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Les peintures à sujets mythologiques et historiques de
Restout: à propos de l'achat,
par la Galerie nationale du Canada,
de Vénus montrant ses armes à Enée
par Pierre Rosenberg et Antoine Schnapper
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Tableaux disparus d'attribution certaine
No 101 Les Adieux d'Hector et d'Andromaque. Un tableau original
de cette composition a été retrouvé (P. Rosenberg,
« Le concours de peinture de 1727 », Revue de l'Art, no
37, 1977, pp. 39 et 42, fig. 14 et 15). Mais il est daté de 1728
alors que la toile présentée au concours devait en principe
être antérieure d'une année. On se souvient qu'en 1783,
Jean-Bernard Restout exposait au Salon de la Correspondance organisé
par Parin de la Blancherie (no 73) un Adieux d'Hector à Andromaque, oeuvre de son père qui lui appartenait. Est-ce le même
tableau qui passait à la vente Calonne le 21 avril 1788 (no 153)?
Ou Restout n'a-t-il pas plutôt exécuté deux versions
de son oeuvre, celle du concours de 1727 que Messelet, semble-t-il, connaissait
encore et celle datée de 1728, la seule qui à ce jour ait
été retrouvée? (18) On signalera, afin de compléter
la liste que nous avions donnée en 1970, une copie passée
en vente à Paris le 18 mars 1981, no 113 et illustrée;
«École française XVIIIe siècle », ainsi que
la boîte à priser avec en couvercle la composition inspirée
par la gravure de Le Vasseur (1769), passée en vente chez Sotheby's
le 18 juin 1979.
No 110 La continence de Scipion. Nous avions daté ce tableau de
1750 car, au Salon de cette année-là (no 11), Restout exposait
un tableau de ce sujet. Ce tableau vient de faire surface dans une vente
Thos. Mawer and Son, à Lincoln, du contenu de Rauceby Hall à
South Rauceby, Lincolnshire, 28-30 septembre 1982, no 832, illustré.
Il mesure 132 X 197 cm et est signé et daté de 1728. Il figurait
dans la vente Calonne de 1788 (no 154) (19) avec la description suivante «
La Continence de Scipion, riche composition de vingt-deux figures de même
grandeur (sic, voir note A) que le précédent (Hector et
Andromaque, voir notre no 101) auquel il peut (c'est nous
qui soulignons) servir de pendant. » Le catalogue ne précise
pas que le tableau est daté. La toile du Salon de 1750 mesurait
4 x 6 pi, ce qui correspond approximativement à la taille du tableau
retrouvé. Celui-ci vient d'être acquis par les musées
de Berlin (fig. 10).
No 114 Mercure enseignant l'Amour. Ce tableau, dont nous ne possédons
qu'une médiocre photographie, appartient à une çollection
privée de Canes (54 x 68 cm; Salon de 1755, no 12). Il a fait
partie de la collection du marquis de Marigny (fig. 11).
Nous n'avons voulu aborder ici que les tableaux à sujets
mythologiques ou historiques. (20) Certes, quelques découvertes sont
venues compléter nos connaissances pour les autres genres, en particulier
religieux. (21) Mais, pour l'essentiel, l'image de Restout, telle qu'elle
avait pu être reconstituée en 1970, reste inchangée:
celle d'un artiste lyrique, plein de « feu », sinon de
« correction », plus à son aise dans les grands formats que
dans le tableau de cabinet. Ses figures toujours en mouvement, comme ses
compositions zigzaguantes, n'ont rien en commun avec celles que peignaient
à la même époque les contemporains de l'artiste, un
Carle Vanloo, un Natoire, un Subleyras ou un Boucher, à plus forte
raison son ami Chardin. Les oeuvres de Restout confirment en tout cas l'étonnante
variété et la vitalité de la peinture française
de la première moitié du XVIIIe siècle.
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