avènement de l'automobile, René Fortier est devenu menuisier, ébéniste, « patenteux » et « gosseux ». La plupart des outils dans son atelier étaient issus de son ingéniosité. Il a créé des girouettes, où l'action humaine tournait à tous vents. Par exemple : des scieurs fabriqués en bois et en fer peints à la main. Il décède à Inverness en 1994.

Gagnon, Aristide
Né à Amqui en Gaspésie au Québec en décembre 1930. Il vit à Québec depuis sa formation à l'École des beaux-arts qu'il fréquente dans les années cinquante. Dès le début de sa carrière, il reçoit de nombreux prix. En 1958, lors d'une sélection parmi près de 256 peintres, il gagne le premier prix avec une oeuvre peinte qui fait, depuis, partie de la collection du Musée du Québec. Tout au long de sa démarche artistique, ce créateur multidisciplinaire travaille le verre, les émaux sur cuivre et dès 1970, il s'intéresse au coulage des métaux, au bronze en particulier, faisant de lui un des pionniers du Québec en la matière. Aristide Gagnon, sculpteur et maître fondeur, a enseigné le métier de fondeur d'art à Gérard Bélanger qui voulait, à la suite de divers stages de perfectionnement en France et aux États-Unis, parfaire ses connaissances avant d'être, en 1987, l'initiateur de la Fonderie d'art d'Inverness. Par la suite, Aristide Gagnon a été nommé artiste en résidence au Musée du Bronze pour la mise à niveau de sa microfonderie de 2000 à 2002.

Hébert, Jacques (1906-1981)
Né à Beloeil le 28 décembre 1906. C'est à l'âge de cinq ans qu'il déménage à Plessisville où il y restera plus d'un quart de siècle. En 1935, il s'installe à Sainte-Sophie; il travaille alors comme modeleur, soit à l'usine Forano de Plessisville ou chez Vessot à Joliette. Vers 1967, époque de sa retraite, il se met enfin à exercer son talent pour lui-même; ce sera sa période la plus productive.

Hébert, Louis-Philippe (1850-1917)
Né à Sainte-Sophie d'Halifax en 1850. Son oeuvre sur bois est importante; elle se situe entre 1879 et 1887 et traite de sujets religieux tels la cathédrale d'Ottawa et l'église Notre-Dame de Montréal. À compter de 1881, sa mission sera de raconter et de couler dans le bronze l'histoire de son pays; on lui doit le monument Salaberry à Chambly, le Cartier d'Ottawa, la célébration Maisonneuve dans le Vieux-Montréal. Tout au long de sa vie, il réalisera plus de 300 pièces de petites dimensions et une trentaine de monuments et statues. Environ la moitié des niches du Parlement du Québec sont habitées par des sujets marquants de notre histoire créés par ce grand maître. Le Musée du Québec fait une place d'honneur à ce grand sculpteur qui a marqué l'histoire de l'art au Québec, voire au Canada et dans le monde, en présentant en 2001 une exposition rétrospective imposante témoignant de la richesse de sa création.

Labrie, Hélène
Née à Saint-Joseph de Memramcook au Nouveau-Brunswick en 1955. Entre 1980 et 1983, durant trois étés consécutifs, elle expose au Pavillon international de l'humour. De janvier à avril 1995, elle fait partie d'un collectif de dix artistes canadiens choisis pour présenter l'exposition « Art at Terminal Three » à l'aéroport international de Toronto. Céramiste de formation, elle travaille maintenant avec le bronze.

Laliberté, Alfred (1878-1953)
Né à Sainte-Élisabeth de Warwick en 1878. Il a largement contribué à l'ornementation de façades d'édifices publics, dont quelques-unes des niches du Parlement du Québec, de parcs, dont le fameux monument Dollard des Ormeaux au parc Lafontaine de Montréal, et de lieux historiques. Il a traité la sculpture monumentale avec intelligence et sensibilité. Il a immortalisé dans le bronze 214 sujets illustrant les légendes, les coutumes et les métiers d'autrefois. Le Musée du Québec réserve à Alfred Laliberté une place importante dans le cadre de l'exposition consacrée au grand maître sculpteur français Rodin en 1998.

Depuis l'été 2000, le Musée du Québec prête au Musée du Bronze d'Inverness dix bronzes provenant de sa collection et qui ont été conçus par Alfred Laliberté. Ces sculptures font partie de la série « Coutumes, légendes et métiers de la Nouvelle-France » qui comprend environ 250 oeuvres qu'il a exécutées entre 1928 et 1932. En illustrant les métiers et les coutumes qui ont existé à une époque lointaine, Laliberté fait oeuvre d'ethnologie et d'anthropologie. Grâce aux efforts du Musée du Québec, un plus grand nombre de citoyens, dont les visiteurs du Musée du Bronze, peuvent à leur tour admirer le talent de cet artiste.

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Langevin, Roger
Né au Lac-Saint-Jean en 1940. On retrouve ses oeuvres en France, en Angleterre et en Afrique. Il crée pour les gouvernements des pièces de grande envergure dont « Le monument au draveur » (1979) à Mont-Laurier et « Le monument aux travailleurs » (1981) devant la CSN à Montréal. On lui doit également « Debout », sculpture de 3,65 m, représentant Félix Leclerc érigée au Parc Lafontaine à Montréal.

Lisée, Jacques
Né à Fontainebleau en 1948. Autodidacte, il s'est acquis une réputation enviable et ses bas-reliefs sont connus un peu partout au Canada et aux États-Unis. En 1985, il expose l'ensemble de son oeuvre durant trois mois au Musée Marc-Aurèle Fortin à Montréal.

Renard, Anne
Née en France en 1948. Très jeune, elle découvrira l'art grâce à son frère peintre et sculpteur. Elle expose pour la première fois à Dijon en 1966 puis suivront Avignon, Grenoble, Aix-en-Provence, Nîmes et en Allemagne. Elle demeure au Québec depuis 1988.

Roussil, Robert
Né à Montréal en 1925. Il déménage en France en 1955. Sa carrière sera jalonnée de monuments publics érigés autant en France qu'au Québec. Au fil des ans, il a développé des concepts de modules et de structures habitables.

Roy, Jocelyn
Né à Plessisville en 1953. Autodidacte, il travaille aussi bien le bois que la céramique, les terres, les métaux, etc. Il a participé à plusieurs expositions dans la région des Bois-Francs, au Musée minéralogique de Thetford Mines et dans plusieurs galeries de la ville de Québec.

Suzor-Côté, Marc-Aurèle (1869-1937)
Né à Arthabaska en 1867. Son oeuvre sculptée, qui comporte une quarantaine de pièces et qu'on situe vers 1907, est moins connue que sa production picturale. Celle-ci présente cependant un intérêt indéniable : sa sculpture, d'esprit académique, découle pour une bonne part de la formation qu'il a reçue à l'École des beaux-arts de Paris et s'impose par sa vitalité et son authenticité, tout en cernant l'essentiel des thèmes qu'elle illustre. Sa période la plus productive se situe entre 1924 et 1925. En 1927, il s'installe en permanence en Floride. Il est décédé en 1937. Le Musée du Québec lui concacre une exposition d'envergure en 2002.

Trépanier, Ginette
Née à Montréal, cette artiste de Lanaudière, à la formation artistique variée, s'est tournée vers la sculpture après ses études à Pietra Santa (Italie). Québécoise fière de l'être, elle a fait de nombreuses expositions depuis 1991 ayant, entre autres, comme toile de fond cette fierté d'appartenir au Québec. La poésie tient également une grande place dans son expression artistique. Elle a exposé en solo au Musée du Bronze à l'automne 1998. Elle travaille le bronze et plusieurs matériaux; la pâte de papier et le béton viennent mettre en valeur, souligner ou compléter ce matériau qu'elle affectionne particulièrement. Elle est l'auteure de plusieurs oeuvres publiques pouvant être admirées à Sainte-Mélanie, Repentigny, Laval, etc.

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